30juin 2018

Plan "Borloo" pour les banlieues ...

Pour afficher la déclaration faite lors du Conseil Municipal extraordinaire du 14 mai 2018 dans son intégralité, cliquez sur l'image.

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17janv. 2018

Conseil municipal du 15 janvier 2018 ... précisions ...

La presse s'est fait l'écho d'un désaccord profond que nous avons avec la majorité municipale concernant les reversements de la ville à l'ARENA.

Plus précisément, la ville reverse 92527, 25€ à l'ARENA pour des mises à disposition de la salle (dont la ville est propriétaire !!!) pour la période s'étalant du 27 juin au 31 décembre 2017.
L'analyse détaillée de ces reversements fait apparaitre que 84% de ces montants (77556€ exactement) sont pour des usages au profit de l'UFAB. Rappelons que la convention qui lie la ville à l'UFAB prévoit déjà une subvention de 200.000€. Ainsi, sur l'année 2017, l'UFAB a reçu près de 328.000€ (directement ou non) de la part de la ville de Trélazé - cliquez sur le montant pour voir le détail -. A mettre en rapport avec le montant des subventions allouées aux clubs et associations sportives de Trélazé (140.000€) !
Nous avons donc interrogé la majorité municipale sur l'utilité de ces 328.000€. Un bilan s'impose !

Courrier de l'Ouest du 17 janvier 2018.
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Ouest France du 17 janvier 2018.
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14janv. 2018

Voeux 2018 - La Gauche Trélazéenne force de propositions -

Ouest France le 16 janvier 2018
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Courrier de l'Ouest du 13 janvier 2018
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14janv. 2018

Budget 2018 - Déclaration des élu-e-s de La Gauche Trélazéenne -

Voici l'intégralité de la déclaration faite par Boris Battais au nom du groupe "La Gauche Trélazéenne" :
Conseil Municipal – 15 décembre 2017 - La Gauche Trélazéenne Budget 2018 - Délibération N°5

"M. le Maire, cher-e-s collègues,

Notre débat de ce soir fait suite à celui que nous avons eu lors du DOB au cours duquel nous avons pointé que le poids des investissements réalisés par le passé à Trélazé et les choix politiques faits nationalement (je pense bien entendu aux menaces sur les dotations aux collectivités locales et aux 13 milliards d'économies demandées aux collectivités locales) ne manquent pas d'impacter nos capacités budgétaires. Nous disions lors du dernier exercice que l'année 2017 serait cruciale à plus d'un titre ! Force est de constater que c'est bien le cas et que la situation est d'autant plus préoccupante que les dotations d’État représentent 23 % de nos recettes de fonctionnement, ce qui nous rend en effet particulièrement dépendants de leur évolution.

Nous disions aussi l'année dernière que le budget est pour vous un bel outil de communication politique. Comme depuis plusieurs années (et la presse s'en est fait l'écho), vous communiquez toujours en partant des recettes/dépenses de fonctionnement et vous pointez ce qu'il reste comme épargne de gestion (4,126 millions d'euros pour la projection de 2017 et 4,037 pour 2018), cela vous permettant de parler d'une situation favorable pour financer les investissements.

Or, nous le répétons, la réalité est tout autre ! Comme l'année dernière, vous nous présentez un budget contraint et dans la continuité des choix faits depuis plusieurs années. En témoignent les frais de remboursement de capital très élevés (un peu plus élevés que l'année dernière avec 1,986 million d' € et d'après la projection, ils continueront d'augmenter en 2019 et 2020) et les intérêts (à hauteur d'1,3 millions d'€ pour 2018) auxquels il faut ajouter 20 000 € de frais financiers. Et ce sont bien ces sommes qui sont à la base de votre construction budgétaire : avant même d'avoir dépensé un seul centime en 2018, vous vous imposez donc de générer cette épargne de gestion « minimale » à la hausse. C'est là, le préalable à toute votre construction budgétaire !!! Ensuite, tout en découle ! Comme nous le disions lors du DOB, cela vous conduit notamment à contraindre les dépenses de fonctionnement considérées comme les marges d'ajustement de votre stratégie globale de Ville-Evénement. L. Naham évoquait, il y a un instant, un « suivi à l'euro près » des dépenses de fonctionnement !

