23déc. 2022

Les élu-e-s TAE réagissent à la volonté du Maire (L. Naham) de corseter le débat !

Voici le texte intégral de la conférence de presse tenue faire le 21 décembre par les élu-e-s TAE (cliquer sur l'image pour charger l'intégralité du texte).

19nov. 2019

Elections municipales de Mars 2020 : ça bouge à Trélazé !

Suite à la conférence de presse, voici l'article paru dans le Courrier de l'Ouest du 18/11/2019.

16nov. 2019

Elections municipales de Mars 2020

Conférence de presse LGT-TCS
16 novembre 2019

Les 15 et 22 mars prochains, les Trélazéen-ne-s seront amenés à élire leurs représentants au conseil municipal. Ils devront choisir l’équipe qui leur semblera la mieux placée pour répondre aux préoccupations de leur quotidien.
Conscients des enjeux «La Gauche Trélazéenne» et «Trélazé Citoyens Solidaires» ont pris l’initiative de défendre un projet commun. Initiative déjà rejointe par des personnalités diverses.
Notre engagement politique n’est pas guidé par des questions de personnes, des règlements de compte ou des petits calculs politiques.
Lors des rencontres que nous avons eues (LGT - TCS), nous avons dressé un constat simple et commun : celui de la nécessité de créer les conditions d’un large rassemblement à vocation majoritaire sur la base d’un projet commun permettant une rupture claire avec la politique menée par l’actuelle majorité municipale.
Nous considérons en effet qu’il est primordial et impératif de porter un projet rassembleur qui permette à chacun d’entre nous de s’y retrouver, un projet qui soit donc à la fois de gauche, écologiste et citoyen.
Aussi est-il nécessaire, avant toute chose, de parler ensemble de ce que nous voulons pour l’avenir de Trélazé ! C’est bien le sens des rencontres que nous avons déjà eues, ainsi que de la belle réunion publique du 13/11 qui a réuni 70-80 personnes.
Nous ne partons pas de rien. Engagés au quotidien sur notre ville, nous n’attendons pas les échéances électorales pour être en contact avec les Trélazéen-ne-s.
Porteurs des valeurs de solidarité, de citoyenneté et d'humanisme, les militants associatifs, culturels, sportifs, syndicalistes, écologistes, politiques, qui formaient nos listes respectives ont continué à s'impliquer, de manières diverses, dans la vie locale pour faire vivre et enrichir, pour les uns les 100 propositions pour une Ville citoyenne, solidaire et humaine portée par la LGT, pour les autres les propositions portées par TCS. Et globalement, ces propositions se recoupaient très souvent.
Mais, nous n’avons pas vocation, ni les uns ni les autres, à demeurer des oppositions, aussi critiques et constructives soient-elles. Nous avons la volonté et l’ambition de devenir la future majorité municipale et de mettre en œuvre le projet qui sera le nôtre !
Dans la lignée de ce que nous avons engagé depuis des années, il nous faut donc réfléchir bien en amont sur les contenus politiques qui méritent d’être portés en 2020 et de constituer les bases d’un renouveau politique pour la commune.
Les uns et les autres le disions déjà en 2014 : la démocratie locale, véritable pierre angulaire de nos projets, est au cœur de nos préoccupations. Il s’agit pour nous de rénover l’action publique par un fonctionnement municipal nouveau. Nous continuons de penser que, parce qu’ils sont les premiers concernés par l’élaboration et la mise en œuvre des projets, nos concitoyen-ne-s doivent être en mesure de s’impliquer, de donner leur avis et leur point de vue. Démocratie citoyenne, démocratie sociale et démocratie représentative, tels sont les trois piliers de la démocratie locale que nous voulons faire vivre à Trélazé.
Dans le domaine du sport, de la culture et des loisirs, la forme et la place du Festival et de l’Aréna sont fortement interrogées. Là aussi, nous ne nous retranchons pas dans une position uniquement protestataire et défensive. Nous devons clairement repenser Festival et l’événementiel dans le cadre d’une véritable politique culturelle pour notre Ville et ses habitants. Nous donnerons de nouvelles les ambitions les domaines du sport et des loisirs. Nous devrons enfin mettre sur pied un fonctionnement permettant aux associations, ces acteurs incontournables et essentiels de la vie locale, d’être écoutées et respectées, le tout sur la base d’un contrat démocratique renouvelé avec la Ville. La réactivation réelle de l’Office Municipal des Sports et la création d’un Office Municipal de la Culture (ou une structure commune) permettra de créer les conditions d’une véritable concertation.
