20janv. 2016

Conseil municipal du 18 janvier 2016 : l'urgence d'évaluer la politique événementielle !

Article paru dans le Courrier de l'Ouest du 20 janvier 2016 :
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Article paru dans le Ouest France du 20 janvier 2016 :
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21déc. 2015

Conseil municipal du 18 décembre 2015 : la presse

Courrier de l'Ouest du 21 décembre 2015 :
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Courrier de l'Ouest du 19 décembre 2015 :
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19déc. 2015

Conseil municipal du 18 décembre 2015 : Budget Primitif 2016

Voici le déclaration intégrale faite par Boris Battais au nom des élu-e-s de La Gauche Trélazéenne.


La première remarque que nous ferons ce soir concerne la prudence affichée lors du DOB, des commissions des finances ou de la réunion publique. Il s'agit bien sûr d'un budget prudent... mais comment pourrait-il en être autrement ? Comme nous vous l'avons déjà souligné au moment du DOB, le poids des investissements réalisés par le passé (notamment l'Aréna) ainsi que les choix politiques faits par la majorité parlementaire à laquelle vous appartenez (je pense bien entendu à la réduction des dotations aux collectivités locales, notamment la DGF) ne manquent pas d'impacter nos capacités budgétaires. Elles font aussi peser de lourdes inquiétudes (partagées j'en suis sûr) pour l'avenir. Nous ne doutons pas que vous vous soyez battu pour arracher que la DSU vienne à peu près provisoirement combler la baisse de la DGF, mais il s'agit là d'une situation particulièrement préoccupante alors même que la situation sur la ville est très compliquée du point de vue économique et social et que les besoins augmentent. M. Blanc parlait lundi soir de 1700 demandeurs d'emplois sur la commune et de 70% de chômeurs de plus que pour les villes de même strate.

Outre le fait qu'il s'agit donc là d'un budget contraint, ce dernier s'avère (vous l'avez souligné à plusieurs reprises) dans la continuité des choix faits par vous depuis plusieurs années. Compte tenu de ces choix, vous vous imposez de générer une épargne de gestion particulièrement pesante (3,5 millions d'euros) et vous devez faire face à des frais financiers très lourds (1.364.000 €) alors même qu'une une partie serait justement fort utile pour répondre aux besoins sur la ville. En parallèle, cela vous conduit aussi à contraindre les dépenses de fonctionnement, ces dernières s'avérant être des marges d'ajustement de votre stratégie de Ville-Evénement.

Nous le disons souvent, plus qu'une analyse critique des méthodes et de la technique (éléments importants au demeurant), un Budget primitif est surtout l'occasion de se projeter dans l'avenir, d'échanger sereinement, de faire des propositions politiques et de définir des orientations stratégiques pour développer notre territoire. Là encore, force est de constater que, malgré la prudence affichée, ce BP s'inscrit dans la continuité de ce qui a été fait cette année, et nous le disons avec sincérité, cela suscite pour nous des interrogations et des inquiétudes.

La première remarque concerne la baisse de subvention au CCAS (- 100 000 euros en gros), baisse qu'Eric Cochet a expliqué lundi soir par une baisse de charge de personnel liée au départ de la directrice… ce qui nous paraît pour le moins incomplet... Nous aimerions, sur ce point, avoir des explications, d'autant que l'année qui vient de s'écouler s'est notamment soldée en parallèle par des hausses de tarifs au Foyer Logement : 2.2 % sur les repas, 3 % sur les charges non locatives, 1.61 % sur l'électricité, 2 % sur les prestations de services, 3.3 % sur le linge... On nous dira sans doute que prises une par une, cela ne fait pas beaucoup, mais 1€ par ci et 1€ par là, cela finit par peser lourd, notamment sur des petites retraites qui, elles, n'augmentent pas. Siégeant au CCAS, Chantal a eu l'occasion de s'exprimer sur ces hausses (et de s'y opposer) de telles décisions ne faisant qu'ajouter aux difficultés rencontrées par de nombreux retraités, difficultés reconnues, j'imagine, ici par tous. Enfin, ces hausses de tarifs s'accompagnent aussi d'un désengagement en termes humain : pas de remplacement de la directrice du CCAS, pas de remplacement de l'animatrice du Foyer Logement, suppression du service mandataire à l'occasion du départ en retraite de sa référente.

Au cours de cette année 2015, nos débats furent aussi vifs au sujet de l'éducation. Tout d'abord, en souhaitant voir l'école Aimé Césaire être retirée du Réseau d'Education Prioritaire car un tel classement nuirait, selon vous, à l'attractivité du quartier, vous avez exprimé un choix politique lourd de sens ! Outre que cette décision révèle que le quartier n'est pas aussi attractif que vous avez coutume de le dire, elle montre surtout que votre majorité est aujourd'hui dans une situation telle que vous êtes prêts à tout pour attirer de nouveaux habitants, tout simplement car cela est synonyme de nouvelles recettes fiscales ! Vous franchissez ainsi un nouveau cap dans votre stratégie puisque vous conditionnez ouvertement la présumée réussite de la VE (en termes d'attractivité j'entends) à la non-satisfaction de besoins sociaux pourtant bien existants, ici éducatifs...

Ensuite, à la lecture (rapide) du PPI, nous avons noté que des dépenses étaient prévues pour plusieurs écoles, mais qu'aucune n'était par contre notée pour l'école Jean Jaurès, rue de Bel-Air. Nous avons entendu, ici ou là, des bruits autour d'une possible fermeture de cette école... Nous profitons de l'occasion pour vous demander ce qu'il en est et je ne doute pas que vous nous rassuriez sur ce point...

Concernant maintenant la culture.

Nous vous remercions de nous avoir transmis les premiers éléments relatifs au Festival. Et compte tenu de la volonté affichée par vous à plusieurs reprises, nous ne doutons pas qu'ils seront suivis dans un avenir très proche par des précisions concernant les détails des recettes ou même des dépenses… (S'agit-il par exemple uniquement de recettes venant du Club-partenaires ?). Nous réitérons notre demande de bilans précis et détaillés sur le sujet.

Globalement, sur les questions culturelles, vous avez pris l'habitude de nous présenter des chiffres globaux en ne manquant pas de les comparer avec ceux des villes voisines (une en particulier). Mais sans explications plus fines ou rubriques détaillées, ces chiffres généraux dans une rubrique « Culture » ne veulent à notre sens absolument rien dire ! Comme le disait Daniel Gautreau lors de la réunion publique : «  on voit beaucoup de chiffres mais qu'y-a-t-il derrière ? »...

