31janv. 2024

InfoTAE n°9

Vous trouverez dans vos boîtes aux lettres d'ici quelques jours le dernier numéro d'InfoTAE, le journal des élu.e.s d'opposition. Edité dans un nouveau format, il se veut plus aéré.
Cliquez sur l'image pour le télécharger.
Bonne lecture.

24juin 2023

InfoTAE n°8 - Juin 2023 -

Voici le n°8 d'InfoTAE actuellement distribué dans toutes les boîtes aux lettres trélazéennes ...

Bonne lecture (cliquer sur l'image pour télécharger).

TAE-juin2023.png, juin 2023

22mars 2023

Conseil municipal du 20 mars 2023.

Pour protester contre les manœuvres autoritaires du Maire, les élu-e-s TAE (Trélazéen-ne-s Agissons Ensemble) ont volontairement refusé de participer aux débats afin de monter ce que pourrait devenir le conseil municipal : une simple chambre d'enregistrement.
Veuillez trouver ci-dessous l'article publié aujourd'hui dans le Courrier de l'Ouest ainsi que la déclaration intégrale faite par Julien Fagault aux noms des élu-e-s TAE (cliquer sur les images pour lire).

CO-220320233.png, mars 2023

intervention sur les PV.png, mars 2023

12févr. 2023

InfoTAE n°7 - Février 2023 -

Voici le n°7 d'InfoTAE actuellement distribué dans toutes les boîtes aux lettres trélazéennes ...

Bonne lecture (cliquer sur l'image pour télécharger).

InfoTAE-fevrier2023.png, févr. 2023

02nov. 2022

Conférence de presse des élu-e-s TAE

Article publié dans le Courrier de l'Ouest du 1er novembre 2022 (cliquez sur l'image pour agrandir) :



Voici l'intégralité du texte remis à la presse :

« je ne polémiquerai pas ! ». Cette phrase, répétée comme un slogan par L. Naham lui sert à masquer une toute autre réalité. Il se complait dans la polémique. Pourquoi nous direz-vous ? Parce qu'elle lui évite de débattre des sujets de fond !

Petite rétrospective :

  • en 2020, suite aux élections municipales, il a été à la manœuvre pour réduire des deux tiers l’espace réservé à l’opposition dans le bulletin municipal.
  • À cette même période, il a défendu bec et ongles la nouvelle organisation municipale supprimant l’essentiel des commissions et groupes de travail. Vidées de leurs sens, les deux seules commissions qui ont survécues en sont réduite à examiner l’ordre du jour du conseil municipal suivant et ne dure plus qu’une trentaine de minutes !
  • Suite à la démission de M. Goua, il s’impose aux Trélazéens comme Maire après de grandes manœuvres dans la majorité municipale.
  • Depuis, sans doute obéissant à une consigne du Maire, plus aucune réponse ou commentaire suite à nos interventions ou questions ! Seulement un « nous prenons acte ! ».
  • En introduction du conseil municipal du 17 octobre 2022, il annonce de manière unilatérale que dorénavant « il n’y aura plus qu’une seule intervention possible par groupe et par délibération » ! Cela, en complète contradiction avec le règlement intérieur, et surtout avec les principes démocratiques. Les élu-e-s de la majorité étaient-ils informés ? Partagent-ils cette décision ?
  • Enfin, L. Naham a tristement innové lors de ce conseil municipal : c’est la première fois qu’à Trélazé un Maire coupe le micro à un conseiller municipal qui demande la parole (G. Ernoult).


Le Maire explique, notamment, que son objectif est la sérénité du conseil municipal. Sûr que si plus rien n’est discuté au conseil municipal les occasions de ne pas être d’accord vont se faire rares ! Mais enfin, ce serait considérer que tous les trélazéens sont d’accords avec la majorité municipale et donc le conseil n’aurait plus qu’à approuver !

Rappelons qu’en 2020, la majorité a gagné de justesse avec son plus petit score depuis 1995 (54%). On peut donc dire que les Trélazéens sont bien partagés, et que le rapport des forces au sein du conseil municipal, du fait de la réglementation, n’est pas représentatif. Le débat n’est donc pas que légitime, il est nécessaire. D’ailleurs, malgré les désaccords que nous avons pu avoir, chacun-e-s des élu-e-s s’accordaient, depuis plusieurs mandats, pour reconnaître la qualité des débats, même s’ils étaient parfois vifs. Mais c’est la vie !

Nous exigeons donc que toutes ces règles soient revues :

* Redonner sa place à l’opposition dans le bulletin municipal.
* Recréer des commissions municipales dignes de ce nom.
* Que M. Naham annonce renoncer à sa volonté de bâillonner les élus.

Si M. Naham espère pouvoir empêcher le débat au sein du conseil municipal, il ne pourra l’empêcher dans la ville.
Nous donnons rendez-vous aux Trélazéen-ne-s le 9 novembre 2022, à 19h00, salle de la Maraichère pour un échange sur la situation de la ville.

27oct. 2022

InfoTAE n°6 - Octobre 2022 -

Voici le n°6 d'InfoTAE actuellement distribué dans toutes les boîtes aux lettres trélazéennes ...

Bonne lecture (cliquer sur l'image pour télécharger).