L’urbanisme, quant à lui, couvre des domaines essentiels (développement de la Ville, aménagement de l’espace, organisation sociale, modes de transports, consommation d’énergie, production de déchets, etc.). Les participants à la réunion publique de mercredi soulignaient l’importance et le caractère central de la transition écologique pour tout ce qui se rapporte à ces thèmes.
Chaque année, les espaces urbains s’étalent. Mercredi soir, des participants s’interrogeaient sur le sens politique de cet étalement urbain à Trélazé (augmentation de l’assiette fiscale, développement des bases, poids démographique dans l’agglomération). Ils regrettaient que l’expansion et la concentration urbaines soient bien souvent synonymes de dégradation de la qualité de vie. Ils demandaient à structurer le débat, les réflexions et les choix politiques en terme d’urbanisme autour de questions simples : quel type de ville souhaitons-nous ? de quel cadre de vie rêvons-nous ? Quelle place devons-nous réserver aux espaces naturels et verts dans notre environnement proche ?
Bien sûr, dans le domaine, chacun a en tête l’aménagement de la Guérinière-Quantinière et son lot de densification maximale avec un bâti et une voirie qui occupent l’essentiel de l’espace. Il est urgent de rompre avec la logique à l’oeuvre et de favoriser une démarche visant au « bien-être » des habitants et donc basée sur une mixité sociale renforcée, la création concertée d’équipements utiles au quotidien des habitants comme une maison de quartier ou une structure socio-culturelle sur ce secteur. Là encore, la concertation sera au coeur des décisions à imaginer.
Ce bien-être pose aussi la question des mobilités et donc des transports. Des débats animent l’actualité locale depuis plusieurs années autour de la gratuité des transports publics. Certaines villes l’ont adoptée et nous avons tout intérêt à nous saisir de cette question pour en faire un des axes forts de notre programme dans une commune massivement touchée par le chômage. Dans l’immédiat, il convient de poursuivre ce qui est entamé pour exiger une tarification unique bus/TER, pour aboutir à la mise en place de lignes de bus moins centralisées sur Angers, etc.. Cette question des mobilités est fondamentale pour lutter contre l’isolement et pour tout ce qui touche à l’économie, à l’emploi. Tous ces points seront bien entendu à considérer à l’échelle de l’agglomération : qu’il s’agisse du logement social, de l’équilibre des équipements d'agglomération, de la proximité des services courants et des commerces, de la connexion et de place réservée aux modes de transports doux ...
Face au défi du devenir de la planète, le co-développement humain et durable est au coeur des choix que nous avons à faire. L’aspiration légitime des habitants à un cadre de vie plus humain, plus respectueux de l’environnement n’a cessé de croître. L’ambition de mieux vivre implique d’engager des efforts importants en matière d’écologie urbaine par une gestion des déchets, une politique de l’eau, une maîtrise des énergies et un aménagement des espaces naturels. La ville se doit tout mettre en œuvre pour favoriser de telles démarches et être exemplaire au niveau de ses propres équipements (isolation, production solaire...).
Ces exigences sont par exemple au coeur de notre réflexion sur le devenir du site ardoisier et notamment sur celui de La Porée
Enfin, nous sommes attachés à sortir d’un mode de fonctionnement de la ville basée sur la concurrence avec les autres communes de l’agglomération qui poussent à des aménagements anarchiques et coûteux. Il est urgent de changer de logiciel et de passer au mode « coopération ». Nous réfléchirons nos projets structurants avec les communes voisines, mais nous serons aussi porteurs de ces valeurs au sein d’ALM afin que, là aussi, les logiques de concurrence reculent.