Ensuite, nous le disons tout net, une politique événementielle basée sur des spectacles (qui absorbe une part essentielle des dépenses) ne constitue pas à nos yeux une politique culturelle. Prise dans le cadre de la Ville-Evénement, une telle politique relève davantage d'une politique de communication ! Une véritable politique culturelle ne doit pas seulement « apporter » la culture aux gens sous forme de spectacles. Elle doit permettre à chacun-e de s’approprier la culture indispensable à son émancipation et force est de constater qu'une part trop importante de la population trélazéenne reste privée de son droit à l’expression et à l’appropriation culturelles.

Je ne dis pas que rien n'est fait sur ce point, mais les choix globaux que vous faites ne permettent pas, à nos yeux, de développer l'accès à la culture et aux pratiques culturelles de façon suffisante. Lors de la commission Sports/culture de mardi dernier, au sujet de l'école de musique, l'évolution des effectifs fut largement discutée. Cette dernière s'avère particulièrement inquiétante (2013-2014 : 107 trélazéens, 2014-2015 : 103, 2015-2016 : 89). Vous nous avez fait part, M. Steinbach, des discussions avec les autres municipalités (des désaccords aussi) ou encore des échanges autour du projet d'établissement de l'école de musique. Concernant les baisses d'effectifs, nous avons déjà eu l'occasion de pointer que le coût des inscriptions est, de notre point de vue, un vrai frein pour de nombreux trélazéens (et bien évidemment pour les ménages les plus modestes qui, comme les autres, ont pourtant le droit d'avoir accès aux pratiques musicales). Lorsque j'ai évoqué ce fait, vous m'avez répondu qu'une école de musique coûtait cher (800 euros/élève) et remis en cause les choix opérés par la direction de l'école de musique, sa volonté de disposer d'un orchestre, ce qui aurait pour conséquence de générer certains cours à très faibles effectifs, ces derniers monopolisant, selon vous, les fonds. Si je résume, enfin, vous avez dit que la baisse des tarifs ne pouvait passer que par une « rationalisation » de l'offre instrumentale (et donc une réorientation du projet) ou par un engagement financier supplémentaire des différentes villes… Je le dis tout net, la réduction de l'offre instrumentale nous paraît difficilement de nature à renforcer l'attractivité de l'école de musique, la découverte musicale ou un atout pour favoriser des passerelles avec les ensembles ou groupes musicaux existants. Et surtout, de notre point de vue, le débat, tel que vous le posez, est en réalité biaisé par l'angle d'attaque, votre approche de la question. En effet, et Chantal a eu, à maintes reprises, l'occasion de s'exprimer sur ce point lors des réunions, si on part du seul impératif de ne pas dépenser plus, on réduit le débat (et par là-même les réponses possibles) à une peau de chagrin. Nous sommes conscients qu'il s'agit là d'un vrai choix politique mais nous croyons qu'il ne faut pas faire les choses à l'envers. Il faut partir du projet, de ce que l'on veut faire de l'école de musique et de notre point de vue, il est essentiel notamment de la rendre accessible au plus grand nombre, de tisser des liens avec les structures musicales existantes, dans un souci de coopération avec les autres communes, quitte à ce que cela passe par un renforcement de l'engagement financier de la ville. Et sur ce point là-aussi, une commission extra-municipale ne serait pas de trop, notamment pour travailler des passerelles avec les différents interlocuteurs ! Nous l'avons déjà dit ici même ! Nous avons déjà demandé cette commission ! Grosso modo, la ville verse depuis plusieurs années 80 000 euros/an à l'école de musique. Cela peut paraître beaucoup à certains… ou bien peu, au regard de ce qui est dépensé pour la politique événementielle. En tout cas, je crois qu'il y a là matière à une réflexion de fond pour développer une vraie politique culturelle ambitieuse en direction des Trélazéens.

Nous pourrions multiplier les exemples dans les domaines de la culture, des sports/loisirs ou même plus généralement sur les services publics. Selon les cas, vous rabotez ou, au mieux sur certains points, vous vous contentez du maintien de ces services publics (auxquels ont droit Trélazéens) là où nous pensons, nous, qu'il est impératif de les développer. C'est le cas avec la piscine… Vous dites : elle est moins fréquentée, donc on la ferme à certains moments (notamment le WE) alors qu'il nous faudrait peut-être chercher les moyens de la rendre plus attractive. Nous voyons avec une certaine inquiétude les prévisions de dépenses pour... 2020 seulement… Les problèmes techniques semblent se multiplier (les enfants de nos écoles voient leurs créneaux sauter, ce qui, soit dit en passant, ne renforce pas son attractivité…). On nous dit, on la ferme trois semaines l'été car les maîtres-nageurs ont droit à des congés… Bien sûr, ils y ont droit... Mais pourquoi ne pas laisser la piscine ouverte et les remplacer, en particulier lorsque l'on sait où les jeunes risquent d'aller se baigner à la place…Et pourquoi pas tenter la gratuité sur cette période, investissement bien moindre que la subvention à l'EOSL ?

De notre point de vue, votre stratégie de Ville-Evénement rencontre de très fortes limites et connaît de réels échecs. Cette stratégie de développement (que vous assumez complètement) repose en grande partie sur l'Evénementiel et la communication, ce qui permet, dites-vous, de développer notre commune, notamment économiquement. Nous avons bien lu le dernier Infoville. A la p. 7 (dans la rubrique « Entreprendre »), vous évoquez 110 à 120 nouvelles sociétés fondées en 2014. A la lecture de cet article, nous avons appelé le greffe du Tribunal de Commerce et on nous a répondu qu'il y avait bien eu 114 immatriculations mais sur 2014 et 2015. On nous a aussi informé qu'il y avait eu 30 radiations ou liquidations en 2014, puis 46 en 2015. Quand on sait quelles entreprises ont été été fermées sur Trélazé, je n'ai pas besoin d'insister sur l'impact de la crise sur l'emploi local. Nous avons déjà évoqué le chiffres de 400 emplois détruits en 5 ans sur la commune. Afin de ne pas être caricaturé dans mes propos, je tiens à souligner que je ne dis pas ici qu'il n'y a pas d'efforts de réalisés dans le domaine, mais je soutiens que, sur ce point, la stratégie de Ville-Evénement connaît des limites, voire des échecs. Votre stratégie, si elle n'en est pas responsable, n'empêche pas les coups de boutoir de la finance (comme aux Ardoisières) et ses impacts sur les salariés et les travailleurs. Qui plus est, comme chacun le sait, elle coûte très cher, ce qui l'empêche de développer des politiques volontaristes pour répondre aux besoins quotidiens grandissants qui en découlent. Elle vous impose au contraire, comme je l'ai dit tout à l'heure, de contraindre les dépenses de fonctionnement et vous empêche de développer les services publics à la hauteur de ces besoins.

