08juin 2019

Conseil municipal du 27 mai 2019 ...

Voici deux articles parus dans le Courrier de l'Ouest :



25mars 2019

Conseil municipal du 25 mars 2019 : trois contributions La Gauche Trélazéenne

Ecole maternelle Jean Jaurès

Depuis maintenant plusieurs semaines, un sujet fait l’actualité : celui de l’école Jean Jaurès. Comme nous le rappelions lors du Conseil municipal de décembre, le 18 décembre 2015, il y a maintenant plus de 3 ans, nous vous interrogions ainsi : « ... à la lecture (rapide) du PPI, nous avons noté que des dépenses étaient prévues pour plusieurs écoles, mais qu'aucune n'était par contre notée pour l'école Jean Jaurès, rue de Bel-Air. Nous avons entendu, ici ou là, des bruits autour d'une possible fermeture de cette école... Nous profitons de l'occasion pour vous demander ce qu'il en est et je ne doute pas que vous nous rassuriez sur ce point... ».

En réponse, vous précisiez alors une fermeture discutée et programmée pour la rentrée 2018/2019. A la lecture des articles traitant de la situation, il semble que les premiers intéressés n’aient pas ce sentiment. C’est aussi ce qu’ils nous ont souligné lors de plusieurs rencontres.

Compte tenu des crispations, il est essentiel de créer les conditions d’une sortie par le haut. Nous vous proposions pour ce faire, lors du CM de décembre dernier, l’inscription de ce sujet au débat d’une séance de notre assemblée. Chacun d’entre nous s’accordera pour dire que la fermeture d’une école n’est pas une décision banale. Il est inconcevable que la représentation municipale ne soit pas sollicitée pour en débattre. Il serait même indispensable à nos yeux, et au regard de l’émotion soulevée par cette question, de prévoir un moment, lors de cette séance, avec ouverture du débat au public.

Une chose est certaine : les idées préconçues ne font jamais bon ménage avec les réalités pédagogiques. A l’heure où les dédoublements et les faibles effectifs sont vantés (à juste titre !) par le gouvernement, je pense que nous ne pourrons pas nous contenter les uns et les autres de partir de préalables comptables simplistes (faible effectif global de l’école, nécessité d’investissements pour la remise aux normes des bâtiments) pour justifier la fermeture. Il y a besoin que les arguments des uns et des autres soient posés clairement afin que la décision finale soient la plus éclairée possible. D’autant qu’il apparaît clairement que les usagers de l’école se sentent bien dans cette école… Je crois que c’est un sentiment que nous avons tous partagés lorsque nous les avons rencontrés.

Nous renouvelons donc notre demande que chacun aura à coeur de soutenir, nous en sommes sûrs, tant la question de l’école est centrale.

Délibération n°6 : Budget principal - Reprise des résultats et affectation des résultats au budget 2019

Votre présentation du dernier exercice obéit toujours à la même logique de communication. Vous présentez les éléments budgétaires en partant des recettes/dépenses de fonctionnement et vous pointez ce qu'il reste comme épargne de gestion (de CA à CA : 4,502 millions d'euros pour 2017 et 4,765 pour 2018), cela vous permettant de parler de « bonne gestion » et d'une situation favorable pour financer les investissements. Mais, nous le répétons, les recettes/dépenses de fonctionnement ne constituent pas la base de vos constructions budgétaires. La base de votre construction, ce sont les frais de remboursement de capital très élevés (1,986 million d'€ pour 2018), les intérêts (1,279 million d'€ pour 2018) auxquels il faut ajouter les frais financiers (le tout pour un total de 3, 268 millions d’€ pour 2018 et la même chose pour les années à venir !). En réalité, c’est cette somme qui vous impose donc obligatoirement, et avant même d'avoir dépensé un seul centime, de générer une importante épargne de gestion ! Comme nous le disions lors du DOB et du budget, cela vous conduit notamment à contraindre les dépenses de fonctionnement considérées comme les marges d'ajustement de votre stratégie globale de Ville-Evénement reposant sur les investissements lourds réalisés par le passé. Nous continuons de penser qu’il faut développer les services publics sur notre commune. Nous savons que cela a nécessairement un coût, ce qui implique de changer de logique et de mobiliser des moyens en terme de fonctionnement. L’affectation des résultats dans la délibération n°6 obéit à votre logique et nous vous l’avons maintes fois dit : nous nous y opposons.

Délibération n°13 : Participation de la Ville de Trélazé au financement du Festival de Trélazé 2019

Concernant la participation de la Ville au financement du Festival, force est de constater qu’il coûte toujours plus cher ! Chaque année, la majorité nous dit : « C’est le maximum ! On n’ira pas plus haut ! ». Et nous y allons pourtant. Des 450 000 euros prévus en 2017, nous sommes passés à 596 000 euros pour 2018 et là, pour 2019, c’est 650 000 euros ! Lors des débats sur le budget primitif (il y a quelques mois), nous disions ne pas oser penser que l’évolution à la hausse se poursuive. Nous souhaitions aussi voir le Festival être repensé. Bien sûr, la question de son coût est un élément, pour nous, à intégrer dans la réflexion globale sur son avenir et sa nature. Nous aurions vu d’un très bon œil que les sommes allouées diminuent pour revenir aux 450 000 euros, voir moins.
Le signal politique que vous envoyez est très clair et nous le déplorons !

25févr. 2019

Municipales 2020 : conférence de La Gauche Trélazéenne dans la presse locale.

Pour accéder à l'intégralité de la conférence de presse, cliquez ici

Article du Ouest-France du 26/02/2019.


Article du Courrier de l'Ouest du 23 février 2019.

23févr. 2019

Municipales 2020 : conférence de presse de La Gauche Trélazéenne

Voici le texte intégral de la conférence de presse faite par La Gauche Trélazéenne le jeudi 21 février 2019 :

A environ un an des prochaines Municipales, La Gauche Trélazéenne, par la voix de ses élu-e-s, a souhaité faire un point sur son action lors du mandat et se projeter de manière constructive vers l’avenir.

Une opposition combative de gauche, constructive et force de propositions

De manière assidue, nous participons à la vie municipale. Au conseil municipal bien sûr mais également dans notre vie quotidienne, comme élu-e-s certes mais aussi comme citoyen-ne-s à part entière, par notre vie et nos engagements personnels, notamment au sein des associations, dans nos métiers, etc.

Notre bilan est celui d’élus d’opposition qui n’ont pas relâché leurs efforts pour réfléchir, travailler, débattre des sujets ayant, depuis 2014, jalonné l’actualité municipale. Une opposition combative de gauche donc, mais aussi constructive et force de propositions !

En témoignent les archives compilées sur notre blog (http://lgt.lautre.net/). Qu’il s’agisse de la situation nationale et de ses impacts sur notre commune (politiques gouvernementales par les duos Hollande-Valls puis Macron-Philippe, dotations d’État, Plan Borloo, Politique de la Ville…), du passage d’ALM en Communauté urbaine (éloignement des centres de décisions des citoyens, transferts de compétences, etc.), des relations avec les communes environnantes (coopération et non concurrence), des questions budgétaires, de la stratégie de Ville-Evénement portée par la majorité municipale, de notre exigence de transparence dans ce domaine (coût de l’événementiel, Festival, Aréna, Spic, EOSL puis UFAB, vœux et manifestations municipales en grandes pompes, Fed Cup, Top8, etc.), de notre conception différente d’une politique culturelle, de l’urbanisme (secteur Guérinière-Quantinière par exemple), de la situation financière, économique et sociale de la ville (rapports de la CRC, emprunts toxiques, niveau et intérêts de la dette, vie des associations et subventions, CCAS, prévention spécialisée, état de la voirie, etc.), de la défense des services publics (médiathèque, piscine, espaces verts, école de musique, externalisations opérées par la majorité municipale, etc.), du suivi des projets (résidence de personnes âgées dans le bourg, équipements sportifs ou scolaires), de l’éducation (défense du réseau d’Education prioritaire à Aimé Césaire, projet éducatif de territoire, réforme du collège, projet de classe verte, école Jean-Jaurès plus récemment), de la démocratie locale (débats municipaux, bourse du travail, exigence de mise en place comité de suivi (sub. Basket), de notre volonté de voir des commissions extramunicipales être mises en place sur certains sujets (comme sur l’avenir du site ardoisier), nous n’avons eu de cesse de nous mobiliser pour faire avancer tous les dossiers dans l’intérêt des Trélazéens.