Et un rendez-vous : réunion d'échanges le 9 novembre 2022 - 19h00 - Salle de la Maraîchère -

06juin 2022

Situation de l’AJAC.

Communiqué de presse. Trélazéen-ne-s, Agissons Ensemble

Comme nous l’avons déjà pointé à plusieurs reprises, la situation sociale et le climat dans de nombreux quartiers de notre commune imposent de mobiliser tous les moyens possibles. Tous les acteurs, sans exclusive et sans ostracisme, doivent être mis en situation de s’impliquer. Les associations existantes, toutes les associations, doivent pouvoir agir. L’AJAC est largement reconnue depuis les années 1990 par les habitants du QPV – Quartier Politique de la Ville - (et notamment les jeunes, filles et garçons !), par les Trélazéens et au-delà. Son ancrage et son utilité sont indiscutables. Nous le répétons, il ne s’agit pas ici d’agir en faveur des intérêts particuliers des uns ou des autres mais de créer les conditions pour que chacun puisse, dans le respect de son autonomie et de sa liberté d’action, agir de manière cohérente au service des habitants.

La démarche engagée par un ancien adjoint de Marc Goua ayant été désavouée par la justice, l’heure est maintenant venue de retrouver le sens de l’intérêt général.

Bien entendu, donner les moyens à l’AJAC d’être utile ne veut pas dire empêcher les autres associations présentes d’en faire de même. Par contre, il nous apparaît contre-productif de stigmatiser une association reconnue telle que l’AJAC et de la mettre hors-jeu.

La situation sur la Ville impose des réponses à la hauteur des enjeux.

Or que se passe-t-il aujourd’hui ?

Après :

  • que la ville ait perdu le procès pour non versement du solde d’une subvention due qui a conduit l’AJAC à licencier ses salariés,
  • lui avoir supprimé les subventions de fonctionnement en 2022,

aujourd’hui le Président du Centre Communal d’Action Sociale, Monsieur Naham, va supprimer l’accès du local destiné jusqu’à ce jour à l’AJAC sous prétexte que l’AJAC ne fonctionne plus comme précédemment.

VOILA comment la majorité municipale opère pour rendre inopérante une Association qui ne lui convient plus ; c’est de ce même procédé qu’elle a usé pour d’autres associations pour les faire disparaître.

Où est le respect du monde Associatif ? Décidément les élus de la majorité municipale ont un véritable problème avec la démocratie ?

A plusieurs reprises nous sommes intervenus pour proposer que l’AJAC continue à contribuer au bien vivre ensemble dans ce quartier.
Nos deux élues siégeant au Centre Communal d’Action Sociale ont voté contre la proposition de Monsieur Naham de mettre fin à la convention d’utilisation de ces locaux.

En réponse, Monsieur Naham enverra un HUISSIER pour constater que ces locaux ne sont pas utilisés !!!

Les élu.e.s TAE B.Battais, G.Ernoult, M.Canevet, J.-F. Garcia, G.Thépin, C.Cadot et F.Redissi

27avr. 2022

Déclaration des élu-e-s TAE suite aux résultats du second tour de l'élection présidentielle.


Déclaration TAE Conseil municipal – 25 avril 2022

En premier lieu, nous voulions exprimer avec force notre satisfaction d’avoir vu le RN de Marine Le Pen être battu hier. Individuellement et par l’intermédiaire de nos organisations politiques, nous avons une nouvelle fois fait part, lors de cette campagne, de notre engagement contre l’extrême droite et ses projets dangereux contre la démocratie, contre la République, contre ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, contre aussi ses principes fondamentaux.

Malgré toutes les entreprises de banalisation et de dédiabolisation, Marine Le Pen est, reste et restera d’extrême droite ! C’est justement pour cela qu’ E. Zemmour l’a finalement soutenu. Elle a le même logiciel que Poutine, Orban, Salivini et autre Bolsonaro…

Pour nous, et comme le soulignait Patrick Le Hyaric il y a quelques jours, il n’est pas question de laisser les tenants de la guerre identitaire, de la préférence nationale, de l’abolition du droit du sol, de la disparition des lois antiracistes, de la remigration et de ses charters, du capitalo-nationalisme et son cortège de concurrence des travailleurs entre eux, de service aux plus fortunés, d’un coup de force constitutionnel caché sous les atours de la démocratie, prendre les leviers de l’État.

L’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, intégré sur proposition des forces de la Résistance dans le préambule de la Constitution, est un bien commun du peuple français en son entier. Il proclame notamment l’égalité sans distinction d’origine, de condition, de naissance, de croyance, d’apparence, de sexe et de genre. C’est ce que veut torpiller la candidate d’extrême-droite avec son projet de « priorité nationale ». À force de semer depuis des années, les graines de la division, de la haine de l’autre… À force de fustiger les quartiers populaires, les musulmans et les privés d’emploi… À force de fermer la porte aux jeunes du Moyen-Orient fuyant les guerres, aux Africains fuyant la famine et le terrorisme… À force de mener campagne pour des lois « séparatistes »… À force de banaliser le parti d’extrême-droite, au point de ne plus le classer ainsi, le ministre de l’Intérieur, issu de la « Sarkosie », la trouvant même « trop molle », un boulevard a été ouvert à la candidate de l’extrême-droite, fasciste, raciste, xénophobe, homophobe, antisémite, clientéliste, nationale-libérale, nationale-capitaliste.