Nous avons aussi déjà pointé l'année dernière que, dans de nombreux domaines, des services rendus à la population ne sont plus assurés par des employés municipaux (petite enfance et la mutualité de l'Anjou; la DSP à Léo Lagrange, le ménage de la Mairie, des écoles élémentaires et d'une partie des maternelles, le service soins-infirmiers, etc.). Sans remettre en question le travail des personnes concernées, nous considérons par contre, et vous le savez, que cette logique de l'externalisation ne nous paraît pas la solution pour développer un service public de qualité, tourné avant tout vers l'intérêt général et dégagé des logiques privées ou de rentabilité. Vous vous défendez généralement en disant que ce qui vous importe est le « service au public ». Nous restons, pour notre part, attachés à un service public fort et efficace dans ses missions. Cela exige un personnel avec des moyens, un personnel reconnu, formé et expérimenté.

Si nous avons bien entendu votre sérénité quant aux prévisions pour 2018, la situation budgétaire nous paraît au contraire serrée et inquiétante. Lors du DOB, nous avons déjà échangé à propos des marges financières disponibles pour faire face à l'avenir aux menaces réelles et profondes pesant sur les collectivités locales et ce, dans une ville où les besoins sociaux sont particulièrement importants comme cela a été évoqué tout à l'heure par Grégory Blanc.

Nous répétons qu'à nos yeux, il y a dans les dépenses liées à l’Evénementiel (Festival Estival, festivités à l'Arena, etc.) des marges de manœuvres financières à mobiliser pour faire face aux contraintes à venir et nous savons bien que cela ne pourra se faire sans une réorientation de la politique menée dans notre ville.

Nous considérons en effet que le Festival coûte trop cher (la presse s'en fait l'écho à la suite du DOB). Nous pensons aussi que la réduction de son coût pour la collectivité doit être un des axes importants de notre réflexion commune sur son devenir. Nous avons bien sûr regardé le bilan du Festival pour 2017. Nous avons constaté les surplus évoqués à plusieurs reprises prestations de services de sécurité, surplus qui s'ajoutent à ceux concernant (pour ne parler que des plus importantes) les droits d'auteur (+ 11 000€), les locations mobilières (+38 987 €) ou les frais de réceptions (+ 10 000€). Ensuite, outre le fait que nous avons été surpris par la précision du prévisionnel des recettes liées aux Partenaires, certaines lignes (comme la prestation de services) imposent de vous croire sur parole. Je ne mets bien sûr pas en cause la sincérité des chiffres mais peut-être serait-il possible dans l'avenir de nous présenter (en commission Finances par exemple), pour information, le détail des contrats. Je suis persuadé que cela ne posera aucun problème, dans la mesure où vous maîtrisez à l'euro près vos dépenses ...

Plus largement, sur ces dépenses liées au Festival, lorsque nous en parlons aux Trélazéen-ne-s (ou à d'autres), beaucoup nous disent ne pas se rendre compte de ce que représentent les 600 000 € par rapport au budget de la Ville et aux autres dépenses. A grand renfort de chiffres et de pourcentages, vous nous dites que le Festival et l'Evénementiel correspondent à une part inférieure à d'autres postes de dépenses de la Ville. Mais d'autres comparaisons sont possibles : si l'on compare par grandes masses : pour 2017, les 600 000 € dépensés pour le Festival correspondent à près de 75% de ce qui est versé aux CCAS pour assurer toutes ses missions en terme de politique sociale dans une ville comme la nôtre ! Enfin, pour le Festival, vous nous avez confirmé que ce bilan ne comprenait pas les coûts de l’intervention des agents de la Ville et nous avons bien compris que, pour vous, il n’était question que d’un jeu d’écriture. Nous continuons de penser qu’il conviendrait d’ajouter ces coûts au bilan du Festival pour avoir une idée claire et très précise de son coût global ! Sur ces points financiers, je ne reviendrai pas sur ce qui jalonne nos débats : le coût des festivités organisées par la Ville à l’Aréna, les sujétions particulières ARENA LOIRE (213 000 € pour 2017) ou encore les 200 000 € pour l'UFAB ...