Avant toute chose : quel projet pour le Trélazé de demain ?

Concernant les prochaines élections municipales, nous tenons, avant toute chose, à parler de ce que nous voulons pour Trélazé. Avant de savoir avec qui on se rassemble, il faut savoir autour de quoi on rassemble ! Les questions de projets, d’engagements politiques pour notre Ville sont les priorités !

Nous sommes soucieux de construire collectivement et démocratiquement, autour des valeurs de gauche et écologistes qui nous animent et avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent, un projet permettant la mise en œuvre de politiques nouvelles sur Trélazé, des politiques en faveur d’une ville citoyenne, solidaire et humaine. Cela n’est pas nouveau, nous avions déjà formulé 100 propositions dans ce sens en 2014.

Sans être dans la caricature et dire que rien n’est fait sur Trélazé, nous continuons de croire qu’un tel projet impose de mobiliser plus de moyens en termes de renforcement des services publics ou d’accompagnement social (au sens large) des Trélazéen-ne-s (notamment les plus fragilisés), que cela implique de favoriser de nouveaux modes de fonctionnement en termes de démocratie locale (et participative), le tout en soutenant le développement économique de la commune. Or, et nous le disions lors du dernier exercice budgétaire, nous pensons qu’une telle logique et de tels choix imposent une réorientation politique et budgétaire. Et, pour nous, les marges de manœuvres financières existent : elles sont dans les dépenses liées à l’Evénementiel !

Nous resterons force de propositions et à l’initiative dans les semaines à venir, mais voici d’ores et déjà un exemple d’action municipale telle que nous la concevons : la carrière Napoléon.

Sur la forme : une exigence de démocratie !

Depuis la fermeture des Ardoisières, le projet d'aménagement du site ardoisier (autour de la carrière Napoléon) est régulièrement évoqué par le Maire. Pour répondre à nos interrogations sur ce sujet , le maire a souligné qu’un cabinet d’assistance à maîtrise d’ouvrage était sollicité et devrait présenter très rapidement un projet.

Sur ce point, nous réitérons notre souhait de voir une commission extra-municipale se mettre en place (avec les élus, associations, citoyens, experts…), d’autant que, comme l’ARENA en son temps, cette question ne faisait pas partie du programme de la majorité lors des élections municipales. Nous pensons que c’est justement parce que les décisions ne sont pas encore prises qu’il faut en discuter maintenant. Nous refusons d’avoir à nous prononcer sur un projet ficelé. Sans cela, ce n’est pas la peine de parler de concertation.

Sur le fond : pour un projet exemplaire et concerté, basé sur un mode de développement durable et humain.

Fin 2014, nous alertions déjà sur ce sujet. Nous considérons toujours qu'il y a matière à travailler un projet exemplaire, basé sur un mode de développement durable et humain.

Concernant les enjeux économiques, le futur projet devra bien entendu prendre en compte la nécessité d'attirer des activités sur la ville, renforcer son dynamisme par la création d'emplois (que nous souhaitons pérennes) autour des potentialités du site en termes de tourisme, de culture et de loisirs. Sur ce point, la localisation géographique de la Carrière Napoléon offre des atouts incontestables : accessibilité, ouverture sur la vallée de la Loire ou l'Authion, etc. A l'échelle intercommunale, il y aurait intérêt à réfléchir le futur de cet espace en terme de maillon entre Les Ponts-de-Cé/la vallée de la Loire et le reste du site ardoisier, et au-delà, une ouverture sur Angers et l'agglomération.

Il faut en finir avec les stratégies concurrentielles dans lesquelles des millions d'euros sont gaspillés. La raison devrait l'emporter et nous considérons comme essentiel d’enfin réfléchir en termes de coopération. Mais pour cela, c'est très en amont qu'il faut mettre tout le monde autour de la table. Penser culture et loisirs au niveau « Agglomération » n'est pas une ineptie et n'est pas contradictoire avec le nécessaire maintien des identités propres à chacune des composantes d'ALM. Les questions économiques ou d'emploi étant des compétences d'agglomération, il y a, sur le volet économique, la nécessité de travailler de façon collective pour la pleine réussite du projet.

Le principe d'une politique sociale est d'opérer des choix visant à réduire les inégalités. La présence d'un site comme le nôtre constitue un levier que nous pourrions activer, dans l'intérêt des Trélazéens, en faisant le choix d'un centre d'accueil de classes vertes sur le site ou à proximité. Nous défendons ce projet depuis la campagne de 2014. Le Maire a balayé cette proposition du fait de l’impossibilité d’y faire des constructions. Faux puisque le projet qu’il défend prévoit la construction d’hébergements divers et variés !

Du point de vue pédagogique et patrimonial, Trélazé et le site ardoisier sont particulièrement «exploitables» (histoire industrielle et sociale, Sciences et Vie de la Terre, EPS, etc.). Les activités pédagogiques déjà menées suscitent de vifs intérêts. Nous disposons aussi des Anciennes Écuries et du musée de l'Ardoise ... Et que dire de l'ouverture sur Angers et de ses potentialités culturelles ou encore la vallée de la Loire jusqu'à Fontevraud ? Ce projet de classe verte permettrait de se doter d'un outil utile et nécessaire pour les écoles de la ville, voire pour le collège ou même le lycée professionnel, peut-être de travailler à des jumelages avec d'autres communes en France (mer, montagne, ou autres)! Il y aurait même la possibilité de réfléchir à sa mise à disposition, là aussi, pour des écoles de l'agglomération ou au-delà. Là encore, les logiques de coopération doivent prévaloir !

Bien sûr, comment penser ce site sans évoquer son caractère exceptionnel du point de vue écologique et environnemental ? Une nouvelle fois, nous aurions tort de penser un aménagement à la seule échelle de la carrière et de ses abords, la proximité de la vallée de la Loire et de l'Authion (avifaune de la Fosse de Sorges) est là pour le souligner. Il s'agit là d'un site d'une richesse écologique unique dont la préservation doit constituer un axe essentiel du projet qui doit être humain et durable.

Enfin, pourquoi ne pas envisager d’utiliser une partie de cet espace pour la création d’un jardin qui pourrait être « bio » au service de la restauration municipale, ce serait mettre la qualité et la santé au service du plus grand nombre.

De plus, il serait un support pédagogique extraordinaire.

