12juil. 2020

Conseil municipal du 29 juin 2020 : toujours plus loin dans la volonté de limiter l'expression de "Trélazéen.ne.s, Agissons ensemble !" !

Voici deux extraits de l'intervention faite au nom des élu-e-s "Trélazéen.ne.s, Agissons ensemble !" par Boris Battais :

Création de commissions "extra-municipales" :

" ... nous demandons la mise en œuvre de ce type de commissions depuis maintenant de nombreuses années.
Aujourd’hui les citoyens ne se contentent plus de discours. Chacun l’a ici compris… Faire vivre la démocratie, c’est permettre à chacun de s’exprimer, de participer à sa mesure à la construction des décisions pour la collectivité. C’est dans cette dynamique que notre projet a été élaboré. Les valeurs fortes qui nous animent nous ont conduit à mettre notamment au cœur de notre projet la démocratie représentative et participative, l’engagement citoyen, la transparence. Aussi avons-nous porté l’idée d’une charte de la démocratie vivante, la création de ces commissions extra-municipales, l’idée d’appels à projets et à participation ou le développement des capacités d’initiatives des conseils consultatifs. Nous soutiendrons donc ce qui favorisera la participation des citoyens à différents niveaux : depuis l’information (par les différents moyens de communication, notamment le numérique) et la concertation avec des élus ou des techniciens, en passant par la consultation (pour formuler un avis) et la construction partagée d’un projet au sein d’une commission ouverte, jusqu’à la décision (déléguée à un groupe représentatif – par exemple : Office Municipal des Sports ou structure inter-associative culturelle) ou la participation à un référendum local.

Nous ne nous opposerons donc pas à la création de ces commissions prévues mais nous souhaitons y voir plus clair sur quelques éléments. D’abord, nous souhaiterions avoir la garantie que ces commissions participatives s’accompagneront aussi de commissions municipales composées d’élus (comme je le disais plus haut). Cela nous paraît essentiel au vu de la composition que vous prévoyez pour les commissions participatives (4 membres minimum et 15 maximum avec des habitants, des élus et des représentants d’associations). Une telle composition revient naturellement à dire que tous les élus qui le souhaiteraient n’y siégeront pas … Or, il nous paraît en effet essentiel qu’aucun élu (de la majorité comme de la minorité) ne soit privé du débat ou d’éléments sur tel ou tel sujet prévu dans les commissions participatives. … ... Dans la charte, nous avons néanmoins lu avec satisfaction que les commissions participatives n’étaient pas des chambres d’enregistrement des décisions prises et qu’elles pouvaient se saisir de tout sujet en amont rentrant dans son domaine d’intervention.
Par contre, le passage soulignant que « chaque membre s’engage personnellement à ne pas communiquer à des tiers la nature et le contenu des travaux de la commission » ne nous paraît pas en adéquation avec les objectifs qui sont affichés plus haut (« associer les citoyens à la vie de la commune », leur donner la parole, « favoriser leur dialogue avec les élus », « faire des propositions et émettre des avis sur les affaires communales »). Si l’on prend des représentants d’associations, ils ne siégeront pas dans ces commissions au titre de leur personne mais au titre de leur fonction… Comment un président d’association pourrait-il émettre un avis ou une suggestion sans en avoir, au préalable, discuté avec les membres de son association ou même les autres associations concernées par le même domaine ? Si votre objectif est de favoriser la vie démocratique, nous vous soutiendrons bien entendu mais ce point pourrait transformer les commissions participatives en conclaves et s’avérer très contre-productif...

L'expression de "Trélazéen.ne.s, Agissons ensemble !" dans Infoville :

" ... Sur ce point vous prévoyez donc une « nouveauté »… Alors que, lors du dernier mandat, LGT et TCS (33 % au total en 2014) disposaient d’une pleine page (3000 à 3500 signes en tout), vous faites le choix de réduire notre espace d’expression à une peau de chagrin (1300 signes alors même que nous avons fait 41%). Alors que sur l’ensemble de l’Infoville, vous disposez déjà de plus de 20 pages pour vanter votre politique, vous faites le choix de vous réserver en plus 2200 caractères sur cette dernière page de « Tribunes » en vous appuyant sur le rapport de force de 26/7 (rapport de force trompeur, comme nous l’avons déjà dit, vis-à-vis du rapport de force réel sorti des urnes…). Certes, vous nous direz vous appuyer sur l’exemple d’autres collectivités qui font ainsi ou sur des textes officiels mais, en réalité, rien dans ces textes ne vous oblige à opérer un tel choix basé finalement sur un double écrasement pour museler la minorité. Gilles Ernoult a dénoncé la dernière fois notre éjection des CTP et CHS comme un signe de verrouillage et finalement un aveu de votre fébrilité ainsi que de votre faiblesse au sortir de ces élections ! Ce choix délibéré concernant la réduction de nos moyens d’expression dans l’Infoville va dans le même sens et relève, à notre sens, de la provocation. "

Article du Courrier de l'Ouest du 1er juillet 2020 :

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