30avr. 2021

Conseil municipal du 26 avril 2021 : Minorité (TAE) et riverains s’opposent à la vente d’un terrain, Marc Goua fait marche arrière.

Article du Ouest France - 27 avril 2021 -



Alors que la Ville de Trélazé (Maine-et-Loire) souhaitait vendre une parcelle publique à un particulier, la minorité « Trélazéen-ne-s agissons ensemble » s’y est opposé. Tout comme les riverains.
Explications.

La municipalité a souhaité vendre, à un particulier, une parcelle publique de 414 m² , situé rue François-Simon, à usage privatif de jardin. Sauf que cette dernière, donnant pleinement sur la rue, était prévue comme espace public dans le permis de lotir. Pour rappel, ce sujet avait fait l’objet d’une délibération lors du conseil municipal du 29 mars dernier.

Un terrain qui doit rester dans le domaine public selon l’opposition.

L’opposition « Trélazéen-ne-s agissons ensemble » (TAE) avait voté contre. Pour elle, ce terrain devait rester dans le domaine public et demeurer accessible aux habitants, en particulier les plus jeunes qui l’ont élu terrain de jeu. « Pourquoi vendre ? », s’était interrogé Claude Cadot, élu d’opposition. Le maire Marc Goua lui avait alors répondu qu’il s’agissait d’une parcelle encastrée. « On ne peut rien en faire d’autres ». Irrecevable pour la minorité qui pointe une « vente qui était prévue de gré à gré avec un particulier, et pour un prix “plancher” » puisque la cession devait se réaliser au prix de 4 €/km², auxquels s’ajoutaient les frais annexes à la charge de l’acquéreur.

Les riverains associés au désaccord.

Par ailleurs, l’opposition regrette aussi le manque de communication avec les habitants. « Contrairement à ce qui nous a été affirmé lors de la commission d’urbanisme, les riverains n’avaient nullement été informés du projet de vente, pointe le groupe « Trélazéen-ne-s agissons ensemble » dans un communiqué de presse. Associer les riverains à la réflexion sur l’utilité et le devenir de ce genre de parcelle est essentiel ». Ainsi, suivant leur logique, les élus d’opposition ont décidé d’informer les riverains de cette cession. « Ils n’ont pas apprécié ce projet, et se sont portés à leur tour, candidats pour l’acquisition de cette parcelle ».

Un terrain de jeu pour les enfants.

Investis, les habitants ont alors écrit au maire pour exprimer leur souhait « afin que nos enfants puissent continuer, tout simplement, à jouer en sécurité ». Cette action conjointe a eu un impact. Elle a obligé la majorité à retirer une nouvelle fois cette délibération __« L’intérêt privé ne doit pas se substituer à l’intérêt collectif. Ce terrain ne doit donc pas être mis en vente et doit être conservé en l’état, appuient les élus TAE.__

Des terrains inutilisés par la ville, il y en a beaucoup. En suivant la logique de la majorité, il n’y aurait aucune raison qu’elle en refuse la vente à quiconque le souhaiterait. Et ce serait la grande braderie ! Notre ville et ses habitants méritent une bien meilleure gestion des biens communs », concluent-ils.

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