08nov. 2019

Elections municipales de mars 2020.

Les 15 et 22 Mars prochains, vous serez amenés à élire vos représentants au conseil municipal. Vous devrez choisir l’équipe qui portera le projet qui réponde aux préoccupations de votre Quotidien.

Conscients des enjeux « La Gauche Trélazéenne » et « Trélazé Citoyens Solidaires » ont pris l’initiative de défendre un projet commun. Cette initiative de renouvellement de l'action municipale, attendue par beaucoup de trélazéennes et de trélazéens, est déjà rejointe par des personnalités diverses.

Pour aller plus en avant dans la construction de ce projet collectif,
une réunion publique commune est organisée :

  • le mercredi 13 novembre 2019
  • à 18h30
  • salle de la Maraîchère, rue Ludovic Ménard


25févr. 2019

Municipales 2020 : conférence de La Gauche Trélazéenne dans la presse locale.

Pour accéder à l'intégralité de la conférence de presse, cliquez ici

Article du Ouest-France du 26/02/2019.


Article du Courrier de l'Ouest du 23 février 2019.

23févr. 2019

Municipales 2020 : conférence de presse de La Gauche Trélazéenne

Voici le texte intégral de la conférence de presse faite par La Gauche Trélazéenne le jeudi 21 février 2019 :

A environ un an des prochaines Municipales, La Gauche Trélazéenne, par la voix de ses élu-e-s, a souhaité faire un point sur son action lors du mandat et se projeter de manière constructive vers l’avenir.

Une opposition combative de gauche, constructive et force de propositions

De manière assidue, nous participons à la vie municipale. Au conseil municipal bien sûr mais également dans notre vie quotidienne, comme élu-e-s certes mais aussi comme citoyen-ne-s à part entière, par notre vie et nos engagements personnels, notamment au sein des associations, dans nos métiers, etc.

Notre bilan est celui d’élus d’opposition qui n’ont pas relâché leurs efforts pour réfléchir, travailler, débattre des sujets ayant, depuis 2014, jalonné l’actualité municipale. Une opposition combative de gauche donc, mais aussi constructive et force de propositions !

En témoignent les archives compilées sur notre blog (http://lgt.lautre.net/). Qu’il s’agisse de la situation nationale et de ses impacts sur notre commune (politiques gouvernementales par les duos Hollande-Valls puis Macron-Philippe, dotations d’État, Plan Borloo, Politique de la Ville…), du passage d’ALM en Communauté urbaine (éloignement des centres de décisions des citoyens, transferts de compétences, etc.), des relations avec les communes environnantes (coopération et non concurrence), des questions budgétaires, de la stratégie de Ville-Evénement portée par la majorité municipale, de notre exigence de transparence dans ce domaine (coût de l’événementiel, Festival, Aréna, Spic, EOSL puis UFAB, vœux et manifestations municipales en grandes pompes, Fed Cup, Top8, etc.), de notre conception différente d’une politique culturelle, de l’urbanisme (secteur Guérinière-Quantinière par exemple), de la situation financière, économique et sociale de la ville (rapports de la CRC, emprunts toxiques, niveau et intérêts de la dette, vie des associations et subventions, CCAS, prévention spécialisée, état de la voirie, etc.), de la défense des services publics (médiathèque, piscine, espaces verts, école de musique, externalisations opérées par la majorité municipale, etc.), du suivi des projets (résidence de personnes âgées dans le bourg, équipements sportifs ou scolaires), de l’éducation (défense du réseau d’Education prioritaire à Aimé Césaire, projet éducatif de territoire, réforme du collège, projet de classe verte, école Jean-Jaurès plus récemment), de la démocratie locale (débats municipaux, bourse du travail, exigence de mise en place comité de suivi (sub. Basket), de notre volonté de voir des commissions extramunicipales être mises en place sur certains sujets (comme sur l’avenir du site ardoisier), nous n’avons eu de cesse de nous mobiliser pour faire avancer tous les dossiers dans l’intérêt des Trélazéens.

Avant toute chose : quel projet pour le Trélazé de demain ?

Concernant les prochaines élections municipales, nous tenons, avant toute chose, à parler de ce que nous voulons pour Trélazé. Avant de savoir avec qui on se rassemble, il faut savoir autour de quoi on rassemble ! Les questions de projets, d’engagements politiques pour notre Ville sont les priorités !

Nous sommes soucieux de construire collectivement et démocratiquement, autour des valeurs de gauche et écologistes qui nous animent et avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent, un projet permettant la mise en œuvre de politiques nouvelles sur Trélazé, des politiques en faveur d’une ville citoyenne, solidaire et humaine. Cela n’est pas nouveau, nous avions déjà formulé 100 propositions dans ce sens en 2014.

Sans être dans la caricature et dire que rien n’est fait sur Trélazé, nous continuons de croire qu’un tel projet impose de mobiliser plus de moyens en termes de renforcement des services publics ou d’accompagnement social (au sens large) des Trélazéen-ne-s (notamment les plus fragilisés), que cela implique de favoriser de nouveaux modes de fonctionnement en termes de démocratie locale (et participative), le tout en soutenant le développement économique de la commune. Or, et nous le disions lors du dernier exercice budgétaire, nous pensons qu’une telle logique et de tels choix imposent une réorientation politique et budgétaire. Et, pour nous, les marges de manœuvres financières existent : elles sont dans les dépenses liées à l’Evénementiel !