Le principe de laïcité chez elle est instrumentalisé. Il n’est pas conçu comme un droit ou une liberté. Elle le détourne pour en faire un moyen de contrôle de la société et d’une chape de sécurité culturelle et identitaire contre une religion : la religion musulmane.

Ceux qui depuis des années banalisent l’extrême-droite à des fins électorales portent une lourde responsabilité. Le fascisme n’est pas banalisable ! Et celles et ceux qui hier, aujourd’hui et demain, croient utiliser un bulletin Le Pen pour se faire entendre préparent leur propre étouffement.

Oui, avec de telles menaces, la République est au bord de l’abîme. Dire non au fascisme en utilisant le seul bulletin disponible hier était donc pour nous de notre responsabilité.

Mais pour être tout à fait clair : en utilisant hier ce bulletin de vote « Macron », il n’était pas question pour nous d’approuver la retraite à 65 ans, la conditionnalité du RSA à un travail forcé, la mise en concurrence des écoles au sein d’une même ville, les nouveaux cadeaux envisagés pour le capital sous le doux mot « d’impôts de production », l’entaille de la sécurité sociale et une nouvelle austérité sous couvert de paiement d’une dette qui ne profite qu’aux fonds financiers. Ce n’était pas un vote pour E. Macron mais contre le « lepéno-zemmourisme ».

Nous avons donc utilisé le bulletin « Macron » mais nous l’avons fait sans aucune concession à l’égard du président sortant ! Nous ne nous faisons aucune illusion sur E. Macron. Pendant cinq ans, nous n’avons cessé de combattre ses politiques, y compris ici au sein du CM et restons convaincus que seul un rapport de force suffisant, dans la rue comme dans les institutions, pourra le faire reculer.

Notre intervention ce soir dépasse, nous le savons, largement le cadre des questions que nous sommes traditionnellement amenées à traiter dans nos affaires municipales. Mais Trélazé, même avec une identité forte, même avec cette tradition ouvrière et de gauche, n’est pas un village gaulois à l’écart des tendances et des enjeux nationaux. J’en prends pour preuve les résultats électoraux des 10 et 24 avril. Entre 2017 et hier, Emmanuel Macron a perdu 177 voix et presque 10 % pendant de Marine Le Pen a gagné 708 voix et 10 %. Quand à l’analyse par quartiers, nous avons des sujets d’inquiétude devant nous puisqu’elle monte jusqu’à 38 % dans un de nos quartiers, la Quantinière et plafonne très souvent au-delà des 30 %. Ce n’était pas l’habitude à Trélazé.

Lors des débats budgétaires notamment, nous avons, vous et nous, l’occasion de revenir sur le contexte national et de mettre nos analyses et propositions en perspective. Ce fut le cas à propos de la pandémie et de la crise de l’hôpital public ou du système de santé en France en proie depuis plusieurs années des politiques d’austérité. Ce fut aussi le cas à propos de nos vives et légitimes inquiétudes vis-à-vis de la politique gouvernementale et de ses conséquences sur les collectivités locales ou les moyens dont elles disposent (et disposeront) pour mener à bien leurs missions. A plusieurs reprises enfin, lors des dernières années, nous avons de notre côté pointé nos inquiétudes relatives aux dotations d’État, à la mise sous tutelle des collectivités locales, à la question de la taxe d’habitation ou enfin aux contrats Cahors, au rejet des amendements relatifs à la politique de la Ville, au rapport Borloo, aux saignées dans le monde du sport… Nous avons échangé fréquemment sur ces points, ici, lors de commissions ou de discussions plus informelles au dehors.

Jamais, E. Macron n’a voulu tirer les leçons des conditions de son élection, imposant sans vergogne violence sociale, autoritarisme, mépris des citoyens et celui des corps intermédiaires. Jamais, il n’a voulu admettre que 73 % de celles et ceux qui se sont rendus aux urnes ont voté contre lui, et qu’il est pour une large part comptable du fort taux d’abstention.

C’est un immense cri de colère sur fond d’usure démocratique qui s’est exprimé, notamment le dimanche 10 avril 2022. Contrairement à d’autres périodes, le candidat-président ne pouvait pas compter sur un autre candidat républicain pour sceller un compromis en vue d’une majorité de second tour. Une fois encore, c’est aux électeurs de gauche et écologistes qu’il a été demandé d’être responsables pour deux, au service de la République. Ils ont eu la responsabilité de conjurer le pire.

Si, comme beaucoup, nous avons donc poussé un « ouf de soulagement » hier soir, la menace fasciste n’est pas derrière nous. D’élection présidentielle en élection présidentielle, l’extrême droite progresse. Jamais elle n’a été, sous la Ve République, aussi proche du pouvoir. Loin donc d’être un accident électoral, cette séquence appelle des réponses à la hauteur des dangers existants, des réponses pour, non seulement faire face aux fractures, aux tensions, aux inégalités profondes qui traversent notre société mais aussi pour sortir de l’enfermement politique de nos concitoyens dans un système unique, sans autre perspective de rupture et de transformations sociales, démocratiques, écologiques, féministes.