J'ajouterai aussi qu'un budget primitif ne peut se réduire à une guerre des chiffres ou à un débat « technico-technique ». Il est surtout l'occasion de se projeter dans l'avenir, d'échanger sereinement, de faire des propositions politiques et de définir des orientations stratégiques pour développer notre territoire.

Ainsi, lors du DOB, nous avons insisté sur notre souhait de voir le Festival être repensé avec les acteurs locaux. Par là, nous ne disons pas, comme vous semblez (ou feignez) de le croire, que nous voulons supprimer le Festival, que nous le souhaitons « au rabais » (entendre : de qualité moindre) ou encore que nous voulons uniquement que soi(en)t programmé(s) un ou deux artistes angevins.

Notre ville a besoin d'un autre Festival ! Il faut pour le Festival une autre ambition que le « toujours plus haut, toujours plus loin... » ! Lorsque nous disons qu'il y a nécessité de le repenser avec les acteurs locaux, nous pensons qu'il doit s'intégrer à une politique culturelle générale nouvelle permettant d'impulser la création artistique sur notre commune, de renforcer la diffusion culturelle, de favoriser une politique du patrimoine, de développer davantage l'accès à la connaissance et à la formation pour les amateurs et les jeunes, d'amplifier les partenariats entre les acteurs culturels (et nous voyons positivement ce qui se met en place avec le Chabada et cela peut se faire avec d'autres acteurs, y compris trélazéens), d'augmenter l'accueil des artistes en résidence, etc. Au fond, nous pensons que le Festival peut être un élément de vie sociale sur notre commune ! C'est aussi le sens de nos propositions en faveur de l'implantation d'une classe verte sur le site ardoisier ou de notre exigence d'un véritable débat démocratique et citoyen sur le devenir du site ardoisier.

Sur le sujet, vous faites comme d'habitude : vous nous répondez par des comparaisons avec les autres communes. Vous nous présentez généralement des chiffres globaux et évoquez le rayonnement du Festival... D'abord, je le répète : sans explications plus fines (enjeux, bilans, etc.) ou rubriques détaillées, des chiffres généraux dans une vague rubrique « Culture » ne veulent absolument rien dire ! Ensuite, et je vous l'ai aussi déjà dit, il faut être clair sur ce que nous appelons « une politique culturelle » en tant qu'élément structurant d'une politique globale sur une ville. Votre politique événementielle, essentiellement basée sur des spectacles, ne constitue pas à nos yeux une politique culturelle. Prise dans le cadre de la Ville-Evénement, une telle politique relève davantage d'une politique de communication (d'où le fait que vous parliez sans cesse de « rayonnement » d'ailleurs !) en vue de l'élargissement de nos bases fiscales ! Je note d'ailleurs que les pourcentages des dépenses annoncés tout à l'heure par L.Naham vont dans ce sens : 11% pour le Festival et l'Evénementiel, 4% pour la Culture... Vous différenciez donc bien les deux ! Et force est de constater que la politique événementielle coûte presque 3 fois plus que la politique culturelle !

Pour nous, une véritable politique culturelle ne peut ce concevoir « verticalement » et ne doit pas seulement « apporter » la culture aux gens sous forme de spectacles. Une politique culturelle doit surtout permettre à chacun-e de s’approprier la culture indispensable à son émancipation ! C'est tout le sens de ce que j'évoquais plus haut sur la nécessité de repenser le Festival car force est de constater qu'une part trop importante de la population trélazéenne reste marginalisée en ce qui concerne l’expression et à l’appropriation culturelles. C'est aussi tous le sens des débats que nous pouvons avoir sur la médiathèque ou l'Ecole de musique.

Voilà, nous sommes aujourd'hui fin 2017, à mi-mandat et de nombreuses questions politiques restent devant nous. Nous restons, vous le voyez, attachés aux valeurs de gauche qui sont les nôtres depuis des années et nous comptons bien poursuivre dans ce sens en interpelant la majorité lorsque nous ne partageons pas ses choix, en soutenant ceux qui nous semblent justes et en formulant toujours des propositions pour avancer, y compris en nous adressant aux citoyens.

Nous voterons contre ce budget."