Vous l'avez compris, nous vous le disons depuis plusieurs années, nous pensons qu'une réorientation politique s'impose. Il faut amplifier les efforts en termes de politique sociale, développer l'action des services publics, renforcer la démocratie locale (je pense notamment à la question de La Porée que nous avons évoqué lors du DOB ou encore du Comité de pilotage et d'évaluation de la subvention à EOSL qui n'est toujours pas en place), etc.

Nous voterons donc contre ce budget.

25nov. 2015

Conseil municipal du 23 novembre 2015 : débat d'orientations budgétaires

Veuillez trouver ci-dessous les articles consécutifs au conseil municipal du 23 novembre 2015.

Ouest France du 26 novembre 2015 :

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Courrier de l'Ouest du 26 novembre 2015 :

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Courrier de l'Ouest du 25 novembre 2015 :

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Courrier de l'Ouest du 24 novembre 2015 :

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14nov. 2015

La Porée : la vigilance s'impose.

Voici l'article qui sera publié dans le prochain Infoville :

Ces derniers mois, la presse a révélé le projet d'aménagement de la Porée (sur le site ardoisier) porté par la majorité : base de loisirs, plaine événementielle, studios d'enregistrement, bars à thème, guinguettes... Bilan : 30 millions d'€ portés en grande partie, nous dit-on, par des investisseurs privés.

Comme l'Aréna, ce projet n'a jamais été soumis aux Trélazéens.

Fin 2014, nous alertions en déclarant qu'il y avait à travailler, de manière démocratique (élus, citoyens et experts) à plusieurs échelles, un projet exemplaire basé sur un mode de développement durable et humain (voir blog). Nous insistions sur la nécessaire coopération avec les autres communes. Nous proposions un volet éducatif avec l'implantation d'un centre d'accueil de classes vertes. Nous pointions le caractère écologique exceptionnel et exigions la tenue d'une commission extra-municipale. Nous n'avons que de vagues informations par la presse, certaines inquiétantes comme la prévision de plus de 200.000 visiteurs par an, avec ce que cela génère en termes de circulation et de stationnement.

Nous exigeons que le sujet soit au plus vite largement discuté !

Il serait inimaginable d'être mis devant le fait accompli sur le devenir du site ardoisier et de voir la stratégie de Ville-Événement, caractérisée par la démesure ou des coûts exorbitants, priver les Trélazéens d'un espace de loisirs accessible à tous et auquel ils sont attachés.

14oct. 2015

Le conseil municipal du 12 octobre 2015 dans la presse ...

Cliquez sur les images pour les agrandir ...

Article du Courrier de l'Ouest du 13 octobre 2015 :

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Article du Ouest France du 13 octobre 2015 :

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13oct. 2015

Conseil municipal du 12 octobre 2015 - Intervention des élu-e-s de La Gauche Trélazéenne -

Intervention suite à la présentation de la délibération n°5 concernant le financement du Festival Estival.

  • Encore une délibération totalement illisible traitant du Festival Estival.
  • Nous allons nous permettre d'intervenir pour les quatre délibérations qui se suivent (de la 5 à la 8) car elles sont liées. Le fractionnement de ces dernières rend la situation illisible :

1. Subvention au Festival Estival - Décision modificative -
2. Maintien des emprunts et de l'amortissement de l'Aréna dans le budget ville.
3. Participation de la ville au financement du Festival Estival
4. Contrepartie financière de l'utilisation des locaux de l'Aréna par la ville de Trélazé.

  • Le croisement de ces délibérations avec le rapport de la Chambre Régionale des Comptes relatif au SPIC Aréna Loire (datant de fin août) apporte un éclairage utile. Notons que ce rapport n'a été diffusé ni aux membres du conseil municipal, ni au membres du CA du SPIC. Cliquez sur le lien --> (http://www.ccomptes.fr/content/download/85933/2074189/version/1/file/AVIS+2015-11+EPCI+LOIRE+ARENA.pdf)
  • Ces derniers éléments confirment ce que nous disions lors de la campagne électorale : la stratégie de la « ville événement » est un gouffre financier et se caractérise par une fuite en avant.
  • Les montants hallucinants et scandaleux des reversements de la ville vers le SPIC en sont la conséquence. Alors que l'engagement avait été pris ici, le 20 octobre 2014, que ces reversements ne concerneraient, pour les initiatives « ville », que les charges de fonctionnement (type électricité, eau, etc …), l'annexe de la délibération n°8 fait apparaître une autre réalité :
  • location de la salle pour les vœux du Maire : 12000,00€
  • Chorale des écoles publiques : 9000,00€
  • Usage de la mini Aréna pour les scolaires : 11500,00€

Autrement dit, la ville paie, pour ses besoins propres, la location d'un bien qui lui appartient et dont le remboursement annuel de l'investissement se monte à 1,2 M€ ! Hallucinant.

  • Que dire aussi des reversements liés à EOSL (club de basket) ? La subvention de 250000,00€ devait suffire. Et bien, la ville rembourse au SPIC l'usage de la salle par ce club, bilan : 70000,00€ supplémentaires. C'est une subvention déguisée.
  • Mais l'évidence est là. Cette fuite en avant nécessite des recettes d'où une surfacturation des usages liés aux besoins de la ville. Et malgré cela, la CRC estime que les prévisions de recettes inscrites au budget du SPIC ne sont pas réalistes (page 4 du rapport).


  • Quant au Festival ! C'est un vrai festival : 2014, 2015, à nouveau 2014, puis 2015 … Bref, on ne s'y retrouve plus. Idem pour les Club Partenaire et le coût total.