Notre diversité politique, notre appartenance à diverses forces politiques de gauche, écologistes et citoyenne nous amènent à appeler à une triple mobilisation donc : mobilisation pour battre Le Pen donc mais aussi une mobilisation sociale et une mobilisation unitaire pour porter l’espoir d’une majorité de gauche à l’Assemblée nationale en juin prochain. La société, le peuple, les créateurs ont l’impérieux devoir d’inventer et de se mobiliser dans l’unité.

Sur Trélazé comme ailleurs, les électeurs de gauche aspirent à d’autres politiques que celles menées depuis des années. C’est le cas de tous ceux qui, dans leur diversité, ont porté leurs voix, le 10 avril dernier, sur J.-L. Mélenchon, Y. Jadot, F. Roussel, A. Hidalgo, Ph. Poutou ou N. Arthaud. Chaque électeur, qu’il ait voté pour ses convictions et/ou par calcul électoral doit être respecté car chaque expression est légitime. La gauche et les écologistes ne doivent pas se perdre en invectives stériles, en postures hégémoniques ou revanchardes. Toutes ces attitudes seront contre-productives, non seulement pour toute la gauche mais aussi et surtout pour tous ces gens qui aspirent légitimement à vivre mieux dans un avenir très proche, à choisir une voie de transformation sociale et de progrès à vocation majoritaire. Il est donc impératif de dépasser les clivages et les accusations infondées pour faire prévaloir ce qui nous rassemble.

Pour ce faire et pour qu’il y ait un débouché politique à la situation politique que nous traversons, n’oublions pas qu’il y aura « un troisième tour » avec les Législatives en Juin. Dès aujourd’hui, il convient donc de créer les conditions pour que la gauche l’emporte dans un maximum de circonscriptions.

Si le préalable était bien évidemment d’écarter le danger fasciste le 24 avril prochain, il revient donc à toutes (!) les forces de gauche et écologistes de prendre dès à présent leurs responsabilités pour ces Législatives. En parallèle, nous soutiendrons toutes les démarches visant à permettre le développement d’un mouvement social exigeant d’ambitieuses mesures économiques, environnementales, sociales, sociétales… Les manifestations du 1er mai seront en cela un moment important. Il appartient aussi aux forces de gauche et écologistes d’amplifier la tendance observée lors du premier tour des Présidentielles pour la gauche (dont le résultat total augmente de 4,27 points par rapport à 2017 et s’établit à près de 32 %) en allant notamment convaincre les millions d’abstentionnistes qu’une autre politique est possible. Il leur appartient enfin de travailler ensemble, à partir de leurs projets respectifs pour se rassembler autour d’engagements communs et dans le respect de chacune des composantes, de garantir le soutien aux députés de gauche sortants, et de faire élire le plus grand nombre de députés de gauche en visant l’obtention d’une majorité de gauche à l’Assemblée.

A toutes les échelles, les élus que nous sommes se mobiliseront. Nous contribuerons et soutiendrons ce qui permettra de faire passer l’emploi d’abord et l’émancipation humaine, le travail avant le capital et les dividendes, obtenir l’augmentation des salaires, des retraites et du pouvoir d’achat, rebâtir une République sociale, laïque et universaliste, forte contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme, agir face à l’urgence climatique et pour la souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire de notre pays, faire grandir une voix indépendante de la France pour la paix et la coopération en Europe et dans le monde.

A nos yeux, ces exigences appellent une mobilisation à toutes les échelles d’intervention (de l’international au local). Et si nous sommes bien conscients qu’ elles ne pourront pas se concrétiser seulement à partir de notre action locale, cette dernière par nos initiatives, pourra y contribuer dans de nombreux domaines.

23janv. 2022

Conseil municipal du 19 janvier 2022 ...

Intervention de B. Battais au nom des élu-e-s TAE :

Depuis votre installation dans le fauteuil de maire, nous percevons bien tous les efforts faits pour changer de ton et apparaître comme un « homme nouveau », après (tout de même!) 14 années comme adjoint. Votre insistance à parler des « nouvelles pratiques » que vous mettriez en œuvre nous amènent à quelques réflexions.

Cela sous-entend que sous le « règne » de M. Goua, le fonctionnement manquait pour le moins d’ouverture. Nous, nous en étions convaincus et nous n’avons eu de cesse de le dire et de le dénoncer.
Mais vous ? Vous nous surprenez car nous n’avons jamais entendu personne, dans la majorité municipale, s’en indigner jusque là. Bien au contraire, ce fût plutôt à celui ou celle qui allait montrer la plus grande allégeance ou fidélité. Et dire que vous (Lamine Naham), vous étiez en première ligne pour cela est peu dire... notamment depuis 2020 et l’installation de cette nouvelle équipe majoritaire bien mal élue.

C’est en effet vous qui, dès le CM du 9 juin 2020, déclariez, en confondant volontairement « municipalité » et « majorité » à propos de notre éviction du CTP et du CHSCT : « Dans ces instances, j’ai envie d’avoir des élus sur lesquels je peux m’appuyer pour mettre en œuvre la politique de l’équipe majoritaire (…). La gestion des ressources humaines nécessite un vrai débat politique – je souhaite l’assumer mais avec la majorité municipale (…). Il y a un choix politique assumé en proposant cette composition du CT et du CHSCT (...) ».