Depuis 2011, la commune de Mouans-Sartoux (région PACA) possède sa propre régie municipale agricole pour produire elle-même les salades, tomates ou pommes de terre dont ses cuisines ont besoin. Dans cette commune d’un peu plus de 10 000 habitants tous les enfants des écoles et des crèches ainsi que le personnel communal mangent « bio » depuis le 1er janvier 2012. L’agriculteur est un employé municipal, salarié à temps plein, qui travaille avec l’aide de l’équipe des espaces verts. La ville de Mouans-Sartoux a accompagné ce projet par la mise en place d’un programme pédagogique réfléchi qui amène les enfants à prendre en main leur propre citoyenneté (Temps d’Accueil Périscolaires, ateliers autour de l’alimentation, visites de la régie agricole, récoltes, etc.). En ayant fait le choix d’y ajouter les principes d’une alimentation biologique, elle relocalise la production, crée du lien entre les acteurs du champ à l’assiette et revalorise certains métiers. Cette politique fait école jusque dans les foyers (évolution des pratiques alimentaires). Nous avons là un moyen concret de contribuer, dans la durée, à la réussite d'un projet visant à réduire les inégalités sociales. C’est de nouveau un projet qui peut se concevoir en collaboration avec d’autres collectivités. Les surfaces offertes par le site ardoisier, et leur localisation, pourraient même ouvrir la porte à une régie inter-communale.

Pour cela, il faut définitivement rompre avec les logiques de concurrence.

Enfin, nous avions placé la démocratie locale au cœur de notre projet en 2014.

Il s'agissait de rénover l'action publique par un fonctionnement municipal innovant. Parce qu'ils sont les premiers concernés par l'élaboration et la mise en œuvre des projets, nos concitoyen(ne)s doivent être en mesure de s'impliquer, de donner leur avis et leur point de vue.

Démocratie citoyenne, démocratie sociale et démocratie représentative : tels sont les trois piliers qui fondaient le concept de démocratie locale que nous voulions faire vivre à Trélazé. Favoriser la co-élaboration des projets à partir du recensement des besoins, des études et propositions nous semblait une nécessité. Pour cela, nous proposions de :

  • Créer cinq commissions extra-municipales, permettant la participation de la population, des représentant(e)s des associations et des syndicats.
  • Mettre en œuvre des contrats de partenariat avec les associations.
  • Tenir des Etats généraux des associations.
  • Étudier la construction d'une Maison de quartier aux Plaines (Bellevue), dédiée au développement de la vie sociale.
  • Permettre la réservation de logements universitaires dans les quartiers afin de faciliter l'échange de jeunes provenant de milieux différents.
  • Assurer des permanences d'élu(e)s dans tous les quartiers.
  • Utiliser le référendum d'initiative populaire.
  • Relancer le Comité local de Prévention de la Délinquance
  • Favoriser la communication intergénérationnelle.
  • Créer un Conseil local de la jeunesse : structure permettant aux jeunes de devenir acteurs de la vie publique.

Il est frappant de constater que nombre de revendications, liées au besoin d’être entendus et acteurs des choix, exprimées en ce moment par les gilets jaunes, rouges, crayons rouges, blouses blanches et noires correspondent à ces propositions.

Nous disions que la pierre angulaire de notre projet était bel et bien la démocratie locale. Cela n’a pas changé.

11févr. 2019

Vie des associations ...

Fréquemment, la majorité municipale évoque le maintien des subventions aux associations. S’il est vrai que de nombreuses communes (et pour différentes raisons !) les ont baissées, d’autres ne l’ont pas fait, dont notre commune. Compte tenu de la réalité de la Ville, c’est un choix politique que nous avons toujours soutenu. Vu l’évolution démographique de la commune, nous serions même favorables à voir l’enveloppe être augmentée.
Sur ce sujet, la majorité pointe aussi souvent le coût des aménagements sportifs ou des frais de fonctionnement des locaux municipaux utilisées par nos associations.
Récemment, un président de club soulignait que les travaux réalisés (salles, terrains, etc.) sont avant tout des « investissements pour les générations à venir ». Nous partageons bien évidemment le point de vue !
Concernant l’utilisation des locaux municipaux par les associations, nous appelons chacun à rester vigilant pour ne pas retenir que les dépenses pour la Ville. Une telle posture pourrait laisser entendre que l’investissement quasi-quotidien des bénévoles représente un coût pour la collectivité. S’il convient d’être attentifs aux dépenses de la Ville, nous considérons qu’il serait fort intéressant de mettre, en face de qui est dépensé, ce qui est économisé par l’action de tous ces bénévoles.
Les clubs sportifs par exemple pourraient très bien faire le décompte des heures passées par tous leurs bénévoles pour l’administration des structures, l’entraînement et l’encadrement des jeunes de Trélazé. Cela ferait une sacrée somme dans la colonne « économies pour la Ville »… Et, si nous faisions un tel calcul, nous serions curieux de mettre le résultat en parallèle avec ce que coûteraient des éducateurs pour un même volume d’heures.

16janv. 2019

Conseil municipal du 14 janvier 2019

Voici le compte rendu de ce conseil municipal publié dans le Courrier de l'Ouest du jour.
Petite rectification à cet article : concernant le financement par la ville du concert Pop Love du 15/12/2018, nous avons voté contre.

12janv. 2019

Déclaration de candidature de Marc Goua

La presse de ce jour présente les réactions de La Gauche Trélazéenne et de TCS suite à la déclaration de candidature de Marc Goua.

Quelques précisions nous semblent nécessaires pour clarifier l'article rédigé suite à un échange téléphonique avec le journaliste.

  • Tout d'abord, cette nouvelle candidature n'est pas une surprise pour ceux qui écoutent les allusions faites depuis des mois. Il reste que la question de l’après "Marc Goua" est évidemment posée.
  • La campagne de 2020 est bien sûr dans toutes les têtes. Les interventions des uns et des autres lors du dernier budget en étaient la marque. La Gauche Trélazéenne a longuement détaillé certains points lors du dernier conseil municipal, points rendus publics dans le précédent billet de ce blog.
  • A propos des alliances et du rassemblement ? Nous considérons qu'il y a une majorité d'élu-e-s de de sensibilité de gauche au sein du conseil municipal, et ce sur les trois listes. Et effectivement, il y a aussi des personnes de gauche (ou de sensibilité) au sein de la majorité municipale, même si certains ont démissionné. Avec tous ces élu-e-s, il y a plus de choses qui nous rassemblent que de choses qui nous divisent. En revanche, contrairement à ce que pourrait laisser penser l'article de Courrier de l'Ouest de ce jour, la majorité municipale n'est pas une majorité de gauche. Des élu-e-s de droite y siègent avec qui les désaccords sont profonds.
  • Pour ce qui nous concerne, et comme à notre habitude, nous aborderons les prochaines échéances municipales, à partir des contenus et dans un esprit d’ouverture. Avant de savoir qui on rassemble, il faut déterminer autour de quoi on rassemble (quel projet pour Trélazé ?).
  • Concernant le projet pour notre ville, nous ne partons pas de rien. Nous pouvons nous appuyer sur l’expérience... En 2014, nous avions fait plus de 100 propositions pour la Ville (cliquez sur ce lien pour retrouver ce projet), le tout dans des domaines très variés. L'essentiel de ces propositions est encore d’actualité. Le mandat fut l’occasion de les enrichir et d’en faire de nouvelles.

22déc. 2018

Conseil municipal du 17/12/2018 : l'intervention de B. Battais.

Boris Battais est intervenu au nom des élu-e-s de La Gauche Trélazéenne lors du conseil municipal consacré au vote du budget 2019.
La presse n'ayant pas relayé les propositions contenues dans cette intervention, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les différents liens ci-dessous :

1 : Le contexte national et la construction du budget de Trélazé.

2 : Pour développer les services publics, une réorientation politique et budgétaire s’impose à Trélazé !