Au gré des déclaration de M. le Maire :

  • Ainsi, le 29/07/2014, ici même en séance du CM, vous (le Maire) annonciez qu'il y avait déjà 729000,00€ collectés. Bilan au 31/12/2014 : 667000,00€.
  • Lors du CM du 30/03/2014, vous déclariez « Ce festival gratuit, c'est un cadeau à nos concitoyens. Ce cadeau n'est possible que grâce à notre Club Partenaire fort aujourd'hui de près de 400 entreprises. Ce CP permettra en 2014 de financer notre club résident l'EOSL et pratiquement en totalité notre Festival »
  • Dans le OF du 31/08/2015 : « notre CP réuni 362 chefs d'entreprises et nous apporte plus de 50 % du budget soit 850000,00€ »
  • Dans le CO du 08/09/2015 : « Le CP, vaste réseau de plus de 350 entreprises. Entre 2014 et 2015, le CP a rallier 80 entreprises de plus (400+80=350?) … a apporté cette année 851000,00€ sur un total de 956000,00€ (851000 = 50 % de 956000?).

Là encore, impossible de s'y retrouver. C'est donc avec une extrême prudence que nous analysons l'ensemble des effets d'annonce qui sont faits sur l'édition 2015.

Nous réitérons donc officiellement notre demande d'obtenir les bilans des éditions 2014 et 2015, avec détails des recettes et dépenses, travaux en régie, etc … Ce qui est demandé à n'importe quelle association pour obtenir une subvention. Il est anormal que nous soyons obligés d'aller piocher dans les différentes lignes du budget pour reconstruire celui du Festival. Nous transmettrons cette demande au Préfet et au Directeur départemental des finances publiques.

  • Enfin, concernant la délibération n°6 sur l'intégration ou non de la dette au sein du budget su SPIC. Notre position était, lors de la mise en place du SPIC, que la séparation devrait permettre de gagner en lisibilité. Le SPIC gérait tout ce qui relevait de l'événementiel. La ville restait propriétaire de l'équipement et en usait selon ses besoins. Or, l'imputation de coûts exorbitants de location à la ville de la part du SPIC modifie la donne. Si aujourd'hui l’Aréna est attractive, c'est parce que l'investissement est totalement porté par la ville. Cette attractivité est donc doublement supportée par les Trélazéens. Il s'agit de dumping commercial. Dans ces conditions, s'interroger sur l'intégration du remboursement de la dette dans le budget du SPIC est légitime (1,2 M€). Ou alors, et nous y sommes plus favorables, la ville n'a plus à payer, comme cela était prévu, l'utilisation de l’Aréna.


En conclusion, une réorientation politique s'impose. Cette stratégie de la ville événement est un gouffre sans fond. Face à une telle démesure, nous sommes très inquiets du devenir de site de la Porée qui ne fait l'objet d'aucun débat et dont les mêmes logiques semblent prévaloir.

Il faut mettre un terme à cette fuite en avant.

22sept. 2015

Conseil municipal du 21 septembre 2015

Article du Ouest France du 25 septembre 2015
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Article du Courrier de l'Ouest du 24 septembre 2015
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Article du Courrier de l'Ouest du 22 septembre 2015
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24juin 2015

Le conseil municipal du 22 juin 2015 dans la presse ...

Courrier de l'Ouest du 23 juin 2015 :
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24juin 2015

Passage en Communauté Urbaine ...

Voici la déclaration faite par Boris Battais à propos du passage en Communauté Urbaine lors du conseil municipal du 22 juin 2015 :

Nous avons déjà eu l'occasion d'échanger à propos des territoires ou de leur découpage, de leur relation (concurrence/coopération) ou de leur avenir. Cela ne vous étonnera donc pas : nous nous interrogeons gravement sur les raisons et la manière dont est recomposé notre territoire, sur les conséquences pour nos concitoyens dans la vie quotidienne.
La question du passage d'ALM en Communauté urbaine pose de nombreuses questions que je n'ai pas la prétention d'aborder toutes ce soir, mais je tiens ici à en souligner quelques-unes.
Je sais aussi que vous désirez au maximum que nos débats restent locaux au sein de cette enceinte, mais la question à l'ordre du jour dépasse largement et à plus d'un titre Trélazé ou même Angers. C'est pourquoi je me permettrai aussi d'aborder des éléments sortant du cadre géographique habituel de nos débats.
Pourquoi un tel passage ?
A la lecture du diaporama (une des pièces parmi la rafale d'annexes reçues pour le CM d'aujourd'hui), les avantages présentés sont les suivants (diapositives 6 et 7) :

  • Renforcement des solidarités et de la cohérence du service public local offert aux habitants du territoire
  • Développement plus harmonieux du territoire (économie, aménagement, habitat, énergie, loisirs…)
  • Maintien de l’influence de notre territoire dans le concert des grandes intercommunalités de l’Ouest et du Centre de la France
  • Hausse envisageable de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) versée par l’Etat (actuellement 45 € par habitant à ALM contre 60 € en moyenne aux Communautés Urbaines )
  • Économies d’échelle, rationalisation et mutualisation des moyens

