22déc. 2018

Conseil municipal du 27/12/2018 : l'école maternelle Jean Jaurès

L’école maternelle Jean Jaurès

Un sujet ressurgit et fait l’actualité : celui de l’école Jean Jaurès. Il y a trois ans, le 18 décembre 2015, nous vous interrogions ainsi : « ... à la lecture (rapide) du PPI, nous avons noté que des dépenses étaient prévues pour plusieurs écoles, mais qu'aucune n'était par contre notée pour l'école Jean Jaurès, rue de Bel-Air. Nous avons entendu, ici ou là, des bruits autour d'une possible fermeture de cette école... Nous profitons de l'occasion pour vous demander ce qu'il en est et je ne doute pas que vous nous rassuriez sur ce point... ».

En réponse, vous précisiez une fermeture discutée et programmée pour la rentrée 2018/2019. A la lecture des articles traitant de la situation, il semble que les premiers intéressés n’aient pas ce sentiment. C’est aussi ce qu’ils nous ont souligné samedi matin lors de la rencontre qu’ils ont organisée. Par ailleurs, nous avons été surpris de lire dans la presse que vous vous défendiez de prendre une décision sans concertation. Nous avons en effet lu que « le bureau municipal de Trélazé se réunira ce lundi et c'est lui qui prendra la décision » et que, si la décision n'a pas été prise en Conseil, reste que des « débats ont eu lieu en commission enseignement ».

Nous espérons qu’il ne s’agit que d’un malheureux mal-entendu car le conseil municipal est bien légitime à discuter de cette question, d’autant qu’il est public à la différence des commissions. Nous profitons donc de ce débat pour demander l’inscription au débat de notre prochaine séance d’un temps sur ce point.

Chacun d’entre nous s’accordera pour dire que la fermeture d’une école n’est pas une décision banale. Il est inconcevable que la représentation municipale ne soit pas sollicitée pour en débattre. Il serait même envisageable à nos yeux, et au regard de l’émotion soulevée par cette question, de prévoir un moment du prochain conseil avec ouverture du débat au public.

Compte tenu des crispations, il est essentiel de créer les conditions d’une sortie par le haut. Une chose est certaine : les idées préconçues ne font jamais bon ménage avec les réalités pédagogiques. A l’heure où les dédoublements et les faibles effectifs sont vantés (à juste titre !) par le gouvernement, je pense que nous ne pourrons pas nous contenter les uns et les autres de partir de préalables comptables simplistes (faible effectif global de l’école, nécessité d’investissements pour la remise aux normes des bâtiments) pour justifier la fermeture. Il y a besoin que les arguments des uns et des autres soient posés clairement afin que la décision finale soient la plus éclairée possible. D’autant qu’il apparaît clairement que les usagers de l’école se sentent bien dans cette école… Je crois que c’est un sentiment que nous avons tous partagés samedi matin lorsqu’ils nous ont accueillis.

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