3 : Sur le maintien des subventions aux associations

4 : La piscine de Trélazé pour 2020

5 : L’école Jean-Jaurès

6 : L’avenir du site Napoléon

22déc. 2018

Conseil municipal du 17/12/2018 : le contexte national.

Le contexte national et la construction du budget de Trélazé.

Lors du DOB, vous êtes revenu sur le contexte national et nous avons eu l’occasion de pointer que, dans le rapport d’orientations budgétaires, vous souligniez que « le Projet de Loi de Finances pour 2019 s’inscrit dans la continuité de l’action engagée par le Gouvernement depuis le commencement du quinquennat » et que le « budget 2019 se veut aussi celui des engagements tenus en matière de redressement des comptes publics ».

La mise sous tutelle des collectivités locales par l’État : un déni de démocratie !

En 2018, nous avons maintes fois, les uns et les autres, exprimé de vives et légitimes inquiétudes vis-à-vis de la politique gouvernementale et de ses conséquences sur les collectivités locales ou les moyens dont elles disposent (et disposeront) pour mener à bien leurs missions.

Si des échanges me font ici parfois penser aux houleux débats sur la fraîcheur du poisson dans les albums d’Astérix, Trélazé n’est pas pour autant un village gaulois ! L’impact des choix opérés au niveau national est en effet énorme sur notre commune (comme sur toutes les collectivités locales et leurs capacités d’action). Aussi, me permettrai-je, comme vous le faites aussi lors des exercices budgétaires, de prendre le temps de revenir sur certains points.

J’évoquais donc lors du DOB, et à titre d’exemples, les incertitudes relatives aux dotations d’État, la mise sous tutelle des collectivités locales, la taxe d’habitation, le rejet des amendements relatifs à la politique de la Ville, le rapport Borloo, les saignées dans le monde du sport ou enfin le contrat Cahors.

Vous le savez, nous sommes résolument opposé.e.s au principe de ces « contrats » par lesquels l’Etat, pour contraindre les collectivités à réduire la dépense publique, s’immisce dans la construction souveraine de leurs budgets (ce que nous faisons aujourd’hui).

Cela constitue à nos yeux une remise en cause sans précédent de la décentralisation et du principe de libre administration des collectivités territoriales garantis par la Constitution. Ces diktats n’ont de contrat que le nom, puisqu’un contrat est par définition un accord volontaire entre deux parties, alors que ces « contrats » sont imposés aux collectivités, qui se verront infliger de lourdes pénalités financières en cas de non-respect, qu’elles soient signataires ou non.

Quelles que soient nos sensibilités politiques, nous avons été élu.e.s par les citoyen.ne.s de nos communes sur la base de programmes politiques qu’ils ont choisis. Avec ces contrats, c’est ce choix démocratique qui est violé.

Nous le disons assez, nous défendons le droit de pouvoir développer des services publics de qualité dans nos communes populaires, des services publics répondant aux besoins des habitant.e.s, réduisant les inégalités, favorisant l’émancipation.

Nos territoires ont en commun de contribuer par exemple de façon volontariste au nécessaire effort de construction pour répondre à la crise du logement. Comment développer les équipements et les services publics nécessaires, s’il nous faut dans le même temps réduire nos dépenses ?

Sur ce point, nous continuerons, ici et ailleurs, à nous faire entendre et à lutter contre ces logiques, pour en finir avec cette politique d’austérité budgétaire qui brise les dynamiques locales, affaiblit dangereusement la commune et aggrave chaque jour davantage la situation sociale des habitant.e.s.

Un contexte politique et social des plus tendus.

De tout le pays monte la colère populaire contre l'injustice sociale et fiscale. Qu'ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches ou des robes noires, des millions de femmes et d'hommes n'acceptent plus le sort qui leur est fait. Ils le disent haut et fort : "Trop, c'est trop ! On ne peut continuer à vivre avec des salaires de misère, des pensions sans cesse rognées, des allocations sacrifiées sur l'autel de l'austérité." Et très sincèrement, à la lecture du tract distribué par les gilets jaunes sur la manifestation de vendredi dernier à Angers, et sur ces bases, nous ne pouvons être que des leurs !

Ce gouvernement au service de la finance a donc multiplié les cadeaux fiscaux à une poignée d'ultra riches et, de l'autre, aggrave les difficultés pour les salariés, les privés d'emplois, les jeunes, les retraités.

Nous considérons que la transition écologique, vitale à l'heure où l'humanité est menacée de terribles catastrophes, ne peut être menée à bien sans progrès social et sans changer notre modèle économique. Il faut une autre utilisation de l’argent pour produire autrement, pour partager les richesses créées par le travail.

Il faut cesser de culpabiliser la majorité de notre peuple. Pour que chacune et chacun puisse vivre dignement, il y a besoin d'augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux. A toutes les échelles, y compris communale, nous avons besoin de services publics réhabilités (école, écologie, recherche, système de santé, culture, accessibles à toutes et tous), d’investissements massifs pour la rénovation énergétique des logements, dans les transports collectifs, etc. C’est tout le sens de la campagne menée par les communistes angevins pour la gratuité des transports en commun sur l’agglomération.

Pour financer la transition écologique ou les politiques publiques et sociales, d'autres choix fiscaux, budgétaires et financiers s'imposent évidemment (une politique active et volontariste contre l’évasion fiscale, le prélèvement à la source pour les bénéfices des multinationales, ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter réellement à la transition écologique, une taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières, la taxation du kérosène, le maintien des lignes ferroviaires de proximité, menacées de fermeture, le développement du fret ferroviaire, le retour à une TVA de 5,5 % sur les transports en commun, revenir sur l’ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF…)). Nous avons souvent eu des débats sur ce point.
Vous connaissez les propositions que nous portons au sujet de cette nécessaire révolution fiscale qui permettrait de prendre l’argent là où il est réellement et de mener des politiques résolument tournées vers la réponse aux besoins humains.

22déc. 2018

Conseil municipal du 17/12/2018 : les services publics.

Pour développer les services publics, une réorientation politique et budgétaire s’impose à Trélazé !

Je rappellerai qu’en effet vos orientations budgétaires demeurent dans la lignée des précédents exercices avec, comme base de votre construction, cette fameuse épargne de gestion à hauteur d’environ 4 millions d’euros.

Nous avons déjà eu l’occasion de souligner que, dans un avenir relativement proche, nous aurons à trouver les moyens de financer de nouvelles dépenses (comme évoqués lors du DOB : scolarité à 3 ans, plan mercredi et maintien de la gratuité des TAP, évolution démographique positive sur la commune...).

Or, avec comme base préalable une épargne de gestion à 4 millions, nous continuons de nous interroger sur les moyens qui pourront être employés pour de tels financements. Nous nous sommes déjà inquiétés d’éventuels nouveaux rabotages sur les dépenses de services ou de nouvelles externalisations.