Nous resterons force de propositions et à l’initiative dans les semaines à venir, mais voici d’ores et déjà un exemple d’action municipale telle que nous la concevons : la carrière Napoléon.

Sur la forme : une exigence de démocratie !

Depuis la fermeture des Ardoisières, le projet d'aménagement du site ardoisier (autour de la carrière Napoléon) est régulièrement évoqué par le Maire. Pour répondre à nos interrogations sur ce sujet , le maire a souligné qu’un cabinet d’assistance à maîtrise d’ouvrage était sollicité et devrait présenter très rapidement un projet.

Sur ce point, nous réitérons notre souhait de voir une commission extra-municipale se mettre en place (avec les élus, associations, citoyens, experts…), d’autant que, comme l’ARENA en son temps, cette question ne faisait pas partie du programme de la majorité lors des élections municipales. Nous pensons que c’est justement parce que les décisions ne sont pas encore prises qu’il faut en discuter maintenant. Nous refusons d’avoir à nous prononcer sur un projet ficelé. Sans cela, ce n’est pas la peine de parler de concertation.

Sur le fond : pour un projet exemplaire et concerté, basé sur un mode de développement durable et humain.

Fin 2014, nous alertions déjà sur ce sujet. Nous considérons toujours qu'il y a matière à travailler un projet exemplaire, basé sur un mode de développement durable et humain.

Concernant les enjeux économiques, le futur projet devra bien entendu prendre en compte la nécessité d'attirer des activités sur la ville, renforcer son dynamisme par la création d'emplois (que nous souhaitons pérennes) autour des potentialités du site en termes de tourisme, de culture et de loisirs. Sur ce point, la localisation géographique de la Carrière Napoléon offre des atouts incontestables : accessibilité, ouverture sur la vallée de la Loire ou l'Authion, etc. A l'échelle intercommunale, il y aurait intérêt à réfléchir le futur de cet espace en terme de maillon entre Les Ponts-de-Cé/la vallée de la Loire et le reste du site ardoisier, et au-delà, une ouverture sur Angers et l'agglomération.

Il faut en finir avec les stratégies concurrentielles dans lesquelles des millions d'euros sont gaspillés. La raison devrait l'emporter et nous considérons comme essentiel d’enfin réfléchir en termes de coopération. Mais pour cela, c'est très en amont qu'il faut mettre tout le monde autour de la table. Penser culture et loisirs au niveau « Agglomération » n'est pas une ineptie et n'est pas contradictoire avec le nécessaire maintien des identités propres à chacune des composantes d'ALM. Les questions économiques ou d'emploi étant des compétences d'agglomération, il y a, sur le volet économique, la nécessité de travailler de façon collective pour la pleine réussite du projet.

Le principe d'une politique sociale est d'opérer des choix visant à réduire les inégalités. La présence d'un site comme le nôtre constitue un levier que nous pourrions activer, dans l'intérêt des Trélazéens, en faisant le choix d'un centre d'accueil de classes vertes sur le site ou à proximité. Nous défendons ce projet depuis la campagne de 2014. Le Maire a balayé cette proposition du fait de l’impossibilité d’y faire des constructions. Faux puisque le projet qu’il défend prévoit la construction d’hébergements divers et variés !

Du point de vue pédagogique et patrimonial, Trélazé et le site ardoisier sont particulièrement «exploitables» (histoire industrielle et sociale, Sciences et Vie de la Terre, EPS, etc.). Les activités pédagogiques déjà menées suscitent de vifs intérêts. Nous disposons aussi des Anciennes Écuries et du musée de l'Ardoise ... Et que dire de l'ouverture sur Angers et de ses potentialités culturelles ou encore la vallée de la Loire jusqu'à Fontevraud ? Ce projet de classe verte permettrait de se doter d'un outil utile et nécessaire pour les écoles de la ville, voire pour le collège ou même le lycée professionnel, peut-être de travailler à des jumelages avec d'autres communes en France (mer, montagne, ou autres)! Il y aurait même la possibilité de réfléchir à sa mise à disposition, là aussi, pour des écoles de l'agglomération ou au-delà. Là encore, les logiques de coopération doivent prévaloir !

Bien sûr, comment penser ce site sans évoquer son caractère exceptionnel du point de vue écologique et environnemental ? Une nouvelle fois, nous aurions tort de penser un aménagement à la seule échelle de la carrière et de ses abords, la proximité de la vallée de la Loire et de l'Authion (avifaune de la Fosse de Sorges) est là pour le souligner. Il s'agit là d'un site d'une richesse écologique unique dont la préservation doit constituer un axe essentiel du projet qui doit être humain et durable.