Hormis le premier point, qui évoque le renforcement des solidarités et sur lequel je reviendrai, chacun des arguments évoqué illustre directement ou indirectement le souci de faire des économies ou de peser davantage dans le grand concert de la concurrence entre les métropoles. Certains éléments du contexte évoqué dans le diaporama soulignent une tendance lourde (dépassant le cadre angevin) : renforcement des régions et des intercommunalités, finances locales contraintes, cadre législatif, Intercommunalités de l’Ouest et du Centre de la France en pleine mutation (ex des métropoles de l'Ouest), Nouveau projet d’agglomération 2015-2030 en cours d’élaboration, Nouveau pacte financier et fiscal entre les communes et l’intercommunalité, etc...
Un processus serait donc enclenché, et dans le contexte « d'économies à tout crin » que nous connaissons, ces recompositions territoriales nous dépasseraient et seraient quasi- inéluctables !
La question des économies à opérer est donc au cœur du projet et, à nos yeux, les augmentations promises de DGF constituent en réalité une véritable carotte que l'on agite pour faire avancer les élus sur un chemin qu’ils n’emprunteraient pas naturellement… Il s'agit là de promesses pour faire avancer et vite si possible...
Et pourquoi tout cela ? Parce que nous sommes devant un choix politique délibéré dont la réponse n'a évidemment rien d'inéluctable !
Lors d'une récente conférence de presse, l'Association Départementale des Élus Communistes et Républicains, pointait qu'en janvier 2015, un rapport du commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) commandé par le gouvernement, préconisait la suppression des communes. Ce rapport appuyait la volonté du président de la République qui, dans une tribune sur le site de l'Élysée en juin 2014, évoquait quant à lui clairement sa volonté de faire de l'intercommunalité « la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale » aux dépends des communes.
Mais le gouvernement se heurtent à des assemblées élues par des citoyens qui demeurent (et nous ne pouvons que nous en réjouir) fortement attachés aux services publics et aux élus de proximité (ADECR). L'Association des Maires de France, n'hésitait d'ailleurs pas à dénoncer en février dernier une « proposition dogmatique et absurde de supprimer la commune ».
Le suffrage universel direct constitue en réalité un obstacle majeur à l’application des différents projets dans le domaine. Au conseil d'agglo, Alain Pagano a déjà eu l'occasion d'évoquer le problème de l'éloignement des citoyens des centres de décision et vous sembliez d'accord avec lui ! Les fusions à l'œuvre n'ont rien à voir avec la mise en place de solidarités et de projets partagés sur la base d'un contrat démocratique librement consenti. « L’intégration intercommunale » n'est pas « la coopération intercommunale » ! (ADECR)
Ces remarques rejoignent quelques questions sur la méthode suivie dans le passage d'ALM à la communauté urbaine. La diapositive 13 évoque par exemple les « marges de décision » et pointe que, parmi elles, si le passage en Communauté urbaine est adopté, nous aurons deux ans pour trancher la question de « la construction ou l'aménagement, l'entretien, la gestion et l'animation d’équipements, de réseaux d’équipements ou d’établissements culturels, socio-culturels, socio-éducatifs, sportifs lorsqu’ils sont d’intérêt communautaire ».
Je n'aurai guère besoin d'insister sur le sens et l'objet de ma remarque. Si l'avenir de l'Aréna est, du point de vue des Trélazéens, un élément essentiel de la question (et à juste titre lorsque l'on connaît le poids de cet équipement pour la ville !), je pense qu'il convient toutefois de ne pas limiter à cette seule question notre réflexion globale au sujet le passage d'ALM à la Communauté urbaine. La question est suffisamment importante pour ne pas se contenter de postures simplistes ou même politiciennes. Par contre, nous souhaitons pouvoir ne pas être dessaisi du sujet et ne pas nous retrouver (comme les Trélazéens) devant le fait accompli dans quelques temps ! Sur la méthode employée, nous ne pouvons que nous étonner de voir ce qui est d'intérêt communautaire n'être discuté qu'après la passage en communauté urbaine. La logique démocratique aurait voulu que dès le départ, on se pose la question de la nécessité d'un tel outil à l'échelle de Trélazé et de l'agglomération... Mais bon, nous ne nous referons pas le débat aujourd'hui et, une fois construite (dans les conditions que l'on sait), il faut avancer. Nous considérons l'exigence démocratique que nous avons eu à l'époque comme toujours d'actualité !
J'aurais aussi sur le sujet une question à propos de ce qui est inscrit sur la diapositive 22 : « Transfert gratuit des immeubles et meubles du domaine public nécessaires à l’exercice de la compétence transférée dans l’année qui suit ». Par « immeubles », doit-on entendre les équipements du type de l'Aréna, ce qui reviendrait à laisser à la ville la charge de l'investissement en cas de transfert de compétence ? C'est une simple question mais vous comprenez, j'en suis sûr, l'enjeu de la réponse...
Pour finir sur la méthode, sur ce sujet comme tous les autres, nous considérons qu'il faut partir aujourd'hui d'une réflexion autour de l'intérêt communautaire (autour des besoins de chacun) et décider enfin, avec tous les éléments, s'il y a ou non besoin de passer en Communauté urbaine. Cela suppose du temps, de ne pas adopter un calendrier au pas de charge (diapositive 18) ou encore de ne pas se contenter d'une méthode hypercentralisée avec des groupes de travail restreints s'appuyant sur le conseil communautaire sortant et qui limite, en plus, fortement le pluralisme (diapo 17).
Un autre point inquiétant à nos yeux concerne le fait que l’objectif de réduire les dépenses publiques locales viendra à coup sûr remettre en cause la qualité des services publics et les effectifs des agents territoriaux, Là encore, et parce qu'il s'agit d'un sujet qui dépasse le simple cadre communal, je rappellerai les éléments pointés par les membres de l'ADECR. Le rapport que j'évoquais plus haut préconise des chiffres moyens d’agents communaux et intercommunaux par territoire….tout semble prévu à l’avance ! On voit bien le processus : on regroupe, on généralise, on transforme et le réseau des 36000 communes aura bientôt disparu si on y prend pas garde. Et lorsque le diaporama parle d' « économies d’échelle, rationalisation et mutualisation des moyens », nous savons tous ce que cela veut dire...
La technique pour briser les collectivités locales est la même partout en Europe. Faire un territoire sans communes ni démocratie locale, mais avec des métropoles et d’énormes régions, à la fois concurrentes et technocrates au service d'intérêts privés alors qu'il faut, au contraire, répondre aux exigences d'Europe sociale et solidaire par la mise en place de services publics forts et accessibles à tous. Ces orientations risquent d’aggraver la situation d'une Europe qui va mal et d'encore fragiliser un peu plus les populations les plus modestes.
Au delà de la simple question du passage d'ALM à une Communauté urbaine, en s’attaquant aux collectivités territoriales, à leur structure, à leurs compétences, à leurs personnels, à leurs moyens financiers, le gouvernement bouleverse l’édifice républicain, non pour le rendre plus démocratique mais pour l’inscrire dans une construction fédéraliste d'agglomérations, métropoles, régions concurrentes et ce, dans une Europe intégrée conforme aux exigences de rentabilité financière. Une autre logique, dans le respect des droits humains, de la solidarité et de l’égalité des territoires est possible.
Aujourd’hui, enfin, sont remis en cause le résultat et le contenu des élections municipales de 2014 … car, dans la majorité des cas, il n’a pas été question pendant la campagne d'un tel passage à une communauté urbaine. Ni les programmes électoraux, ni les électrices et électeurs ne se sont pas exprimés sur le sujet, l'annonce d'un tel passage ne datant en effet que de fin 2014. Le non respect du vote des électeurs ne crée pas les conditions d’une mobilisation électorale pour l’avenir et pourrait alimenter le rejet de la classe politique. D'autant qu' il y aura sans doute des annonces de réunions publiques pour informer de ce qui a d'ores et déjà été décidé... Quelle place pour la population dans tout cela ? Tout cela ressemble à un simulacre de démocratie.
La commune est (ou du moins, dans beaucoup de cas, elle devrait être) le lieu par excellence du débat démocratique, de la citoyenneté, des expérimentations possibles de participation citoyenne, des modalités de gestion diverses selon les choix politiques fait par les populations. Maintenant que les objectifs sont clairement affirmés, il ne s’agit pas de se résigner. Mais des questions restent posées. En quoi la réduction du nombre d’élus serait-elle un progrès démocratique ? En quoi le fait de concentrer tous les pouvoirs en quelques mains serait-il une avancée ? En quoi les fusions-absorptions programmées amélioreraient-elles l’efficacité et la qualité des services ? Etc...
Pour nous, il y a donc nécessité d’informer la population, de débattre, de consulter sur ces changements fondamentaux.
Aussi, et pour des raisons de fond et de forme, nous voterons contre la transformation de la Communauté d'agglomération ALM en Communauté urbaine.