01oct. 2017

Conseil municipal du 25 septembre 2017 ...

Retrouvez les interventions de vos élu-e-s de La Gauche Trélazéenne.

Courrier de l'Ouest du 28 septembre 2017 (cliquez sur l'image pour agrandir) :
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Ouest France du 28 septembre 2017 (cliquez sur l'image pour agrandir) :
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02sept. 2017

Conseil municipal du 28 août 2017.

Compte rendu dans le Courrier de l'Ouest du 30/08/2017 : co-30082017.jpg

Article du 31/08/2017 :
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07janv. 2017

Voeux 2017 ...

La Gauche Trélazéenne présente tous ses meilleurs voeux aux Trélazéennes et Trélazéens à l'occasion de cette nouvelle année.

Lors de la cérémonie de présentation des voeux du Maire, les élu-e-s de "La Gauche Trélazéenne" se sont exprimé-e-s à propos du futur aménagement du site de la Porée.

Extraits de l'article paru dans le Courrier de l'Ouest du 07 janvier 2017 (cliquez sur l'image pour l'agrandir).
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12déc. 2016

Adieu l'Ami ...

Jean-Pierre Poirier, correspondant du OF sur Trélazé, est décédé.
La Gauche Trélazéenne présente toutes ses condoléances à ses proches.
Correspondant du journal depuis plus de 20 ans, nous avons partagé de nombreux moments. C'est un ami qui est parti. Il va nous manquer.

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17oct. 2016

Elaboration collective des projets ?

Les élu-e-s de La Gauche Trélazéenne se sont exprimés devant la presse.

Cliquez sur les images


Article paru dans le Ouest France du 17 octobre 2016 :
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Artuicle paru dans le Courrier de l'Ouest du 15 octobre 2016 :
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27août 2016

Baignades : vieux fonds et gratuité de la piscine !

Voici notre article que vous trouverez dans le prochain Infoville :

Baignades : vieux fonds et gratuité de la piscine !

Fin juillet, la presse locale s'est légitimement fait l'écho des risques de la baignade dans les vieux fonds. Face à cette situation, il est précisé que la Mairie a un début de solution : l'aménagement de la Porée en base de loisirs, plaine événementielle, studios d'enregistrement, bars à thème, guinguettes ... Qui croira que l'accès payant à ce nouvel équipement empêchera les jeunes, et moins jeunes, de se baigner gratuitement dans les vieux fonds ?
Concernant le projet de la Porée, nous insistons depuis deux ans sur la nécessité d'un vaste débat citoyen et la coopération avec les communes voisines. Nous proposons un volet éducatif avec l'implantation d'un centre d'accueil de classes vertes. Le caractère écologique exceptionnel du site doit être préservé.
Le sujet doit être largement discuté ! Il serait inimaginable d'être mis devant le fait accompli sur le devenir de cette zone du site ardoisier et de voir la stratégie de Ville-Événement, caractérisée par la démesure ou des coûts exorbitants, priver les Trélazéens d'un espace de loisirs accessible à tous et auquel ils sont attachés.
En attendant, pour sécuriser les baignades, nous réitérons notre proposition (faite en conseil municipal) : ouverture de la piscine durant toute la période estivale et gratuité pour les Trélazéens !

Vos élu-e-s de La Gauche Trélazénne
B. Battais, C. Duffoui, G. Ernoult
http://lgt.lautre.net

25mai 2016

Conseil municipal du 23 mai 2015

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Le conseil municipal du 23 mai 2016 a, notamment, examiné le compte administratif 2015.


En cliquant sur l'image réduite de gauche, vous pourrez lire la déclaration intégrale faite par Boris Battais.


Et voici la presse de ce jour :
Ouest France :
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Courrier de l'Ouest :
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04mai 2016

Mutualisation de services : la vigilance des élu-e-s de "La Gauche Trélazéenne"

Article du OF du 2 mai 2016 :
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27avr. 2016

FedCup 2016

A l'occasion du conseil municipal du 25 avril 2016, les élu-e-s de "La Gauche Trélazéenne" ont fait parvenir la question suivante au Maire :

"Depuis l'annonce du déroulement de compétition de la FEDCUP à l'Arena, des chiffres divers et variés ont été annoncés concernant le financement. Cette question avait déjà été abordée lors du dernier conseil municipal.
Aussi, nous souhaitons avoir un bilan chiffré précis (immobilisation Arena et mini-Arena, travaux en régie éventuels, communication, etc.) de cette opération et du reste à charge pour la ville."

