25mars 2019

Conseil municipal du 25 mars 2019 : trois contributions La Gauche Trélazéenne

Ecole maternelle Jean Jaurès

Depuis maintenant plusieurs semaines, un sujet fait l’actualité : celui de l’école Jean Jaurès. Comme nous le rappelions lors du Conseil municipal de décembre, le 18 décembre 2015, il y a maintenant plus de 3 ans, nous vous interrogions ainsi : « ... à la lecture (rapide) du PPI, nous avons noté que des dépenses étaient prévues pour plusieurs écoles, mais qu'aucune n'était par contre notée pour l'école Jean Jaurès, rue de Bel-Air. Nous avons entendu, ici ou là, des bruits autour d'une possible fermeture de cette école... Nous profitons de l'occasion pour vous demander ce qu'il en est et je ne doute pas que vous nous rassuriez sur ce point... ».

En réponse, vous précisiez alors une fermeture discutée et programmée pour la rentrée 2018/2019. A la lecture des articles traitant de la situation, il semble que les premiers intéressés n’aient pas ce sentiment. C’est aussi ce qu’ils nous ont souligné lors de plusieurs rencontres.

Compte tenu des crispations, il est essentiel de créer les conditions d’une sortie par le haut. Nous vous proposions pour ce faire, lors du CM de décembre dernier, l’inscription de ce sujet au débat d’une séance de notre assemblée. Chacun d’entre nous s’accordera pour dire que la fermeture d’une école n’est pas une décision banale. Il est inconcevable que la représentation municipale ne soit pas sollicitée pour en débattre. Il serait même indispensable à nos yeux, et au regard de l’émotion soulevée par cette question, de prévoir un moment, lors de cette séance, avec ouverture du débat au public.

Une chose est certaine : les idées préconçues ne font jamais bon ménage avec les réalités pédagogiques. A l’heure où les dédoublements et les faibles effectifs sont vantés (à juste titre !) par le gouvernement, je pense que nous ne pourrons pas nous contenter les uns et les autres de partir de préalables comptables simplistes (faible effectif global de l’école, nécessité d’investissements pour la remise aux normes des bâtiments) pour justifier la fermeture. Il y a besoin que les arguments des uns et des autres soient posés clairement afin que la décision finale soient la plus éclairée possible. D’autant qu’il apparaît clairement que les usagers de l’école se sentent bien dans cette école… Je crois que c’est un sentiment que nous avons tous partagés lorsque nous les avons rencontrés.

Nous renouvelons donc notre demande que chacun aura à coeur de soutenir, nous en sommes sûrs, tant la question de l’école est centrale.

Délibération n°6 : Budget principal - Reprise des résultats et affectation des résultats au budget 2019

Votre présentation du dernier exercice obéit toujours à la même logique de communication. Vous présentez les éléments budgétaires en partant des recettes/dépenses de fonctionnement et vous pointez ce qu'il reste comme épargne de gestion (de CA à CA : 4,502 millions d'euros pour 2017 et 4,765 pour 2018), cela vous permettant de parler de « bonne gestion » et d'une situation favorable pour financer les investissements. Mais, nous le répétons, les recettes/dépenses de fonctionnement ne constituent pas la base de vos constructions budgétaires. La base de votre construction, ce sont les frais de remboursement de capital très élevés (1,986 million d'€ pour 2018), les intérêts (1,279 million d'€ pour 2018) auxquels il faut ajouter les frais financiers (le tout pour un total de 3, 268 millions d’€ pour 2018 et la même chose pour les années à venir !). En réalité, c’est cette somme qui vous impose donc obligatoirement, et avant même d'avoir dépensé un seul centime, de générer une importante épargne de gestion ! Comme nous le disions lors du DOB et du budget, cela vous conduit notamment à contraindre les dépenses de fonctionnement considérées comme les marges d'ajustement de votre stratégie globale de Ville-Evénement reposant sur les investissements lourds réalisés par le passé. Nous continuons de penser qu’il faut développer les services publics sur notre commune. Nous savons que cela a nécessairement un coût, ce qui implique de changer de logique et de mobiliser des moyens en terme de fonctionnement. L’affectation des résultats dans la délibération n°6 obéit à votre logique et nous vous l’avons maintes fois dit : nous nous y opposons.

Délibération n°13 : Participation de la Ville de Trélazé au financement du Festival de Trélazé 2019

Concernant la participation de la Ville au financement du Festival, force est de constater qu’il coûte toujours plus cher ! Chaque année, la majorité nous dit : « C’est le maximum ! On n’ira pas plus haut ! ». Et nous y allons pourtant. Des 450 000 euros prévus en 2017, nous sommes passés à 596 000 euros pour 2018 et là, pour 2019, c’est 650 000 euros ! Lors des débats sur le budget primitif (il y a quelques mois), nous disions ne pas oser penser que l’évolution à la hausse se poursuive. Nous souhaitions aussi voir le Festival être repensé. Bien sûr, la question de son coût est un élément, pour nous, à intégrer dans la réflexion globale sur son avenir et sa nature. Nous aurions vu d’un très bon œil que les sommes allouées diminuent pour revenir aux 450 000 euros, voir moins.
Le signal politique que vous envoyez est très clair et nous le déplorons !

aucun commentaire

Fil des commentaires de ce billet

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.lgt.lautre.net/index.php?trackback/106