Ainsi, alors que vous avez annoncé poursuivre l’œuvre de M.Goua (Véronique Pineau l’a aussi dit lors de sa déclaration au dernier CM), il nous semble un peu trop facile de vouloir balayer le passé aussi facilement. Personne n’était responsable de rien, personne n’était au courant de rien, en particulier les adjoints ! Entre la récente actualité (audience, CRC...), le « mandat de trop » et la dénonciation de pratiques très centralisées au sein de la majorité, voilà M. Goua bien chargé pour vous dédouaner à bon compte d’un bilan dont vous êtes, tous, collectivement comptables ! Et vous, Lamine Naham, encore plus que les autres puisque vous êtes l’adjoint aux Finances de la ville depuis 2008. Donc, malgré tous les efforts que vous faites, vous restez et resterez « l’homme du passif » et c’est bien pour cela que nous restons convaincus que seuls de nouvelles élections auraient permis de remettre les compteurs à zéro !

Ceci étant dit, nous sommes pragmatiques et nous prenons acte de vos déclarations et de la volonté exprimée. Pour autant, parce que nous ne sommes ni naïfs ni amnésiques, vous nous permettrez de prendre notre temps et de juger sur pièces dans les mois qui vont venir.

Nous prenons donc aussi acte des propositions faites pour permettre notre retour (!) dans les instances (CTP et CHS). Mais nous ne nous en contenterons pas.

Sur la question des moyens attribués à la minorité (et des indemnités), nous notons bien le geste « symbolique » qui est proposé (19,45€ par mois!). Mais franchement, et nous l’avons dit en commission, cela ne correspond à aucune réalité ! Je vous le dis, cette proposition a même été ressentie par certains d’entre nous comme indécente, voire une provocation ! Vous vous en défendrez naturellement dans quelques minutes mais je suis aussi persuadé que vous savez quel est notre engagement dans la vie politique locale, le temps et le travail que cela représente.

Que cela soit clair pour tous : nous ne nous engageons pas ici-même au sein du CM pour obtenir des indemnités personnelles mais nous le faisons avec conviction pour notre ville et ses habitants (ce qui suppose par contre des moyens matériels). Nous préférons continuer de le faire complètement bénévolement sans cette indemnité. Aussi, et même si nous entendons vos arguments et le fait que cela se fait ailleurs, refuserons-nous cette indemnité qui, non seulement, ne permet en aucune manière de couvrir les frais engendrés par notre travail, mais pire, qui pourrait envoyer le message que nous ne faisons pas grand-chose. Franchement, ce n’est pas à la hauteur des enjeux, ici et ailleurs. Si la ville ne peut pas régler, à elle seule, la question du statut de l’élu (rappelons quand même que dans la majorité municipale, il y a des militants politiques de partis qui ont été ou sont encore au pouvoir et que cette question n’avance pas!), elle ne doit pas apporter des réponses caricaturales.

De notre point de vue, si nous souhaitons mettre en œuvre de nouvelles pratiques, il faut :

  • revoir le règlement intérieur du conseil municipal et notamment les règles d’expression dans InfoVille
  • recréer des commissions municipales dignes de ce nom
  • repenser les commissions extra-municipales enfin débarrassées du corset de « la clause de confidentialité » (et donc les repenser depuis le départ puisque certains ont refusé d’y siéger ou de les présider à cause de celle-ci)
  • donner les moyens matériels à la minorité de travailler (local digne de ce nom en mairie doté de matériel informatique, etc.).


Comme nous l’avons déjà indiqué, nous sommes collectivement tout à fait disposés et disponibles pour rencontrer la majorité afin d’échanger et construire un mode de fonctionnement qui, sur le fond, ne changera pas grand-chose sur nos divergences mais qui pourrait permettre à chacun de s’exprimer démocratiquement dans l’intérêt des Trélazéens.

09janv. 2022

Election du nouveau Maire le 8 janvier 2022 ...

Suite à la démission de M. Goua, le conseil municipal a été convoqué pour élire un nouveau Maire. Veuillez trouver ci-dessous la déclaration faite au nom des élu-e-s TAE par Boris Battais.

TAE – Conseil municipal du 8 janvier 2022

Chèr-e-s collègues,

Sans surprise, nous nous opposerons aux diverses candidatures lors des élections des nouveaux maire et adjoints. Je prendrai quelques minutes pour rappeler notre position et les raisons de notre choix.

Bien entendu, l’annonce de la démission de Marc Goua, début décembre, au lendemain de sa comparution pour favoritisme, a été un coup de tonnerre dans la vie politique locale.

Sur ce point, nous avons pu lire de nombreuses choses, dans la presse, sur les réseaux sociaux et dire que cela a nourri de nombreuses discussions sur la commune est peu dire.

De notre côté, nous avons eu l’occasion de faire part de notre exigence de voir de nouvelles élections être organisées sur Trélazé.

Si elle implique donc, à nos yeux, obligatoirement de retourner devant les urnes, cette situation est en fait révélatrice de ce qu’a toujours été votre majorité : celle d’un homme, Marc Goua. Une majorité qui a bien mal gagné les dernières municipales mais qui les a gagnées sur la figure de sa tête de liste. Vos électeurs ont en effet voté « Goua » en 2020 (et non pour une liste). En témoignent d’ailleurs vos documents de campagne d’alors hyper-centrés sur sa personne, lui (Marc Goua) qui déclarait alors dans le OF (du 4 décembre 2019) « Partir au bout de deux ans serait un non-respect des électeurs ». 