01avr. 2015

Conseil municipal du 30 mars 2015 dans la presse ...

Courrier de l'Ouest du 1er avril 2015 :
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Ouest France du 1er avril 2015 :
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31mars 2015

Bourse du travail : mise en vente scandaleuse !

Dénoncée lors du conseil municipal du 30 mars 2015, la décision prise par Marc Goua de vendre la Bourse du travail de Trélazé suscite l'émotion.
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19févr. 2015

Conseil municipal du 16 février 2015

Voici le compte rendu publié dans le Ouest France de ce jour et pointant deux interventions de vos élu-e-s de La Gauche Trélazéenne :

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28janv. 2015

Le conseil municipal du 26 janvier 2015 dans la presse ...

Ouest France du 28 janvier 2015 :
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Courrier de l'Ouest des 27 et 28 janvier 2015 :
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27janv. 2015

Déclaration de La Gauche Trélazéenne lors du conseil municipal du 26 janvier 2015 au sujet de la sortie du REP de l'école Aimé Césaire.

Déclaration faite par Boris Battais :

"Malgré tout ce qui est dit ce soir et les annonces qui se veulent rassurantes au sujet de l'école A.Césaire (engagement du DASEN de maintenir des moyens pour 3 ans, ce qui montre d'ailleurs qu'il n'y a pas de combat inutile !), la situation est claire : l'école est bel et bien retirée de la liste de celles classées en REP.
Et les motivations politiques sont tout aussi limpides ! J'en prends pour preuve les déclarations de Mme Pineau dans la presse (OF du 10/11 janvier) : « Pour l'image du quartier et de la ville, il faudrait que toutes les écoles sortent du REP. Il faut être positif et ne pas stigmatiser un quartier qui est en construction ». Dans le CO du même jour : « Le classement en REP peut avoir un effet repoussoir sur des familles voulant s'installer dans le quartier ».
Mme Pineau s'exprime bien au nom du maire et de la majorité ? Si oui, ses propos constituent bien la ligne de la majorité... ? A moins que vous nous apportiez ce soir un démenti, M. le maire et que vous nous annonciez votre soutien plein et entier aux demandes des enseignants et des parents d'élèves ?
Pour ce qui concerne nos déclarations dans la presse, nous maintenons tout et afin qu'il n'y ait pas de nouvelles fausses interprétations, je vais vous lire en entier le communiqué de presse que nous avons rédigé.
Cliquez sur la vignette pour lire le communiqué :
cesaire.jpg De fait, et nous le maintenons, vous conditionnez bien la présumée réussite de la "Ville Evénement" (en termes d'attractivité) à la non satisfaction de besoins sociaux, ici éducatifs ! C'est un fait incontestable à la lumière des arguments avancés par la majorité !
D'ailleurs, nous nous posions une question : allez-vous refuser la DSU au prétexte qu'elle serait stigmatisante pour la ville ?
Nous maintenons donc tout et croyez bien que c'est avec incompréhension et inquiétude !
L'incompréhension est telle qu'aujourd'hui même, au CM d'Angers, Christophe Béchu a fait voter un voeu contre la sortie de REP de Belle-Beille (et notamment le collège Rabelais). En tant qu'homme de gauche, je suis atterré de voir que, comme député membre de la majorité parlementaire et maire de Trélazé, vous permettiez doublement à la droite de s'emparer de la défense de l'Education prioritaire ! Cette même droite, que nous combattions du temps de Sarkozy lorsqu'elle s'attachait à casser méthodiquement le service public d'éducation... Je n'ose imaginer les conséquences d'une telle situation politique sur l'électorat de gauche et sur l'image de la gauche...Et je ne parlerai pas de la cohérence du Parti Socialiste dans le Maine-et-Loire sur la question...
De notre point de vue, la cohésion de la politique éducative sur la commune impose que toutes les écoles soient classées en REP. D'autant que les besoins sont là.
Nous considérons aussi votre position opposant REP et attractivité de la ville (et du quartier) est au contraire très stigmatisante et méprisante pour les populations concernées. Nous sommes un certain nombre ici à avoir suivi notre scolarité dans les écoles publiques de Trélazé (puis au collège, en ZEP donc !), d'autres sont parents d'élèves dans ces écoles (parfois les mêmes), ce qui ne manque pas de nous rendre particulièrement sensibles à ce genre de position... Par principe et expérience, je pense que l'on a tous beaucoup à apprendre des autres et de leurs parcours différents (y compris les autres milieux sociaux, à l'école comme ailleurs, dans les associations par exemple).
Et je crois aussi que, contrairement à ce que vous dites, il est très rassurant pour tout le monde de savoir que lorsqu'il y a des besoins plus importants, on met en face les moyens nécessaires ! C'est quand on ne les met pas que cela devient franchement inquiétant et qu'on favorise la fuite ou que l'on met en péril la mixité (ex. Mermoz qui intègre le réseau !).
Enfin, suite aux événements de ces dernières semaines, l'école est bien sûr au centre de nombreuses discussions. Elle est considérée comme une des pièces maîtresses de la réaffirmation des valeurs républicaines. Je pense en effet que l'école républicaine (c'est-à-dire l'école publique !) à un rôle clé à jouer. Mais pour cela et pour qu'elle réussisse dans ses missions, il faut lui en donner les moyens à toutes les échelles ! C'est une absolue nécessité pour que les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité (comme le principe de laïcité) prennent sens dans les esprits, pour que le respect de dignité humaine et le bien vivre ensemble soient vécues et défendues comme des réalités concrètes.
Tout cela ne se décrète pas, mais ce construit... et pour tout cela, il faut des moyens !"