Ouest France de ce jour traite de la réponse apportée :
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23mars 2016

Conseil municipal du 21 mars 2016 : les emprunts toxiques

Voici la presse du 23 mars 2016 qui rend compte du conseil municipal du 21 mars 2016. La question des emprunts toxiques fut au centre des débats.
Les élu-e-s de La Gauche Trélazéenne qui se sont opposé-e-s dès le début (2005) à la souscription d'emprunts spéculatifs qui ouvraient la voie à des produits encore plus complexes (emprunts dits toxiques) s'insurgent contre le fait que la commune doive abandonner les poursuites en cas d'accord transactionnel.
Les responsabilités de ce scandale financier doivent être établies clairement.

Ouest-France du 23 mars 2016 :
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Courrier de l'Ouest du 23 mars 2016 :
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10févr. 2016

Conseil municipal du 8 février 2016.

Courrier de l'Ouest du 10 février 2016 :
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Ouest France du 11 février 2016 :
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Courrier de l'Ouest du 11 février 2016 :
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Ouest France du 12 février 2016 :
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20janv. 2016

Conseil municipal du 18 janvier 2016 : l'urgence d'évaluer la politique événementielle !

Article paru dans le Courrier de l'Ouest du 20 janvier 2016 :
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Article paru dans le Ouest France du 20 janvier 2016 :
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08janv. 2016

Vœux du Maire : la démesure !

1000 personnes ! Qui dit mieux ?

Alors qu'il est demandé aux services municipaux et aux associations de se serrer la ceinture, M. Goua sombre, une nouvelle fois, dans la démesure en organisant une cérémonie des vœux digne d'un show à l'américaine !

Quel est le coût total de cette petite soirée ? Une certitude, la ville doit s'acquitter d'une somme de 12000€ pour louer une salle ... qui lui appartient ! Et oui, tout est possible.

Les élu-e-s de "La Gauche Trélazéenne" se sont rendus à la première partie de cette soirée afin d'honorer les associations qui jouent un rôle essentiel et central dans la cohésion de notre ville, et ce, tout au long de l'année. Ensuite, ils sont partis en refusant de participer au cocktail.

Article du Courrier de l'Ouest du 08/01/2015 :
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21déc. 2015

Conseil municipal du 18 décembre 2015 : la presse

Courrier de l'Ouest du 21 décembre 2015 :
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Courrier de l'Ouest du 19 décembre 2015 :
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19déc. 2015

Conseil municipal du 18 décembre 2015 : Budget Primitif 2016

Voici le déclaration intégrale faite par Boris Battais au nom des élu-e-s de La Gauche Trélazéenne.


La première remarque que nous ferons ce soir concerne la prudence affichée lors du DOB, des commissions des finances ou de la réunion publique. Il s'agit bien sûr d'un budget prudent... mais comment pourrait-il en être autrement ? Comme nous vous l'avons déjà souligné au moment du DOB, le poids des investissements réalisés par le passé (notamment l'Aréna) ainsi que les choix politiques faits par la majorité parlementaire à laquelle vous appartenez (je pense bien entendu à la réduction des dotations aux collectivités locales, notamment la DGF) ne manquent pas d'impacter nos capacités budgétaires. Elles font aussi peser de lourdes inquiétudes (partagées j'en suis sûr) pour l'avenir. Nous ne doutons pas que vous vous soyez battu pour arracher que la DSU vienne à peu près provisoirement combler la baisse de la DGF, mais il s'agit là d'une situation particulièrement préoccupante alors même que la situation sur la ville est très compliquée du point de vue économique et social et que les besoins augmentent. M. Blanc parlait lundi soir de 1700 demandeurs d'emplois sur la commune et de 70% de chômeurs de plus que pour les villes de même strate.