Sur ce dernier point, les services rendus à la population sont assurés, dites-vous. Par contre, dans plusieurs domaines, ils ne le sont plus par des employés municipaux. Nous avons déjà souligné que, concernant la petite enfance, ont eu lieu des transferts progressifs à la mutualité de l'Anjou au fur et à mesure des départs en retraite d’agents. Au sujet de la DSP à Léo Lagrange, entre la gestion des TAP et de la restauration scolaire pour la surveillance des enfants, seules les maternelles sont assurées par des agents publics (ces agents assurant également les TAP des tout-petits). Qu'il s'agisse du ménage de la Mairie, des écoles élémentaires et d'une partie des maternelles (depuis les TAP), ces missions sont en partie assurées par une entreprise privée. Nous pourrions aussi évoquer le service soins infirmiers externalisé, le chauffage ou la gestion du service mandataire passé du CCAS au privé. L’échange animé que nous avons eu il y a quelques mois à propos des espaces verts a, pour être honnête, aussi suscité quelques inquiétudes chez nous dans le domaine…

Quoi qu’il en soit, nous nous opposons à cette logique de l'externalisation qui ne nous paraît pas en adéquation avec un service public de qualité, tourné vers l'intérêt général et dégagé des logiques privées ou de rentabilité. Des services publics de qualité et leur développement que nous appelons de nos voeux (conformément à ce que je disais plus haut au sujet de la situation nationale) exigent un personnel avec des moyens, un personnel reconnu, formé et expérimenté. Et nous sommes bien conscients que cela se finance !

Oui, pour nous, et nous vous le disons depuis des années, le développement des services publics (et nous pas au mieux leur maintien) impose de mobiliser des moyens financiers.

Un budget, ce n’est pas que des chiffres, ce n’est pas que de la technique. Un budget, c’est avant tout des choix politiques, une orientation, un projet pour la Ville. Je crois d’ailleurs que cette conception des choses est saine et permet d’avoir les débats les plus clairs, les utiles possibles à nos concitoyens. C’est, pour ce qui nous concerne, ce que nous nous attachons à faire depuis la campagne de 2014 (et bien avant d’ailleurs!).

Nous vous le disions il y a quelques semaines, nous pensons que le développement des services publics et leur financement imposent donc une réorientation politique et budgétaire. Pour nous, les marges de manœuvres financières sont dans les dépenses liées à l’Evénementiel (Festival Estival, festivités à l'Arena, etc.).

D’année en année, vous nous dites que le Festival ne coûtera pas plus cher que l’année précédente. Or, de 450 000 euros, nous sommes passés à 596 000 (soit 33 % d’augmentation). Nous n’osons penser qu’une telle évolution se poursuive et nous verrions d’un très bon œil que les sommes allouées diminuent pour revenir aux 450 000, voir moins.

Outre le coût financier, nous vous avons fait part de notre souhait de voir le Festival évoluer et être repensé avec les acteurs locaux (et pas seulement permettre à quelques artistes locaux de s’y produire, ce qui est toutefois très bien!). Nous pensons en effet qu’il convient de l'intégrer à une politique culturelle générale nouvelle sur la Ville. En l’état actuel, il demeure essentiellement la pierre angulaire de toute votre stratégie de développement pour Trélazé, c’est-à-dire de votre politique événementielle et le pilier d’une politique de communication, pas d’une politique culturelle.

Nous ne disons pas non plus que rien n’est fait dans le domaine culturel sur Trélazé. Ce serait faux et ce serait aussi négliger ou mépriser une grande partie de la vie associative sur la commune. Vous savez que cela n’a jamais été notre position. Vous le voyez, nous ne sommes pas dans la caricature vis-à-vis de vos orientations politiques. Mais je reste persuadé, qu’en faisant confiance à l’intelligence collective, en mobilisant les expériences, les énergies et les idées, notamment à travers la mise en œuvre d’états généraux de la culture, il y a moyen de faire évoluer le Festival vers un élément de vie sociale sur Trélazé, voire au-delà (je pense notamment à l’agglomération angevine).

Enfin, vous le disiez lors du DOB, il s’agit là du dernier budget qui sera exécuté avant les prochaines municipales. D’ici là, bien de l’eau coulera sous les ponts, mais chacun se projette déjà sur la suite… Depuis plusieurs mandats, La Gauche Trélazéenne insiste sur la nécessité d’un développement des services publics.

22déc. 2018

Conseil municipal du 17/12/2018 : les associations.

Le maintien des subventions aux associations ?

Vous insistez fréquemment sur le maintien des subventions aux associations. S’il est vrai que de nombreuses communes (et pour différentes raisons !) les ont baissées, d’autres ne l’ont pas fait, dont notre commune. Compte tenu de la réalité de la Ville, c’est un choix politique que nous soutenons, vous le savez. Et vu l’évolution démographique de la commune, nous serions même favorables à voir l’enveloppe être augmentée.

Sur ce sujet, vous invoquez aussi souvent par exemple le coût des aménagements sportifs. Récemment, un président de club soulignait qu’ils sont avant tout « un investissement pour les générations à venir ». Je partage bien évidemment le point de vue, comme vous d’ailleurs, j’imagine !

Concernant maintenant les frais liés à l’utilisation des locaux municipaux par nos associations, je pense qu’il faut être vigilant à ne pas adopter une posture n’incluant que les coûts. Vous le savez, dans votre majorité, chez TCS ou chez nous, nombreux sont ceux à avoir une expérience associative (passée, récente ou actuelle). Lorsque vous présentez les choses de la sorte (en n’incluant que les coûts d’utilisation des locaux), les bénévoles (sans qui les associations ne fonctionneraient pas) peuvent entendre que leur investissement quasi-quotidien représente un coût pour la collectivité. J’entends bien qu’il convient d’être attentifs aux dépenses de la Ville mais je pense très sincèrement qu’il conviendrait aussi de mettre en face ce qui est économisé par l’action de tous ces bénévoles.

Les clubs sportifs par exemple pourraient très bien vous faire le décompte des heures passées par tous leurs bénévoles pour l’administration des structures, entraîner et encadrer les jeunes de Trélazé. Cela ferait une sacrée somme dans la colonne « économies pour la Ville »… Et, si nous faisions un tel calcul, je serais curieux de la mettre en parallèle avec ce que coûteraient des éducateurs pour un même volume d’heures.

22déc. 2018

Conseil municipal du 17/12/2018 : le devenir de la piscine.

La piscine de Trélazé pour 2020

Dans le PPI, vous évoquez le projet de la piscine pour 2020. Je crois que, quelle que soit l’issue des prochaines municipales, tout le monde conviendra ici qu’il s’agit là d’une urgence…

Je vous le disais il y a peu : nous sommes très heureux de voir que vous avez évolué vis-à-vis de notre proposition (faite il y a 3 ans maintenant) de permettre d’ouvrir des créneaux gratuits pour les Trélazéens, notamment l’été. Si le principe a été acté, force est de constater que le bénéfice de l’expérience fût très limité l’été dernier dans la mesure où les créneaux étaient réduits et que la piscine (pour des raisons techniques notamment) ne fut ouverte qu’entre le 14 juillet et début août.

Je pense que le projet de piscine pour 2020 mérite que nous nous y penchions avec le souci de mettre les moyens pour faire fonctionner ce futur outil. A nos yeux, il y a nécessité de créer les conditions pour qu’il réponde aux besoins de notre population. En clair, que la future piscine conserve sa vocation d’apprentissage et qu’on la double d’une autre vocation plus ludique et familiale.

Dans les années 2000, vous aviez eu avec les élus de La Gauche Trélazéenne un large débat sur la Médiathèque. La position qui avait été la nôtre à l’époque était qu’il fallait mettre les moyens en termes de fonctionnement pour faire tourner l’investissement fait. Nous vous avons fait part à plusieurs reprises de nos inquiétudes sur cette question de la médiathèque et des moyens qui lui sont alloués pour fonctionner.

Concernant la future piscine, nous ne disons rien d’autre. Si nous investissons massivement dans un bel outil à la fois d’apprentissage , familial et ludique, il conviendra de mettre les moyens pour le faire fonctionner.

Aussi, sommes-nous favorables à une réflexion préalable sur les plages d’ouverture de la future piscine en périodes scolaires, sur les créneaux alloués aux différentes pratiques et à une extension de son ouverture sur toute la période estivale (avec gratuité pour les Trélazéens).