Enfin, pourquoi ne pas envisager d’utiliser une partie de cet espace pour la création d’un jardin qui pourrait être « bio » au service de la restauration municipale, ce serait mettre la qualité et la santé au service du plus grand nombre.

De plus, il serait un support pédagogique extraordinaire.

Depuis 2011, la commune de Mouans-Sartoux (région PACA) possède sa propre régie municipale agricole pour produire elle-même les salades, tomates ou pommes de terre dont ses cuisines ont besoin. Dans cette commune d’un peu plus de 10 000 habitants tous les enfants des écoles et des crèches ainsi que le personnel communal mangent « bio » depuis le 1er janvier 2012. L’agriculteur est un employé municipal, salarié à temps plein, qui travaille avec l’aide de l’équipe des espaces verts. La ville de Mouans-Sartoux a accompagné ce projet par la mise en place d’un programme pédagogique réfléchi qui amène les enfants à prendre en main leur propre citoyenneté (Temps d’Accueil Périscolaires, ateliers autour de l’alimentation, visites de la régie agricole, récoltes, etc.). En ayant fait le choix d’y ajouter les principes d’une alimentation biologique, elle relocalise la production, crée du lien entre les acteurs du champ à l’assiette et revalorise certains métiers. Cette politique fait école jusque dans les foyers (évolution des pratiques alimentaires). Nous avons là un moyen concret de contribuer, dans la durée, à la réussite d'un projet visant à réduire les inégalités sociales. C’est de nouveau un projet qui peut se concevoir en collaboration avec d’autres collectivités. Les surfaces offertes par le site ardoisier, et leur localisation, pourraient même ouvrir la porte à une régie inter-communale.

Pour cela, il faut définitivement rompre avec les logiques de concurrence.

Enfin, nous avions placé la démocratie locale au cœur de notre projet en 2014.

Il s'agissait de rénover l'action publique par un fonctionnement municipal innovant. Parce qu'ils sont les premiers concernés par l'élaboration et la mise en œuvre des projets, nos concitoyen(ne)s doivent être en mesure de s'impliquer, de donner leur avis et leur point de vue.

Démocratie citoyenne, démocratie sociale et démocratie représentative : tels sont les trois piliers qui fondaient le concept de démocratie locale que nous voulions faire vivre à Trélazé. Favoriser la co-élaboration des projets à partir du recensement des besoins, des études et propositions nous semblait une nécessité. Pour cela, nous proposions de :

  • Créer cinq commissions extra-municipales, permettant la participation de la population, des représentant(e)s des associations et des syndicats.
  • Mettre en œuvre des contrats de partenariat avec les associations.
  • Tenir des Etats généraux des associations.
  • Étudier la construction d'une Maison de quartier aux Plaines (Bellevue), dédiée au développement de la vie sociale.
  • Permettre la réservation de logements universitaires dans les quartiers afin de faciliter l'échange de jeunes provenant de milieux différents.
  • Assurer des permanences d'élu(e)s dans tous les quartiers.
  • Utiliser le référendum d'initiative populaire.
  • Relancer le Comité local de Prévention de la Délinquance
  • Favoriser la communication intergénérationnelle.
  • Créer un Conseil local de la jeunesse : structure permettant aux jeunes de devenir acteurs de la vie publique.

Il est frappant de constater que nombre de revendications, liées au besoin d’être entendus et acteurs des choix, exprimées en ce moment par les gilets jaunes, rouges, crayons rouges, blouses blanches et noires correspondent à ces propositions.

Nous disions que la pierre angulaire de notre projet était bel et bien la démocratie locale. Cela n’a pas changé.

11févr. 2019

Vie des associations ...