Outre le fait qu'il s'agit donc là d'un budget contraint, ce dernier s'avère (vous l'avez souligné à plusieurs reprises) dans la continuité des choix faits par vous depuis plusieurs années. Compte tenu de ces choix, vous vous imposez de générer une épargne de gestion particulièrement pesante (3,5 millions d'euros) et vous devez faire face à des frais financiers très lourds (1.364.000 €) alors même qu'une une partie serait justement fort utile pour répondre aux besoins sur la ville. En parallèle, cela vous conduit aussi à contraindre les dépenses de fonctionnement, ces dernières s'avérant être des marges d'ajustement de votre stratégie de Ville-Evénement.

Nous le disons souvent, plus qu'une analyse critique des méthodes et de la technique (éléments importants au demeurant), un Budget primitif est surtout l'occasion de se projeter dans l'avenir, d'échanger sereinement, de faire des propositions politiques et de définir des orientations stratégiques pour développer notre territoire. Là encore, force est de constater que, malgré la prudence affichée, ce BP s'inscrit dans la continuité de ce qui a été fait cette année, et nous le disons avec sincérité, cela suscite pour nous des interrogations et des inquiétudes.

La première remarque concerne la baisse de subvention au CCAS (- 100 000 euros en gros), baisse qu'Eric Cochet a expliqué lundi soir par une baisse de charge de personnel liée au départ de la directrice… ce qui nous paraît pour le moins incomplet... Nous aimerions, sur ce point, avoir des explications, d'autant que l'année qui vient de s'écouler s'est notamment soldée en parallèle par des hausses de tarifs au Foyer Logement : 2.2 % sur les repas, 3 % sur les charges non locatives, 1.61 % sur l'électricité, 2 % sur les prestations de services, 3.3 % sur le linge... On nous dira sans doute que prises une par une, cela ne fait pas beaucoup, mais 1€ par ci et 1€ par là, cela finit par peser lourd, notamment sur des petites retraites qui, elles, n'augmentent pas. Siégeant au CCAS, Chantal a eu l'occasion de s'exprimer sur ces hausses (et de s'y opposer) de telles décisions ne faisant qu'ajouter aux difficultés rencontrées par de nombreux retraités, difficultés reconnues, j'imagine, ici par tous. Enfin, ces hausses de tarifs s'accompagnent aussi d'un désengagement en termes humain : pas de remplacement de la directrice du CCAS, pas de remplacement de l'animatrice du Foyer Logement, suppression du service mandataire à l'occasion du départ en retraite de sa référente.

Au cours de cette année 2015, nos débats furent aussi vifs au sujet de l'éducation. Tout d'abord, en souhaitant voir l'école Aimé Césaire être retirée du Réseau d'Education Prioritaire car un tel classement nuirait, selon vous, à l'attractivité du quartier, vous avez exprimé un choix politique lourd de sens ! Outre que cette décision révèle que le quartier n'est pas aussi attractif que vous avez coutume de le dire, elle montre surtout que votre majorité est aujourd'hui dans une situation telle que vous êtes prêts à tout pour attirer de nouveaux habitants, tout simplement car cela est synonyme de nouvelles recettes fiscales ! Vous franchissez ainsi un nouveau cap dans votre stratégie puisque vous conditionnez ouvertement la présumée réussite de la VE (en termes d'attractivité j'entends) à la non-satisfaction de besoins sociaux pourtant bien existants, ici éducatifs...

Ensuite, à la lecture (rapide) du PPI, nous avons noté que des dépenses étaient prévues pour plusieurs écoles, mais qu'aucune n'était par contre notée pour l'école Jean Jaurès, rue de Bel-Air. Nous avons entendu, ici ou là, des bruits autour d'une possible fermeture de cette école... Nous profitons de l'occasion pour vous demander ce qu'il en est et je ne doute pas que vous nous rassuriez sur ce point...

Concernant maintenant la culture.

Nous vous remercions de nous avoir transmis les premiers éléments relatifs au Festival. Et compte tenu de la volonté affichée par vous à plusieurs reprises, nous ne doutons pas qu'ils seront suivis dans un avenir très proche par des précisions concernant les détails des recettes ou même des dépenses… (S'agit-il par exemple uniquement de recettes venant du Club-partenaires ?). Nous réitérons notre demande de bilans précis et détaillés sur le sujet.