Il y a quelques années, on m’avait répondu que la fermeture au mois d’août correspondait aux congés du personnel de surveillance.

Nous avons voté lors du conseil municipal du 5 novembre dernier des délibérations permettant le recrutement d’agents contractuels sur des emplois non permanents afin de faire face à des accroissements saisonniers d’activité. Je crois que nous pourrions nous saisir de ce moyen pour garantir une ouverture de la piscine sur toute la période estivale (gratuite sur des créneaux à définir), ce qui aura nécessairement un coût mais ce qui répondra cependant aux besoins d’une part importante de notre population (celle n’ayant par exemple pas les moyens de partir en vacances).

22déc. 2018

Conseil municipal du 27/12/2018 : l'école maternelle Jean Jaurès

L’école maternelle Jean Jaurès

Un sujet ressurgit et fait l’actualité : celui de l’école Jean Jaurès. Il y a trois ans, le 18 décembre 2015, nous vous interrogions ainsi : « ... à la lecture (rapide) du PPI, nous avons noté que des dépenses étaient prévues pour plusieurs écoles, mais qu'aucune n'était par contre notée pour l'école Jean Jaurès, rue de Bel-Air. Nous avons entendu, ici ou là, des bruits autour d'une possible fermeture de cette école... Nous profitons de l'occasion pour vous demander ce qu'il en est et je ne doute pas que vous nous rassuriez sur ce point... ».

En réponse, vous précisiez une fermeture discutée et programmée pour la rentrée 2018/2019. A la lecture des articles traitant de la situation, il semble que les premiers intéressés n’aient pas ce sentiment. C’est aussi ce qu’ils nous ont souligné samedi matin lors de la rencontre qu’ils ont organisée. Par ailleurs, nous avons été surpris de lire dans la presse que vous vous défendiez de prendre une décision sans concertation. Nous avons en effet lu que « le bureau municipal de Trélazé se réunira ce lundi et c'est lui qui prendra la décision » et que, si la décision n'a pas été prise en Conseil, reste que des « débats ont eu lieu en commission enseignement ».

Nous espérons qu’il ne s’agit que d’un malheureux mal-entendu car le conseil municipal est bien légitime à discuter de cette question, d’autant qu’il est public à la différence des commissions. Nous profitons donc de ce débat pour demander l’inscription au débat de notre prochaine séance d’un temps sur ce point.

Chacun d’entre nous s’accordera pour dire que la fermeture d’une école n’est pas une décision banale. Il est inconcevable que la représentation municipale ne soit pas sollicitée pour en débattre. Il serait même envisageable à nos yeux, et au regard de l’émotion soulevée par cette question, de prévoir un moment du prochain conseil avec ouverture du débat au public.

Compte tenu des crispations, il est essentiel de créer les conditions d’une sortie par le haut. Une chose est certaine : les idées préconçues ne font jamais bon ménage avec les réalités pédagogiques. A l’heure où les dédoublements et les faibles effectifs sont vantés (à juste titre !) par le gouvernement, je pense que nous ne pourrons pas nous contenter les uns et les autres de partir de préalables comptables simplistes (faible effectif global de l’école, nécessité d’investissements pour la remise aux normes des bâtiments) pour justifier la fermeture. Il y a besoin que les arguments des uns et des autres soient posés clairement afin que la décision finale soient la plus éclairée possible. D’autant qu’il apparaît clairement que les usagers de l’école se sentent bien dans cette école… Je crois que c’est un sentiment que nous avons tous partagés samedi matin lorsqu’ils nous ont accueillis.

22déc. 2018

Conseil municipal du 17/12/2018 : l'avenir du site Napoléon

L’avenir du site Napoléon.

Pour répondre à nos interrogations sur ce sujet lors du DOB, vous avez souligné que 35 000 euros avaient été engagés, qu’il y avait eu différents problèmes, que le PPRI avait été révisé plusieurs fois. Vous avez aussi choisi de faire appel à un cabinet d’assistance à maîtrise d’ouvrage qui devrait présenter très rapidement un projet.

Sur ce point, nous réitérons notre souhait de voir une commission extra-municipale se mettre en place (avec les élus, associations, citoyens, experts…), d’autant que comme l’ARENA en son temps, cette question ne faisait pas partie de votre programme présenté lors des élections municipales. Nous pensons, comme le soulignait Gilles Ernoult, que c’est justement parce que les décisions ne sont pas encore prises que nous souhaitons en discuter maintenant et que nous refusons d’avoir dans un avenir plus ou moins proche, à nous prononcer sur un projet ficelé. Sans cela, ce n’est pas la peine de parler de concertation.

Fin 2014, nous alertions déjà sur ce sujet. Nous considérons toujours qu'il y a là matière à travailler sur un projet qui doit être exemplaire, basé sur un mode de développement durable et humain. Faire ce choix suppose de le penser selon des enjeux économiques bien sûr, mais aussi sociaux et environnementaux et ce, à plusieurs échelles.

Concernant les enjeux économiques, le futur projet devra bien entendu prendre en compte la nécessité d'attirer des activités sur la ville, renforcer son dynamisme par la création d'emplois (que nous souhaitons pérennes) autour des potentialités du site en termes de tourisme, de culture et de loisirs. Sur ce point, la localisation géographique de la Carrière Napoléon offre des atouts incontestables : accessibilité, ouverture sur la vallée de la Loire ou l'Authion, etc.

A l'échelle intercommunale, n'y-aurait-il pas intérêt à réfléchir le futur de cet espace en terme de maillon entre Les Ponts-de-Cé/la vallée de la Loire et le reste du site ardoisier, et au-delà, une ouverture sur Angers et l'agglomération.

Nous le disions dès 2014 à propos de Terra Botanica : il faut en finir avec les stratégies concurrentielles dans lesquelles des millions d'euros sont gaspillés. La raison devrait l'emporter et nous considérons comme essentiel d’enfin réfléchir en termes de coopération.

Mais pour cela, c'est très en amont qu'il faut mettre tout le monde autour de la table. Penser culture et loisirs au niveau « Agglomération » n'est pas une ineptie et n'est pas contradictoire avec le nécessaire développement et le maintien des identités propres à chacune des composantes d'ALM.

Les questions économiques ou d'emploi étant des compétences d'agglomération, il y a, sur le volet économique, la nécessité de travailler de façon collective pour la pleine réussite du projet.

Le principe d'une politique sociale est d'opérer des choix visant à réduire les inégalités. La présence d'un site comme le nôtre constitue un levier que nous pourrions activer dans l'intérêt des Trélazéens. Vous avez mis la jeunesse, dites-vous, au cœur de votre mandat. Et bien pourquoi ne pas faire le choix d'un centre d'accueil de classes vertes sur le site ou à proximité ? Nous défendons ce projet depuis la campagne de 2014 et nous vous l’avons souvent formulé.

Du point de vue pédagogique et patrimonial, Trélazé et le site ardoisier sont particulièrement «exploitables» (histoire industrielle et sociale, Sciences et Vie de la Terre, EPS, etc.). Par les échanges professionnels que nous avons dans notre métier, les activités pédagogiques qui y sont déjà menées suscitent de vifs intérêts. Nous disposons aussi des Anciennes Écuries et du musée de l'Ardoise ... Et que dire de l'ouverture sur Angers et de ses potentialités culturelles ou encore la vallée de la Loire jusqu'à Fontevraud ? __ Ce projet de classe verte permettrait de se doter d'un outil utile et nécessaire pour les écoles de la ville, (voire pour le collège ou même le lycée professionnel sur la base de conventions), peut-être de travailler à des jumelages avec d'autres communes en France (mer, montagne, ou autres) !__

Il y aurait même la possibilité de réfléchir à sa mise à disposition, là aussi, pour des écoles de l'agglomération ou au-delà. Là encore, les logiques de coopération doivent prévaloir !