Fréquemment, la majorité municipale évoque le maintien des subventions aux associations. S’il est vrai que de nombreuses communes (et pour différentes raisons !) les ont baissées, d’autres ne l’ont pas fait, dont notre commune. Compte tenu de la réalité de la Ville, c’est un choix politique que nous avons toujours soutenu. Vu l’évolution démographique de la commune, nous serions même favorables à voir l’enveloppe être augmentée.
Sur ce sujet, la majorité pointe aussi souvent le coût des aménagements sportifs ou des frais de fonctionnement des locaux municipaux utilisées par nos associations.
Récemment, un président de club soulignait que les travaux réalisés (salles, terrains, etc.) sont avant tout des « investissements pour les générations à venir ». Nous partageons bien évidemment le point de vue !
Concernant l’utilisation des locaux municipaux par les associations, nous appelons chacun à rester vigilant pour ne pas retenir que les dépenses pour la Ville. Une telle posture pourrait laisser entendre que l’investissement quasi-quotidien des bénévoles représente un coût pour la collectivité. S’il convient d’être attentifs aux dépenses de la Ville, nous considérons qu’il serait fort intéressant de mettre, en face de qui est dépensé, ce qui est économisé par l’action de tous ces bénévoles.
Les clubs sportifs par exemple pourraient très bien faire le décompte des heures passées par tous leurs bénévoles pour l’administration des structures, l’entraînement et l’encadrement des jeunes de Trélazé. Cela ferait une sacrée somme dans la colonne « économies pour la Ville »… Et, si nous faisions un tel calcul, nous serions curieux de mettre le résultat en parallèle avec ce que coûteraient des éducateurs pour un même volume d’heures.

12janv. 2019

Déclaration de candidature de Marc Goua

La presse de ce jour présente les réactions de La Gauche Trélazéenne et de TCS suite à la déclaration de candidature de Marc Goua.

Quelques précisions nous semblent nécessaires pour clarifier l'article rédigé suite à un échange téléphonique avec le journaliste.

  • Tout d'abord, cette nouvelle candidature n'est pas une surprise pour ceux qui écoutent les allusions faites depuis des mois. Il reste que la question de l’après "Marc Goua" est évidemment posée.
  • La campagne de 2020 est bien sûr dans toutes les têtes. Les interventions des uns et des autres lors du dernier budget en étaient la marque. La Gauche Trélazéenne a longuement détaillé certains points lors du dernier conseil municipal, points rendus publics dans le précédent billet de ce blog.
  • A propos des alliances et du rassemblement ? Nous considérons qu'il y a une majorité d'élu-e-s de de sensibilité de gauche au sein du conseil municipal, et ce sur les trois listes. Et effectivement, il y a aussi des personnes de gauche (ou de sensibilité) au sein de la majorité municipale, même si certains ont démissionné. Avec tous ces élu-e-s, il y a plus de choses qui nous rassemblent que de choses qui nous divisent. En revanche, contrairement à ce que pourrait laisser penser l'article de Courrier de l'Ouest de ce jour, la majorité municipale n'est pas une majorité de gauche. Des élu-e-s de droite y siègent avec qui les désaccords sont profonds.
  • Pour ce qui nous concerne, et comme à notre habitude, nous aborderons les prochaines échéances municipales, à partir des contenus et dans un esprit d’ouverture. Avant de savoir qui on rassemble, il faut déterminer autour de quoi on rassemble (quel projet pour Trélazé ?).
  • Concernant le projet pour notre ville, nous ne partons pas de rien. Nous pouvons nous appuyer sur l’expérience... En 2014, nous avions fait plus de 100 propositions pour la Ville (cliquez sur ce lien pour retrouver ce projet), le tout dans des domaines très variés. L'essentiel de ces propositions est encore d’actualité. Le mandat fut l’occasion de les enrichir et d’en faire de nouvelles.

22août 2018

Un jardin municipal bio à Trélazé ? C’est possible et utile !

Voici la contribution des élu-e-s de La Gauche Trélazéenne qui sera publiée dans le prochain Infoville.

Un jardin municipal bio à Trélazé ?
C’est possible et utile !

En 2011, la commune de Mouans-Sartoux (région PACA) a choisi de créer sa propre régie municipale agricole pour produire elle-même les salades, tomates ou pommes de terre dont ses cuisines ont besoin. Dans cette commune d’un peu plus de 10 000 habitants, tous les enfants des écoles et des crèches ainsi que le personnel communal mangent « bio » depuis le 1er janvier 2012. L’agriculteur est un employé municipal, salarié à temps plein qui travaille avec l’aide de l’équipe des espaces verts.

Cette expérience montre que des solutions originales existent et permettent de répondre aux réels besoins de la population.

Un tel projet compléterait intelligemment l'implantation d'un centre d'accueil de classes vertes sur le site de la Porée, une proposition que nous portons depuis plusieurs années.