Globalement, sur les questions culturelles, vous avez pris l'habitude de nous présenter des chiffres globaux en ne manquant pas de les comparer avec ceux des villes voisines (une en particulier). Mais sans explications plus fines ou rubriques détaillées, ces chiffres généraux dans une rubrique « Culture » ne veulent à notre sens absolument rien dire ! Comme le disait Daniel Gautreau lors de la réunion publique : «  on voit beaucoup de chiffres mais qu'y-a-t-il derrière ? »...

Ensuite, nous le disons tout net, une politique événementielle basée sur des spectacles (qui absorbe une part essentielle des dépenses) ne constitue pas à nos yeux une politique culturelle. Prise dans le cadre de la Ville-Evénement, une telle politique relève davantage d'une politique de communication ! Une véritable politique culturelle ne doit pas seulement « apporter » la culture aux gens sous forme de spectacles. Elle doit permettre à chacun-e de s’approprier la culture indispensable à son émancipation et force est de constater qu'une part trop importante de la population trélazéenne reste privée de son droit à l’expression et à l’appropriation culturelles.

Je ne dis pas que rien n'est fait sur ce point, mais les choix globaux que vous faites ne permettent pas, à nos yeux, de développer l'accès à la culture et aux pratiques culturelles de façon suffisante. Lors de la commission Sports/culture de mardi dernier, au sujet de l'école de musique, l'évolution des effectifs fut largement discutée. Cette dernière s'avère particulièrement inquiétante (2013-2014 : 107 trélazéens, 2014-2015 : 103, 2015-2016 : 89). Vous nous avez fait part, M. Steinbach, des discussions avec les autres municipalités (des désaccords aussi) ou encore des échanges autour du projet d'établissement de l'école de musique. Concernant les baisses d'effectifs, nous avons déjà eu l'occasion de pointer que le coût des inscriptions est, de notre point de vue, un vrai frein pour de nombreux trélazéens (et bien évidemment pour les ménages les plus modestes qui, comme les autres, ont pourtant le droit d'avoir accès aux pratiques musicales). Lorsque j'ai évoqué ce fait, vous m'avez répondu qu'une école de musique coûtait cher (800 euros/élève) et remis en cause les choix opérés par la direction de l'école de musique, sa volonté de disposer d'un orchestre, ce qui aurait pour conséquence de générer certains cours à très faibles effectifs, ces derniers monopolisant, selon vous, les fonds. Si je résume, enfin, vous avez dit que la baisse des tarifs ne pouvait passer que par une « rationalisation » de l'offre instrumentale (et donc une réorientation du projet) ou par un engagement financier supplémentaire des différentes villes… Je le dis tout net, la réduction de l'offre instrumentale nous paraît difficilement de nature à renforcer l'attractivité de l'école de musique, la découverte musicale ou un atout pour favoriser des passerelles avec les ensembles ou groupes musicaux existants. Et surtout, de notre point de vue, le débat, tel que vous le posez, est en réalité biaisé par l'angle d'attaque, votre approche de la question. En effet, et Chantal a eu, à maintes reprises, l'occasion de s'exprimer sur ce point lors des réunions, si on part du seul impératif de ne pas dépenser plus, on réduit le débat (et par là-même les réponses possibles) à une peau de chagrin. Nous sommes conscients qu'il s'agit là d'un vrai choix politique mais nous croyons qu'il ne faut pas faire les choses à l'envers. Il faut partir du projet, de ce que l'on veut faire de l'école de musique et de notre point de vue, il est essentiel notamment de la rendre accessible au plus grand nombre, de tisser des liens avec les structures musicales existantes, dans un souci de coopération avec les autres communes, quitte à ce que cela passe par un renforcement de l'engagement financier de la ville. Et sur ce point là-aussi, une commission extra-municipale ne serait pas de trop, notamment pour travailler des passerelles avec les différents interlocuteurs ! Nous l'avons déjà dit ici même ! Nous avons déjà demandé cette commission ! Grosso modo, la ville verse depuis plusieurs années 80 000 euros/an à l'école de musique. Cela peut paraître beaucoup à certains… ou bien peu, au regard de ce qui est dépensé pour la politique événementielle. En tout cas, je crois qu'il y a là matière à une réflexion de fond pour développer une vraie politique culturelle ambitieuse en direction des Trélazéens.

