02nov. 2022

Conférence de presse des élu-e-s TAE

Article publié dans le Courrier de l'Ouest du 1er novembre 2022 (cliquez sur l'image pour agrandir) :



Voici l'intégralité du texte remis à la presse :

« je ne polémiquerai pas ! ». Cette phrase, répétée comme un slogan par L. Naham lui sert à masquer une toute autre réalité. Il se complait dans la polémique. Pourquoi nous direz-vous ? Parce qu'elle lui évite de débattre des sujets de fond !

Petite rétrospective :

  • en 2020, suite aux élections municipales, il a été à la manœuvre pour réduire des deux tiers l’espace réservé à l’opposition dans le bulletin municipal.
  • À cette même période, il a défendu bec et ongles la nouvelle organisation municipale supprimant l’essentiel des commissions et groupes de travail. Vidées de leurs sens, les deux seules commissions qui ont survécues en sont réduite à examiner l’ordre du jour du conseil municipal suivant et ne dure plus qu’une trentaine de minutes !
  • Suite à la démission de M. Goua, il s’impose aux Trélazéens comme Maire après de grandes manœuvres dans la majorité municipale.
  • Depuis, sans doute obéissant à une consigne du Maire, plus aucune réponse ou commentaire suite à nos interventions ou questions ! Seulement un « nous prenons acte ! ».
  • En introduction du conseil municipal du 17 octobre 2022, il annonce de manière unilatérale que dorénavant « il n’y aura plus qu’une seule intervention possible par groupe et par délibération » ! Cela, en complète contradiction avec le règlement intérieur, et surtout avec les principes démocratiques. Les élu-e-s de la majorité étaient-ils informés ? Partagent-ils cette décision ?
  • Enfin, L. Naham a tristement innové lors de ce conseil municipal : c’est la première fois qu’à Trélazé un Maire coupe le micro à un conseiller municipal qui demande la parole (G. Ernoult).


Le Maire explique, notamment, que son objectif est la sérénité du conseil municipal. Sûr que si plus rien n’est discuté au conseil municipal les occasions de ne pas être d’accord vont se faire rares ! Mais enfin, ce serait considérer que tous les trélazéens sont d’accords avec la majorité municipale et donc le conseil n’aurait plus qu’à approuver !

Rappelons qu’en 2020, la majorité a gagné de justesse avec son plus petit score depuis 1995 (54%). On peut donc dire que les Trélazéens sont bien partagés, et que le rapport des forces au sein du conseil municipal, du fait de la réglementation, n’est pas représentatif. Le débat n’est donc pas que légitime, il est nécessaire. D’ailleurs, malgré les désaccords que nous avons pu avoir, chacun-e-s des élu-e-s s’accordaient, depuis plusieurs mandats, pour reconnaître la qualité des débats, même s’ils étaient parfois vifs. Mais c’est la vie !

Nous exigeons donc que toutes ces règles soient revues :

* Redonner sa place à l’opposition dans le bulletin municipal.
* Recréer des commissions municipales dignes de ce nom.
* Que M. Naham annonce renoncer à sa volonté de bâillonner les élus.

Si M. Naham espère pouvoir empêcher le débat au sein du conseil municipal, il ne pourra l’empêcher dans la ville.
Nous donnons rendez-vous aux Trélazéen-ne-s le 9 novembre 2022, à 19h00, salle de la Maraichère pour un échange sur la situation de la ville.

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