09janv. 2015

Voeux 2015 du Maire à l'Aréna ...

Courrier de l'Ouest du 09 janvier 2015.
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22déc. 2014

Conseil municipal du 19 décembre 2014 : revue de presse.

Voici les deux articles parus ce jour dans la presse à propos du conseil municipal du 19 décembre 2014 qui examinait, notamment, le budget prévisionnel 2015.

Courrier de l'Ouest :
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Ouest France :
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20déc. 2014

Conseil municipal du 19 décembre 2014 : budget prévisionnel 2015

Voici la déclaration faite par Boris Battais au nom des élu-e-s de La Gauche Trélazéenne concernant le budget prévisionnel 2015 de la ville de Trélazé.

La Gauche Trélazéenne a voté contre.
Pour découvrir la déclaration, cliquez sur l'image ci-dessous.

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26nov. 2014

Débat d'Orientation Budgétaire pour 2015 – Déclaration complète de La Gauche Trélazéenne - 24 novembre 2014

M. le Maire, cher-e-s collègues,

Avant de m'arrêter sur les orientations budgétaires pour 2015, permettez-moi quelques remarques sur le contexte politique, économique et social dans lequel nous allons débattre.
Chacun le sait, 2014 fut pour notre commune une année particulièrement lourde (je pense bien entendu à la fermeture des Ardoisières et à bien d'autres) et, loin d'améliorer la situation, les annonces de plans sociaux ces derniers mois (sur la commune avec SVA par exemple et autour avec Thyssen) assombrissent encore le tableau pour l'avenir.
Si elle ne constitue pas une exception, notre commune est donc frappée de plein fouet par la crise et les stratégies des grands groupes. De notre point de vue, nous l'avons déjà souligné, il y a urgence à créer une dynamique populaire, capable de faire naître des perspectives sociales et démocratiques nouvelles.
A l'opposé, en assumant totalement le choix de l’austérité, le gouvernement en accélère les feux à tous les étages du pays : budget de l'État, de la Sécurité sociale, des collectivités locales. Avec la réforme territoriale, il place maintenant celles-ci comme une des pièces maîtresses du dispositif austéritaire.
Porteurs d’injustices insupportables, ces choix accompagnent et alimentent le désastre social et économique, enfoncent davantage le pays dans la crise en obscurcissant toute issue positive, aggravent un déficit démocratique déjà terrible et créent une situation politique instable et lourde de danger.
Aussi, dans ce contexte, les rendez-vous des prochains mois poseront notamment la question de l'organisation que nous souhaitons pour nos territoires. Au service de qui ? Priorité aux grands groupes (comme Imerys ou Saint Gobain), aux marchés financiers ou bien à la réponse aux besoins des habitantes et habitants ? Mise en concurrence des territoires ou coopération ? A cela s'ajoute le régime sec imposé à tous les niveaux. C’est donc l’avenir du service public et de la commune qui est en cause, et au-delà, c’est l’avenir des villes, celui des zones urbaines, et de la ruralité qui se joue. Nous sommes là dans des enjeux politiques de premier ordre. A notre niveau, nous entendons participer aux convergences et au déploiement des fortes résistances qui s'expriment dans le pays, qu’elles viennent de citoyen-ne-s ou d’élu-e-s d'ailleurs.
Après cette brève introduction, l'étude des documents que vous nous avez fournis lors de la commission des finances du 7 novembre dernier appelle plusieurs remarques :

  • Tout d'abord, nous avons été étonnés de constater que la prospective fournie n'allait que jusqu'en 2017. Surpris, puisque l'année dernière, et suite à nos nombreuses demandes les années passées, vous aviez fait l'effort, de nous en fournir une jusqu'en 2019... Nous nous en étions réjouis et l'avions dit ! Si nous sommes conscients que le budget de l'année dernière s'est déroulé dans un contexte particulier et que cela imposait d'avoir des éléments sur l'ensemble du mandat à venir, nous aurions souhaité avoir une prospective plus longue pour ce DOB, comme le rapport de la Chambre Régionale des Comptes le préconise d'ailleurs (3è paragraphe des principales observations du rapport ou pp. 8-9).
  • Ensuite, concernant les Dotations de l’État. Vous vous êtes voulu rassurant, M. le Maire, lors de la dernière commission des Finances en affirmant que les baisses prévues n'auraient pas d'impact sur notre ville. Mais, même si nos recettes fiscales se maintenaient (DGF + DSU, ce que vous avez d'ailleurs prévu dans les documents fournis, au moins pour 2015), force est de constater qu'au regard du contexte économique et social local, elles risquent d'être bien insuffisantes pour faire face à l'augmentation très forte des besoins. D'autant que vous prévoyez une baisse à hauteur de 4 % de la DGF pour après 2015.

Vous vous doutez bien aussi, M. le Maire, que le peu de marge dont nous disposons compte tenu de la situation financière de la ville (situation jugée « critique » par le rapport de la CRC (p.30) et largement commentée ces dernières semaines) ne fait qu'ajouter à nos craintes dans le domaine.
Les besoins sur Trélazé sont bien réels, en termes de fonctionnement et d'investissement d'ailleurs. Qu'il s'agisse par exemple de la voirie, d'équipements sportifs (Eglantine) ou publics (Guérinière-Quantinière par exemple)..., les besoins sont là et le programme d'investissements fourni le montre bien. Reste à avoir comment y répondre et quels moyens trouver pour cela.