Nous pourrions multiplier les exemples dans les domaines de la culture, des sports/loisirs ou même plus généralement sur les services publics. Selon les cas, vous rabotez ou, au mieux sur certains points, vous vous contentez du maintien de ces services publics (auxquels ont droit Trélazéens) là où nous pensons, nous, qu'il est impératif de les développer. C'est le cas avec la piscine… Vous dites : elle est moins fréquentée, donc on la ferme à certains moments (notamment le WE) alors qu'il nous faudrait peut-être chercher les moyens de la rendre plus attractive. Nous voyons avec une certaine inquiétude les prévisions de dépenses pour... 2020 seulement… Les problèmes techniques semblent se multiplier (les enfants de nos écoles voient leurs créneaux sauter, ce qui, soit dit en passant, ne renforce pas son attractivité…). On nous dit, on la ferme trois semaines l'été car les maîtres-nageurs ont droit à des congés… Bien sûr, ils y ont droit... Mais pourquoi ne pas laisser la piscine ouverte et les remplacer, en particulier lorsque l'on sait où les jeunes risquent d'aller se baigner à la place…Et pourquoi pas tenter la gratuité sur cette période, investissement bien moindre que la subvention à l'EOSL ?

De notre point de vue, votre stratégie de Ville-Evénement rencontre de très fortes limites et connaît de réels échecs. Cette stratégie de développement (que vous assumez complètement) repose en grande partie sur l'Evénementiel et la communication, ce qui permet, dites-vous, de développer notre commune, notamment économiquement. Nous avons bien lu le dernier Infoville. A la p. 7 (dans la rubrique « Entreprendre »), vous évoquez 110 à 120 nouvelles sociétés fondées en 2014. A la lecture de cet article, nous avons appelé le greffe du Tribunal de Commerce et on nous a répondu qu'il y avait bien eu 114 immatriculations mais sur 2014 et 2015. On nous a aussi informé qu'il y avait eu 30 radiations ou liquidations en 2014, puis 46 en 2015. Quand on sait quelles entreprises ont été été fermées sur Trélazé, je n'ai pas besoin d'insister sur l'impact de la crise sur l'emploi local. Nous avons déjà évoqué le chiffres de 400 emplois détruits en 5 ans sur la commune. Afin de ne pas être caricaturé dans mes propos, je tiens à souligner que je ne dis pas ici qu'il n'y a pas d'efforts de réalisés dans le domaine, mais je soutiens que, sur ce point, la stratégie de Ville-Evénement connaît des limites, voire des échecs. Votre stratégie, si elle n'en est pas responsable, n'empêche pas les coups de boutoir de la finance (comme aux Ardoisières) et ses impacts sur les salariés et les travailleurs. Qui plus est, comme chacun le sait, elle coûte très cher, ce qui l'empêche de développer des politiques volontaristes pour répondre aux besoins quotidiens grandissants qui en découlent. Elle vous impose au contraire, comme je l'ai dit tout à l'heure, de contraindre les dépenses de fonctionnement et vous empêche de développer les services publics à la hauteur de ces besoins.

Vous l'avez compris, nous vous le disons depuis plusieurs années, nous pensons qu'une réorientation politique s'impose. Il faut amplifier les efforts en termes de politique sociale, développer l'action des services publics, renforcer la démocratie locale (je pense notamment à la question de La Porée que nous avons évoqué lors du DOB ou encore du Comité de pilotage et d'évaluation de la subvention à EOSL qui n'est toujours pas en place), etc.

Nous voterons donc contre ce budget.

25nov. 2015

Conseil municipal du 23 novembre 2015 : débat d'orientations budgétaires

Veuillez trouver ci-dessous les articles consécutifs au conseil municipal du 23 novembre 2015.

Ouest France du 26 novembre 2015 :

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Courrier de l'Ouest du 26 novembre 2015 :

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Courrier de l'Ouest du 25 novembre 2015 :

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Courrier de l'Ouest du 24 novembre 2015 :

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