Et bien, deux ans après, nous y sommes…

En plus des récentes affaires judiciaires, les rapports de la chambre régionale des comptes qui étrillent la gestion de la Ville et de l’Aréna ont clairement atteint la légitimité de toute la majorité : fiabilité des comptes à améliorer sur de nombreux points, anomalies relevées dans les marchés publics, (…) dans les subventions versées, comptes insincères (…) qui présentent des risques juridiques et financiers très importants pour la commune, déficit de transparence en matière d’achat, choix de procédures pouvant être inopportuns voire irréguliers, exécution des contrats peu rigoureuse, opérations de mécénats qui comportent des risques pour la commune, prises en charge qui contreviennent aux règles d’équilibre des SPIC, réalité très critique de situation financière de l’Aréna et modèle économique non viable... Et j’en passe…

Ces éléments (parmi d’autres) contenus dans les rapports de la CRC s’ajoutent aux décisions passées des tribunaux concernant le budget 2015, l’annulation de la délibération par laquelle la majorité précédente de TV s’était attribuée des avantages en nature à hauteur de 7000 euros ou encore vos manœuvres pour faire disparaître des associations qui voulaient rester indépendantes.

Certes, tous ces éléments auront fini par pousser M.Goua vers la sortie. Nous avons déjà dénoncé le fait que son statut de « fusible » s’avérait bien confortable pour l’ensemble des équipes qui l’ont soutenu toutes ces années dans cette fuite en avant, une fuite en avant qui a conduit à une surenchère d’opérations toutes plus coûteuses les unes que les autres (constructions, communication, etc.) dans le cadre de la Ville-événement. Ce départ ne saurait à lui seul effacer les ardoises et garantir à ceux qui l’ont soutenu une probité retrouvée.

Au vu de l’actualité, la nécessité de repasser devant les électeurs nous est donc apparue comme une évidence. Nous savons que beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens ont perçu les choses comme nous.

Au lieu de cela, comme s’il ne s’était rien passé ces dernières semaines, nous assistons à de grandes manœuvres au sein de votre équipe aboutissant à remplacer M. Goua par l’un de ses adjoints (et pas n’importe lequel !) L.Naham, l’adjoint aux Finances depuis 2008 qui, depuis de longues années, l’accompagne, signe les mandats, justifie et défend bec et ongles cette ligne politique.

A vous entendre, il n’y a aucun problème… Tout le monde se trompe, y compris les juges de la CRC. Personne ne sait lire, ni nous, ni les journalistes, ni même les citoyens… Et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… Et bien, dans ce cas, pourquoi avez-vous refusé de vous représenter devant les Trélazéens ?

En réalité, la réponse est limpide et chacun en est ici bien conscient…

Et comme si cela ne suffisait pas, et si nos informations « officieuses » sont justes (car nous sommes amenés à nous contenter de cela tant ce fut le silence radio de votre côté et qu’il nous faut attendre ce jour pour ouvrir « la pochette surprise » de la majorité municipale), il semblerait que le représentant local de LREM accéderait à un poste d’adjoint.

Nous avons dénoncé à de multiples reprises le ralliement de Marc Goua à la macronie en 2017 sans que cela ne fasse sourcilier certains de ses adjoints ou conseillers membres du PS. Aujourd’hui, entre les membres du PS plus ou moins Macron-compatibles et les macronistes avérés, tous se présentent comme les héritiers du maître Marc Goua... Et dire que vous vous étonnez encore que nos concitoyennes et concitoyens se détournent de la politique et des urnes !

En tout cas, une autre chose est sûre : voir S. Boussion, le marcheur, devenir adjoint au maire serait dans doute perçu très positivement par la droite angevine et les plus hautes instances d’ALM…La ficelle est bien grosse.

Pour les élu.e.s de gauche que nous nous sommes, cette seconde candidature est toute aussi inacceptable. Nous nous y opposerons aussi.

Certes, vous êtes aujourd’hui dans la légalité en organisant cette séance mais, en vérité, vous êtes devenus complètement illégitimes. Celui qui sortira Maire de cette salle ne sera le maire que de ses propres soutiens au sein du CM…

Vous dites « respecter les urnes » de 2020 en agissant ainsi. Nous pensons, qu’au vu de l’actualité, la seule manière de respecter les électrices et les électeurs Trélazéens de 2022 (!) aurait été d’organiser de nouvelles élections afin de redonner une légitimité indiscutable à la future équipe (quelle qu’elle soit), de mettre les choses à plat pour se tourner vers un avenir construit collectivement dans l’intérêt des Trélazéens.

Je vous remercie.

03nov. 2021

Suite à une vidéo accusant M. Goua, voici une déclaration des élu-e-s TAE ...


TAE – Communiqué de presse
2 novembre 2021

Cela fait maintenant quelques temps que nous avons été contactés par la presse locale au sujet de vidéos circulant sur les réseaux sociaux. Nous avons toujours fait preuve de retenue et de responsabilité.

Depuis quelques heures, une nouvelle vidéo circule, mettant de nombreux éléments sur la place publique. En effet, à l’heure actuelle, plusieurs milliers de vues ont été constatées sur les différents réseaux sociaux.