Enfin, bien sûr, comment penser ce site sans évoquer son caractère exceptionnel du point de vue écologique et environnemental ? Les intérêts sont certains concernant aussi bien la faune, la flore, ou les caractères géologiques du site. Une nouvelle fois, nous aurions tort de penser un aménagement à la seule échelle de la carrière et de ses abords, la proximité de la vallée de la Loire et de l'Authion (avifaune de la Fosse de Sorges) est là pour le souligner. Il s'agit là d'un site d'une richesse écologique unique dont la préservation doit constituer un axe essentiel du projet qui doit être humain et durable.

29nov. 2018

Budget 2019 ... suites.

Article du Courrier de l'Ouest de ce jour avec la déclaration de Boris Battais.

28nov. 2018

Accusations de harcèlement, diffamation ... un climat délétère s'installe !

Voici la déclaration faite par Gilles Ernoult lors du conseil municipal du 26 novembre 2018, ainsi que les articles de presse correspondants.

Article du Ouest-France du 28/11/2018 :


Déclaration des élu-e-s de La Gauche Trélazéeenne :

Cette délibération est une très mauvaise nouvelle car elle révèle un climat délétère qui semble s’installer dans nos instances, voire au-delà. Conformément à ce que nous avons régulièrement soulignés, nous n'avons jamais abordé les questions municipales sous l'angle de la calomnie ou des attaques personnelles. Toujours, nous les avons traitées politiquement autour des options de chacun. Le débat démocratique ne relève ni du consensus mou, ni de l'allégeance. Nous le concevons comme un libre débat, franc et clair autour d'orientations assumées et basées sur les idées, les convictions de chacun. Suite à certains dérapages, nous avions déjà tenu à rappeler publiquement cette posture lors d’une conférence de presse tenue en février 2015 et dont les articles sont lisibles sur notre blog.
Évidemment, nous serions malhonnêtes en affirmant ne pas être informés de la situation présente compte tenu des échanges que avons les uns et les autres et de notre utilisation des réseaux sociaux.
Car, jusqu’à ce soir, cette affaire, si affaire il y a, n’est que présente sur ces réseaux. A notre connaissance, aucune conférence de presse pour rendre publique l’affaire et ses protagonistes ne s’est tenue. Si des procédures particulières étaient engagées, elles sont confidentielles.
Pour autant, il est évident, à la lecture des éléments publiés, qu’elle oppose des actuels et anciens élus de la majorité municipale.
Les faits rapportés relèvent, selon nous et s’ils sont avérés, de postures et d’actes personnels visiblement condamnables. Savoir si il y a ou non diffamation, c'est de notre point de vue à la justice d'en délibérer, nous nous garderons bien de nous ériger en tribunal et de nous prononcer sur les faits. Par ailleurs, dans les articles cités, il est fait référence à un collectif réunissant des personnels victimes de harcèlement. Il est évident que si ces faits étaient avérés, ce serait gravissime et que des sanctions pénales seraient la aussi légitimes. Contrairement au Président de la République, nous croyons en l’utilité des corps intermédiaires et nous ne doutons pas que ces personnels sauront se tourner vers leurs organisations syndicales pour les accompagner, si nécessaire, dans les démarches prévues par la loi.
Dans ce contexte, et après avoir consulté un avocat, il s’avère qu’au vu de l'alinéa 2 de l'article L2123-34 du CGCT et des motivations présentées dans la délibération, les conditions du texte ne sont pas réunies car Monsieur le Maire n'est pas défendeur (ce n'est pas lui qui est visé par une plainte), mais demandeur (c'est lui qui porte plainte).
De plus l'arrêté du Conseil d’État en date du 9 Juillet 2017 N° 380377 précise "la compétence du Conseil municipal comme gardien des deniers publics en considérant qu'il lui revient d'une part de vérifier, sous le contrôle du Juge administratif, les conditions légales de la protection fonctionnelle demandée et d'autre part de vérifier si aucun motif d'intérêt général ne s'oppose à une telle protection.". De plus "il n'appartient pas aux collectivités de prendre en charge systématiquement l'intégralité des frais de justice réclamés par l'avocat de l'élu".
Cette jurisprudence illustre tout l'intérêt pour les élus de souscrire une assurance personnelle payée par leurs deniers personnels, d’autant plus lorsqu’ils perçoivent une indemnité, ce qui leur permet de se défendre de manière autonome sans avoir à solliciter une autorisation préalable du Conseil Municipal, le tout en épargnant les deniers publics.
Aussi, dans ces conditions, nous nous prononcerons contre cette délibération.

Article du Courrier de l'Ouest du 28/11/2018 :
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28nov. 2018

Budget 2019 ... inquiétudes.

Voici la déclaration faite par Boris Battais lors du Débat d'Orientations Budgétaires (DOB) du 26 novembre 201.

I- Contexte national
Avec ce DOB, nous entamons nos débats sur le budget pour 2019 et ce, dans un contexte particulier. Dans le rapport d’orientations budgétaires, vous abordez naturellement d’emblée le contexte national en soulignant que « le Projet de Loi de Finances pour 2019 s’inscrit dans la continuité de l’action engagée par le Gouvernement depuis le commencement du quinquennat » et que le « budget 2019 se veut aussi celui des engagements tenus en matière de redressement des comptes publics ».

Nous avons eu maintes fois l’occasion, cette année, de nous prononcer (vous et nous d’ailleurs!) sur les conséquences de la politique gouvernementale et de pointer les inquiétudes légitimes pesant sur les collectivités locales ou les moyens dont elles disposent (et disposeront) pour mener à bien leurs missions.
De nombreux élus locaux ont manifesté depuis des mois leur ras-le-bol (et ce fut encore le cas lors du dernier congrès des maires) et dénoncé le mépris de l’exécutif à l’égard des collectivités locales.

Je pense bien évidemment aux incertitudes relatives aux dotations d’État (dont nous dépendons particulièrement), à ce que nous convenions, ensemble, d’appeler la mise sous tutelle des collectivités locales. Je pense donc au contrat Cahors, mais aussi à la taxe d’habitation, au rejet des amendements sur la politique de la Ville, au rapport Borloo, ou encore à la saignée prévue dans le monde du sport (qui risque bien d’impacter toute la structure associative essentielle à la vie des communes). Et ce ne sont bien sûr que des exemples…

Nous ouvrons aussi nos débats sur les orientations budgétaires dans le contexte de la mobilisation des gilets jaunes témoignant d’une légitime colère à l’égard d’un pouvoir perçu comme servant les intérêts des plus riches et abandonnant les couches populaires. Si nous sommes bien conscients de l’extrême hétérogénéité des participants à ce mouvement, si nous ne nous associons pas à un discours simpliste « anti-impôt » ou « anti-taxe », si la situation impose un débouché politique à ce mouvement (et à un débat de fond au sujet d’une véritable refonte de notre système fiscal), nous tenons à dénoncer le choix fait le gouvernement, celui du pourrissement et de la non réponse à la légitime indignation populaire.