Du point de vue pédagogique et patrimonial, Trélazé et le site ardoisier sont particulièrement exploitables (histoire industrielle et sociale, Sciences et Vie de la Terre, EPS, etc.). Nous disposons aussi des Anciennes Écuries et du musée de l'Ardoise ... Cela permettrait de se doter d'un outil utile et nécessaire pour les écoles de la ville, (voire pour le collège ou même le lycée professionnel sur la base de conventions), peut-être de travailler à des jumelages avec d'autres communes en France (mer, montagne, ou autres), de garantir durablement les classes transplantées …

Avec la présence d’un jardin « bio » au service de la restauration municipale, ce serait mettre la qualité et la santé au service du plus grand nombre. De plus, il constituerait un support pédagogique extraordinaire.

Nous avons là un moyen concret de contribuer, dans la durée, à la réussite d'un projet visant à réduire les inégalités sociales.

Vos élu-e-s de La Gauche Trélazéenne
Boris Battais, Chantal Duffoui et Gilles Ernoult

14janv. 2018

Voeux 2018 - La Gauche Trélazéenne force de propositions -

Ouest France le 16 janvier 2018
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Courrier de l'Ouest du 13 janvier 2018
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07janv. 2017

Voeux 2017 ...

La Gauche Trélazéenne présente tous ses meilleurs voeux aux Trélazéennes et Trélazéens à l'occasion de cette nouvelle année.

Lors de la cérémonie de présentation des voeux du Maire, les élu-e-s de "La Gauche Trélazéenne" se sont exprimé-e-s à propos du futur aménagement du site de la Porée.

Extraits de l'article paru dans le Courrier de l'Ouest du 07 janvier 2017 (cliquez sur l'image pour l'agrandir).
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12déc. 2016

Adieu l'Ami ...

Jean-Pierre Poirier, correspondant du OF sur Trélazé, est décédé.
La Gauche Trélazéenne présente toutes ses condoléances à ses proches.
Correspondant du journal depuis plus de 20 ans, nous avons partagé de nombreux moments. C'est un ami qui est parti. Il va nous manquer.

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17oct. 2016

Elaboration collective des projets ?

Les élu-e-s de La Gauche Trélazéenne se sont exprimés devant la presse.

Cliquez sur les images


Article paru dans le Ouest France du 17 octobre 2016 :
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Artuicle paru dans le Courrier de l'Ouest du 15 octobre 2016 :
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08janv. 2016

Vœux du Maire : la démesure !

1000 personnes ! Qui dit mieux ?

Alors qu'il est demandé aux services municipaux et aux associations de se serrer la ceinture, M. Goua sombre, une nouvelle fois, dans la démesure en organisant une cérémonie des vœux digne d'un show à l'américaine !

Quel est le coût total de cette petite soirée ? Une certitude, la ville doit s'acquitter d'une somme de 12000€ pour louer une salle ... qui lui appartient ! Et oui, tout est possible.

Les élu-e-s de "La Gauche Trélazéenne" se sont rendus à la première partie de cette soirée afin d'honorer les associations qui jouent un rôle essentiel et central dans la cohésion de notre ville, et ce, tout au long de l'année. Ensuite, ils sont partis en refusant de participer au cocktail.

Article du Courrier de l'Ouest du 08/01/2015 :
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02mai 2015

Festival estival et culture ...

Voici l'article qui paraîtra dans le prochain numéro d'Infoville :

La culture a un prix
et la gratuité du Festival est un leurre pour les Trélazéens !

Le Festival 2015 va débuter sans que nous ayons eu le bilan détaillé de l'édition 2014. Selon le blog du Club-partenaires, les recettes collectées en 2014 seraient de 667 000 €, soit un reste à charge pour les Trélazéen-ne-s de 300.000 à 400.000 € (100 à 130 €/an pour une famille de 4 personnes). Conçu comme un outil de communication au service de la Ville-Evénement, il coûte donc très cher sans que les bénéfices pour le quotidien des Trélazéens n'aient été ni évalués ni prouvés à ce jour !

Nous le disons depuis des mois : le Festival doit être intégré à une politique culturelle plus claire, repensée avec les acteurs culturels locaux. Une structure inter-associative est essentielle pour favoriser la cohérence des orientations.

Alors que la réduction des moyens alloués par le gouvernement (soutenu par notre député-maire) fait disparaître de nombreuses manifestations culturelles (y compris en Anjou), il faut favoriser la coopération et faire converger création, éducations artistique et populaire.

La culture n'est pas un simple produit de consommation !

Une véritable politique culturelle ne doit pas seulement « apporter » la culture au peuple. Elle doit permettre à chacun-e de s’approprier la culture indispensable à son émancipation humaine, citoyenne et politique. Une part trop importante de la population reste privée de son droit à l’expression et à l’appropriation culturelles.