Les accusations portées imposent clairement que la justice s’en saisisse le plus tôt possible et fasse toute la lumière sur l’ensemble des éléments évoqués.

Laisser les choses en l’état risquerait fortement d’alimenter un climat déjà inquiétant et laisserait la porte ouverte à toutes les dérives pouvant mettre en danger la démocratie.

Trélazé et ses habitants méritent que toute la vérité soit faite sur l’ensemble des questions.

Les élu.e.s TAE

27oct. 2021

Qu'en est-il de la démocratie à Trélazé ?

Suite à l'incident du conseil municipal du 18 novembre, les élu-e-s de "Trélazéen-ne-s Agissons Ensemble" (TAE) ont tenu une conférence de presse sur la question de la vie démocratique à Trélazé.

Voici l'article du Courrier d l'Ouest de ce jour (cliquez sur l'image).


Pour celles et ceux qui souhaitent lire l'intégralité du texte (cliquez sur l'image) :

19oct. 2021

InfoTAE n°4

Cliquez sur l'image pour le télécharger ;-)

15juil. 2021

TAE – Communiqué de presse - 12 juillet 2021

Veuillez trouver ci-dessous le communiqué de presse fait par TAE publié dans le Courrier de l'Ouest du 14 juillet 2021 (cliquer sur l'image pour agrandir).

25mai 2021

Lettre ouverte à M. le Préfet de Maine & Loire - situation sur la ville de Trélazé - Elu-e-s TAE

Monsieur le Préfet,

Nous nous permettons de vous adresser ce courrier au sujet de ce qui est pudiquement appelé des « incivilités » : rodéos urbains, feux de véhicules, tirs de feux d’artifice… Vous êtes bien évidemment informé par vos services de tels actes sur notre commune.

De nombreux habitants de Trélazé font part de leur exaspération, ce qui ne manque pas de dégrader sérieusement le climat sur la ville et en particulier dans certains quartiers. En plus du bruit occasionné, cela s’accompagne souvent de risques, pour ceux qui y participent comme pour les habitants ou les passants circulant à pieds, en vélo ou en voiture. Des drames risquent de se produire.

Si l’exaspération est donc forte, elle est souvent bien mauvaise conseillère !

Nous savons que les solutions ne sont pas simples mais il s’agit ici de comportements reconnus comme des délits mettanten danger la sécurité d’autrui et nuisant à la tranquillité publique de chacun.e. La population qui subit ces troubles attend évidemment des autorités une prise en compte de ces actes et des réponses concrètes.

Cette problématique est fréquente dans de nombreuses villes, notamment populaires. Le Gouvernement a par exemple confié, il y a environ un an, à deux parlementaires une mission de réflexion afin d’améliorer un nouveau plan de lutte contre les rodéos urbains. Toutes ces questions avaient déjà été évoquées dans le rapport Borloo qui, malheureusement, n’a pas eu les suites attendues.

Localement, nous demandons depuis des mois à la majorité municipale de travailler ensemble sur les différents sujets liés à la politique de la ville. Une première rencontre entre élu.e.s a certes eu lieu mais il nous semble nécessaire d’aller plus loin. De notre point de vue, l’objectif d’un tel travail en commun est de faire régulièrement le point sur la situation et de tracer, de façon constructive, des perspectives pour l’ensemble des quartiers de la ville. Pour nous, ce « ensemble » impose de réunir non seulement les élu-e-s mais aussi tous les intervenants institutionnels et associatifs disponibles (sans choisir a priori les associations devant ou non être présentes). Cette demande peine à aboutir... Pire, des intervenants utiles et reconnus sont, comme vous le savez, actuellement empêchés d’agir comme ils le pourraient sur le terrain !

Nous souhaitons enfin qu’une attention particulière soit portée par la police nationale à notre commune. Cette situation pose de nouveau la question de la répartition des forces de police sur le territoire. Il s’agit là d’un thème fréquemment abordé par les citoyens lors de nos réunions publiques pendant la dernière campagne des Municipales. Or, les communes n’ont pas à se substituer à l’État en ce qui concerne ses missions régaliennes. Si nous restons particulièrement attachés à déployer tous les moyens possibles concernant l’aide à la jeunesse, la prévention et la médiation, nous considérons néanmoins qu’en parallèle, une annexe du commissariat de police, ouverte 7j/7j et 24h00/24h00, serait légitime à Trélazé.

Nous sommes bien évidemment disponibles pour réfléchir à ces questions avec vous et vos services.

Veuillez recevoir, Monsieur le Préfet, l’expression de nos respectueuses salutations.

Le groupe des élu-e-s « Trélazéen-ne-s, Agissons Ensemble » Boris Battais, Gilles Ernoult, Mylène Canevet, Jean-François Garcia Ghislaine Thépin, Claude Cadot et Fatiha Redissi

07mai 2021

InfoTAE n°3

Voici le n°3 d'InfoTAE.

Cliquez sur l'image pour le télécharger. Bonne Lecture ...

25avr. 2021

TAE – Communiqué de presse - 24 avril 2021

Vente de terrain :
la majorité obligée de reculer !