Et puisque le Gouvernement cherche à assainir les comptes publics, nous ne pouvons que lui proposer d’aller prendre l’argent où il est et de suivre la proposition des députés communistes, dont Fabien Roussel, qui appellent à mettre en place le prélèvement à la source pour les bénéfices des multinationales, afin d’éviter qu’elles ne pratiquent l’optimisation fiscale agressive. Pourquoi ce qui est possible pour les gens ordinaires ne le serait pas pour les multinationales ?

II – Orientations budgétaires pour Trélazé
Concernant ensuite les orientations budgétaires présentées ce soir, elles demeurent dans la lignée des précédents exercices avec, comme base de votre construction budgétaire, une épargne de gestion à hauteur d’environ 4 millions d’euros.

La prospective fournie montre aussi que vous misez sur une relative stabilité des recettes de fonctionnement (3 taxes).

Or, si nous mettons en parallèle les contraintes financières impliquées par le contrat Cahors et les charges auxquelles nous devrons faire face dans l’avenir, vous nous permettrez d’émettre quelques inquiétudes pour l’avenir.

Ont été évoqués de possibles transferts (retours) de compétences de l’agglo vers les communes. Nous le disons depuis des mois : outre le fait que ces choix conduisent à éloigner les centres de décisions des citoyens, la situation s’avère être une véritable usine à gaz... L’éventuel retour de certaines compétences dans le giron des communes imposera nécessairement un retour des moyens alloués. Nous savons que vous y serez attentifs, nous aussi !
Qu’il s’agisse ensuite (et ce sont là aussi des exemples) de la scolarité à 3 ans, du plan mercredi, de la poursuite des dédoublement et du souci affiché (que nous soutenons d’ailleurs !) de maintenir la gratuité des TAP, de l’évolution démographique de la commune (et donc des besoins de la population en termes de services publics ou d’associations), etc., il y a fort à parier que nous ayons à trouver les moyens pour financer de nouvelles dépenses.

Or, avec comme base préalable une épargne de gestion à 4 millions, nous nous posons de réelles questions sur les moyens qui pourront être employés. Cela vous imposera vraisemblablement, de rogner sur les dépenses de services, d’aller vers davantage d’externalisation, etc. En bref, de poursuivre ou amplifier ce qui est déjà à l’oeuvre.

Nous avons déjà eu l’occasion de souligner notre opposition à une telle logique. cette logique de l'externalisation ne nous paraît pas la solution pour développer un service public de qualité, tourné avant tout vers l'intérêt général et dégagé des logiques privées ou de rentabilité. Vous nous direz sans doute que ce qui vous importe est le « service au public ». Nous restons pour notre part attachés à un service public fort et efficace dans ses missions. Cela exige un personnel avec des moyens, un personnel reconnu, formé et expérimenté.

Nous terminerons en répétant que de notre point de vue il y a nécessité de développer les services publics sur la commune et donc de les financer.
Pour nous, et nous vous le disons souvent, les marges de manœuvres financières à mobiliser sont dans les dépenses liées à l’Evénementiel (Festival Estival, festivités à l'Arena, etc.). Concernant le Festival, nous pensons qu’il faut pour le Festival, une autre ambition. Nous pensons qu’il y a nécessité de le repenser avec les acteurs locaux et de l'intégrer à une politique culturelle générale nouvelle. Le Festival peut être un élément de vie sociale sur notre commune !
Enfin, le PPI évoque la dépense de 35 000 euros pour l’étude au sujet du site Napoléon. Nous aimerions en savoir plus sur ce sujet qui nous tient particulièrement à coeur.
Qu’il s’agisse du Festival, du site Napoléon ou des autres thèmes évoqués, nous demeurons tout à fait disposés pour échanger avec la majorité et lui réitérer nos propositions.

22août 2018

Un jardin municipal bio à Trélazé ? C’est possible et utile !

Voici la contribution des élu-e-s de La Gauche Trélazéenne qui sera publiée dans le prochain Infoville.

Un jardin municipal bio à Trélazé ?
C’est possible et utile !

En 2011, la commune de Mouans-Sartoux (région PACA) a choisi de créer sa propre régie municipale agricole pour produire elle-même les salades, tomates ou pommes de terre dont ses cuisines ont besoin. Dans cette commune d’un peu plus de 10 000 habitants, tous les enfants des écoles et des crèches ainsi que le personnel communal mangent « bio » depuis le 1er janvier 2012. L’agriculteur est un employé municipal, salarié à temps plein qui travaille avec l’aide de l’équipe des espaces verts.

Cette expérience montre que des solutions originales existent et permettent de répondre aux réels besoins de la population.

Un tel projet compléterait intelligemment l'implantation d'un centre d'accueil de classes vertes sur le site de la Porée, une proposition que nous portons depuis plusieurs années.

Du point de vue pédagogique et patrimonial, Trélazé et le site ardoisier sont particulièrement exploitables (histoire industrielle et sociale, Sciences et Vie de la Terre, EPS, etc.). Nous disposons aussi des Anciennes Écuries et du musée de l'Ardoise ... Cela permettrait de se doter d'un outil utile et nécessaire pour les écoles de la ville, (voire pour le collège ou même le lycée professionnel sur la base de conventions), peut-être de travailler à des jumelages avec d'autres communes en France (mer, montagne, ou autres), de garantir durablement les classes transplantées …

Avec la présence d’un jardin « bio » au service de la restauration municipale, ce serait mettre la qualité et la santé au service du plus grand nombre. De plus, il constituerait un support pédagogique extraordinaire.

Nous avons là un moyen concret de contribuer, dans la durée, à la réussite d'un projet visant à réduire les inégalités sociales.

Vos élu-e-s de La Gauche Trélazéenne
Boris Battais, Chantal Duffoui et Gilles Ernoult

30juin 2018

Conseil municipal du 25 juin 2018

Ouest France :
OF 27 juin 2018.PNG

Pour compléter, voici l'article de "La Gauche Trélazéenne" publié dans le dernier numéro d'Infoville :

Un Festival Estival trop cher et à repenser !

La situation budgétaire de notre commune montre qu’il y a des marges de manœuvres financières à mobiliser dans les dépenses liées à l’Evénementiel (Festival Estival, festivités à l'Arena, etc.).

Le Festival coûte trop cher !

Si l'on compare par grandes masses : pour 2017, les 600 000 € dépensés par la Ville pour le Festival correspondent à près de 75% de ce qui est versé aux CCAS pour assurer toutes ses missions en terme de politique sociale dans une ville comme la nôtre ! Il conviendrait d’ajouter les coûts de l’intervention des agents de la Ville au bilan du Festival pour avoir une idée claire et très précise de son coût global !

Notre ville a besoin d'un autre Festival !

Il faut pour le Festival une autre ambition que le « toujours plus haut, toujours plus loin... » ! Il y a nécessité de le repenser avec les acteurs locaux. Il doit s'intégrer à une politique culturelle générale nouvelle. Le Festival peut être un élément de vie sociale sur notre commune !

La politique événementielle, essentiellement basée sur des spectacles, n’est pas une politique culturelle.

Prise dans le cadre de la Ville-Evénement, une telle politique relève davantage d'une politique de communication. Une véritable politique culturelle doit permettre à chacun-e de s’approprier la culture indispensable à son émancipation ! Une part trop importante de la population trélazéenne reste marginalisée en ce qui concerne l’expression et à l’appropriation culturelles. C'est le sens des débats que nous avons sur la médiathèque ou l'Ecole de musique.

Vos élu-e-s de La Gauche Trélazéenne
Boris Battais, Chantal Duffoui et Gilles Ernoult

30juin 2018

Conseil municipal du 23 avril 2018 ...

Courrier de l'Ouest :
CO 30 mai 2018.PNG

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