Vos élu-e-s de La Gauche Trélazénne
B. Battais, C. Duffoui, G. Ernoult

07avr. 2015

Vente de la Bourse du Travail : réactions ...

Courrier de l'Ouest :
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Ouest France :
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11févr. 2015

Suite aux déclarations aggressives du Maire : mise au point des élu-e-s de La Gauche Trélazéenne

Vous trouverez dans cette page :

  • Les articles relatant la conférence de presse tenue le 10 février 2015
  • Les réactions de Jean Bertholet suite aux attaques du Maire.


Voici l'article dans le Courrier de l'Ouest du 11 février 2015 (cliquez sur l'image pour agrandir) :
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Article paru dans le Ouest france du 12 février 2015 (cliquez sur l'image pour agrandir) :
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Réaction de Jean Bertholet :
Courrier de l'Ouest du 04/02/2015 :
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Ouest-france du 06/02/2015 :
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25janv. 2015

Emprunts toxiques ... rappels et perspectives !

La semaine dernière, la presse s'est fait l'écho de déclarations à propos des emprunts toxiques qui sont dans la dette de la ville.
La Gauche Trélazéenne est soulagée de constater qu'elle n'est plus la seule à s'en inquiéter. En effet, dès janvier 2012, dans l'Infoville, nous informions les Trélazéennes et Trélazéens du montant et de la durée de ces emprunts toxiques. Nous rappelions même que cette dérive avait commencé dès 2006 avec la souscription d'emprunts dont les taux étaient indexés sur les taux de change liés aux opérations spéculatives. A l'époque, seul-e-s les quatre élu-e-s de La Gauche Trélazéenne avaient voté contre.

Si dénoncer la situation dangereuse dans laquelle se trouve la ville en raison de ces emprunts est bien et juste, proposer une alternative est plus efficace.
Nous soutenons donc la proposition des sénateurs du groupe CRC qui, à propos des emprunts toxiques, demande l'annulation de la dette des collectivités "les plus en difficulté" (cliquer sur l'image pour lire l'article).[senateur-25012015.jpg

Article Infoville n°115 de décembre 2011-Janvier & Février 2012 :

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20janv. 2015

Ecole Aimé Césaire : La Gauche Trélazéenne pour le maintien en REP

Article du Ouest France du 20 janvier 2015 :
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Article du Courrier de l'Ouest du 21 janvier 2015
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16janv. 2015

Education prioritaire : Aimé Césaire doit y rester !

M.Goua souhaite voir l'école Aimé Césaire être retirée du Réseau d'Education Prioritaire car un tel classement nuirait à l'attractivité du quartier ! Un choix politique lourd de sens et particulièrement inquiétant !
Cette décision révèle d'abord que le quartier (et au-delà la ville) ne serait pas aussi attractif que M. Goua et son équipe le disent ! Lorsqu'on a besoin de cela pour attirer de nouveaux habitants, le message est clair...
Il s'agit aussi d'une vision à très court terme. L'école constitue, comme le disent les habitants, le « centre de gravité... et le lieu des tensions » dans un quartier manquant d'équipements et composé de foyers majoritairement modestes. Par le passé, et pas si loin de Trélazé, d'autres ont fait le choix de se priver des moyens éducatifs supplémentaires alors même que les besoins existaient. Ils s'en sont très vite mordus les doigts ! Et, toujours, cela s'est fait contre l'intérêt des enfants, notamment issus des milieux fragilisés.
Alors que la majorité municipale ne cesse de nous dire que la stratégie de la Ville-Evénement assure l'attractivité de Trélazé, ces deux articles de presse prouvent donc qu'il n'en est rien !
La ville est aujourd'hui dans une situation financière telle que M.Goua semble prêt à tout pour attirer de nouveaux habitants, tout simplement car cela est synonyme de nouvelles recettes fiscales !
Non seulement, la stratégie de M.Goua n'empêche pas les plans sociaux sur la commune (400 emplois perdus en 5 ans) mais elle coûte très cher et réduit notre capacité pour faire face aux besoins sociaux grandissants en temps de crise.
Avec une telle décision, on semble franchir un nouveau cap dans la stratégie de la majorité puisqu'on conditionne ouvertement sa présumée réussite à la non-satisfaction de besoins sociaux, ici éducatifs... Les Trélazéens paient le prix fort et apprécieront !

Nous le disons depuis des mois : une réorientation politique s'impose !

Voici les articles parus dans le Courrier de l'Ouest de ce jour :
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