La municipalité a souhaité vendre à un particulier une parcelle publique de 414 m² (rue François Simon), à usage privatif de jardin alors que cette dernière, donnant pleinement sur la rue, était prévue comme espace public dans le permis de lotir.

Contrairement à ce qui nous a été affirmé lors de la commission d’urbanisme, les riverains n’en n’avaient nullement été informés. Nous avons défendu l’idée que cette parcelle devait rester dans le domaine public et demeurer accessible aux habitants pour leur permettre de se réunir ou de se divertir, en particulier les plus jeunes.

Associer les riverains à la réflexion sur l’utilité et le devenir de ce genre de parcelle est essentiel.

Cette vente était prévue de gré à gré avec un particulier, et pour un prix “plancher”. Puisque cela n’avait pas été fait, nous avons informé les riverains qui n’ont pas apprécié ce projet, et qui se sont portés à leur tour, candidats pour l’acquisition de cette parcelle afin : «...que nos enfants puissent continuer tout simplement à jouer en sécurité » ont-ils écrit au Maire.

Cette action conjointe a obligé la majorité à retirer une nouvelle fois cette délibération. L'intérêt privé ne doit pas se substituer à l'intérêt collectif.

Ce terrain ne doit donc pas être mis en vente et doit être conservé en l’état. Des terrains inutilisés par la ville, il y en a beaucoup. En suivant la logique de la majorité, il n'y aurait aucune raison qu'elle en refuse la vente à quiconque le souhaiterait. Et ce serait la grande braderie ! Notre ville et ses habitants méritent une bien meilleure gestion des biens communs.

Les élu-e-s TAE

13févr. 2021

Communiqué de TAE à propos de la folie des grandeurs du Maire !

Trélazéen-nes, Agissons Ensemble.
Communiqué

La folie des grandeurs !

La fuite en avant dans la politique de la « ville événement » atteint les limites de l’acceptable.
Quand les municipalités voisines ont limité leurs dépenses dans le cadre des vœux, M. Goua et sa majorité n’ont pu s’empêcher de vouloir, une nouvelle fois, en mettre plein la vue.
Quand la majorité des Maires de l’agglomération ont réalisé des enregistrements vidéos modestes, souvent dans leur mairie, M. Goua et sa majorité n’ont pu résister à faire une super production à l’Aréna. Et quelle super production !

  • Facturation sur 4 jours de mise à disposition (2 jours de montage, 1 jour d’exploitation et 1
  • jour de démontage) : 7 416 €
  • Mise à propre après utilisation – Covid-19 (Forfait nettoyage des espaces et matériel
  • utilisés après l’événement): 359 €
  • Réalisation et montage vidéo : 2 520 €
  • Enregistrement et captation (Vidéo, son et lumières) : 7 893,36 €


Soit un total de 18188,36 €

Il ne manquait plus que l’arrivée du Maire en hélicoptère et le film était racheté illico par les grands studios de cinéma !

Vous pourriez vous dire que c’est cher, mais que le Maire est généreux pour ses administrés. Et bien détrompez-vous. L’invitation qui a été envoyée aux élu-e-s pour leur demander de servir de figurants dans une Aréna totalement vide s’intitulait : enregistrement des vœux du maire aux institutionnels !

Soit disant qu’il fallait garder le cadre par respect aux institutionnels et partenaires ! Et dès que la situation sanitaire le permettra, un événement en présentiel sera organisé pour se « rattraper » ! Ben voyons ...

Devant le scepticisme général, des élu-e-s de la majorité ont osé sortir une arme fatale, celle de la solidarité. Toutes ces dépenses seraient un geste de solidarité envers le monde du spectacle ! Nous laisserons les professionnels concernés apprécier !

Le 7 janvier dernier, nous nous étions déjà insurgés contre le fait que les Trélazéen-ne-s aient été privés du concert « privé » de P. Bruel offert aux seuls partenaires. Rappelons que ce dernier a coûté la bagatelle de 66.000€ !
Faisons un petit calcul :

  • Vœux : 18 188 €
  • Concert privé : 66 000 €


Total : 84 118 €

Le montant total de ces deux opérations de communication est supérieur à celui des subventions aux associations culturelles proposé au vote du conseil municipal du 15 février 2021. Précisons que ces dernières proposent des activités à l’ensemble des trélazéen-ne-s et ce, toute l’année.
Cette politique de « la ville événement » coûte décidément bien cher !

Alors que chacun s’accorde à reconnaître que la crise sanitaire engendre une crise sociale sans précédent, ces moyens auraient été bien plus utiles pour répondre à l'urgence sociale.

Article paru dans le Ouest France : cliquez ici ...

30janv. 2021

InfoTAE : voici le numéro 2 ...

Découvrez le deuxième numéro d'InfoTAE, le journal des élu-e-s du groupe TAE (Trélazéen-ne-s Agissons Ensemble).
Cliquez sur l'image pour le télécharger.
Bonne lecture ...

25nov. 2020

Conseil municipal du 23 novembre 2020 ...

Veuillez trouver ci-dessous deux des interventions faites par les élu-e-s TAE lors de cette séance de conseil municipal.

Cliquez sur la vignette pour accéder au texte. Bonne lecture.

* Boris Battais sur le projet de budget 2021 :

* Françoise Framery sur l'urbanisation du quartier Quantinière-Guérinière : FF-23112020.png, nov. 2020

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