Concernant l'autofinancement, nous avons déjà exprimé maintes fois nos inquiétudes quant à votre volonté manifeste de l'augmenter coûte que coûte. Dans ce domaine, nous nous inquiétons des prévisions annoncées lors de la Commission des finances. Avec un prévisionnel à 3.840.000 €, (129.000 € de plus que l'an passé), nous risquons de terminer à près de 4.300.000 € si nous projetons la réalité de l'an passé. Comment ne pas s'inquiéter quand le cumul des intérêts de la dette, des frais financiers et du remboursement du capital est plus élevé que l'épargne de gestion prévue (4.124.000 € contre 3.840.000 €). En 2015, les Trélazéens vont payer 1.257.000 € d'intérêts aux actionnaires des banques déjà goinfrés de dividendes, c'est-à-dire l'équivalent de la subvention à la DSP LLO , à quelques euros près ! Et il en sera ainsi durant les années à venir. Cela conforte notre demande de la constitution d'un pôle public de financement. Il n'est plus possible que l'impôt finance les actionnaires ! En juin dernier, nous nous sommes opposés, selon la même logique (et nous avons été les seuls !) à l'affectation du résultat car, comme Gilles Ernoult le soulignait alors, il y aurait eu là matière à réinjecter dans les services publics, l'action sociale, les associations... bref en direction des besoins criants sur la commune. 411.000 € réalisés en plus des prévisions du BP 2014 (sans doute moins que le reste à charge pour la ville du Festival Estival) offraient des possibilités ... Mais pour aller plus loin, concernant l'autofinancement, la question des choix opérés pour y parvenir est aussi essentielle.

Nous avons déjà longuement évoqué lors du dernier Conseil municipal le rapport de la CRC et, dans ce domaine, Gilles soulignait déjà que « l'équation devient complexe à résoudre ».
Dans ses principales observations, le rapport de la CRC indique que « l'amélioration de la situation financière ne pourra reposer que sur une meilleure maîtrise des charges de gestion » (p. 2, fin du 5è paragraphe).
Dans le même temps, aux pp. 21-22, le rapport vient conforter une analyse que nous faisons depuis fort longtemps : « Entre 2008 et 2012, les charges à caractère général ont progressé de plus de 30 % avec une accélération en 2011 ( +12 % par rapport à 2010) et 2012 (+15 % par rapport à 2011) ». Je n'ai pas l'impression (mais peut-être me prouverez-vous le contraire) que les choses se soient, disons « calmées » en 2013 et 2014… Je poursuis : « Pour une part importante, l'augmentation concerne l'action culturelle de la commune (fonction 33) dont les charges du chapitre 011 sont passées de 440 k€ en 2010 à 930 k€ en 2012, soit une hausse de 490 k€ (+ 112%). Ce sont les dépenses de locations immobilières (compte 6135), les frais de déplacements et réceptions (compte 625), et le dépenses de publicité, publications et relations publiques (compte 6238) qui concentrent les augmentations les plus importantes (…) Plus précisément,__ c'est la montée en charge du « Festival Estival » organisé chaque année en juin par la mairie qui explique cet alourdissement particulièrement sensible des charges » (pp.21-22). Ces analyses sont renforcées à la page 34, lorsque le rapport pointe qu' « il est probable que le coût de l'action culturelle, et plus précisément du Festival Estival en pleine expansion, soit un des facteurs notables » de l'augmentation des charges à caractère général « à un rythme particulièrement soutenu (+7.15%) ».__ Là encore, les deux dernières éditions du Festival n'ont pas été, me semble-t-il, marquées par l'accalmie…
Comme nous le disions, il y a un mois, nous ne sommes pas surpris de telles conclusions qui viennent conforter l'idée que, s'il y a des marges de manœuvre, elles sont là, au cœur du fonctionnement de la Ville-Evénement ! C'est là tout le sens de notre proposition, il y a quelques semaines de voir la soirée des partenaires être annulée et plus largement, d'une réorientation du Festival et de la stratégie globale de la ville ! Nous ne considérons pas qu'il s'agit là d'un simple problème de transparence, mais bien de questions liées à des choix de développement pour Trélazé, pour faire court : à des choix politiques qui, par définition peuvent être modifiés. J'en prends d'ailleurs pour preuve vos propres déclarations à la CRC (vous voyez que nous avons lues vos réponses avec attention, M. Goua !) : « les dépenses du Festival Estival peuvent (…) être maîtrisées et diminuées sur décisions des élus, ce qui sera le cas dès 2015 » (p.22).

Dans tous les cas, ces conclusions légitiment aussi complètement nos demandes, demandes que je répéterai ici une nouvelle fois : afin d'avoir une vision claire et précise de la situation, nous réitérons notre demande d'un bilan détaillé du dernier Festival Estival, travaux de régie inclus (notre première demande date maintenant de septembre !). Qui plus est, nous souhaiterions avoir, au-delà du Festival, un bilan chiffré et précis de la politique événementielle pour 2013 et 2014.
Ce sont là, chacun le constate, des choix d'orientation essentiels et il ne faudrait pas, comme Gilles Ernoult l'a aussi évoqué, que « la meilleure maîtrise des charges de gestion », demandée par le rapport de la CRC, aboutisse à un rabotage de certains secteurs du fonctionnement essentiels aux Trélazéens (services publics, action sociale, associations, personnel, ..). Si des marges de manœuvre existent, c'est bien du côté des dépenses liées à la "Ville Evénement" qu'il faut regarder !
Outre ces questions, un débat d'orientation budgétaire constitue un moment privilégié pour réfléchir aux grands axes politiques structurant les choix de développement. En effet, avant d'être des chiffres ou de la technique, un budget revêt un caractère éminemment politique puisque, par définition, il s'agit de dégager des grandes orientations pour l'avenir.

En termes d'avenir justement et de développement de la ville, vous avez évoqué, notamment depuis la fermeture des Ardoisières, le projet de poursuivre l'aménagement du site ardoisier (autour de la Porée et de la carrière Napoléon) et ce, dans dans le cadre de votre stratégie privilégiant notamment sport, loisirs et culture.
Nous considérons qu'il y a là matière à travailler un projet exemplaire basé sur un mode de développement durable et humain. Et faire ce choix suppose donc de le penser à plusieurs échelles selon des enjeux économiques bien sûr, mais aussi d'enjeux sociaux et environnementaux.
Concernant les enjeux économiques, le futur projet devra bien entendu prendre en compte la nécessité d'attirer des activités sur la ville, renforcer son dynamisme par la création d'emplois (que nous souhaitons pérennes) autour des potentialités du site (notamment en termes de tourisme, de culture et de loisirs).
Sur ce point, la localisation géographique de la Carrière Napoléon offre des atouts incontestables : accessibilité, ouverture sur la vallée de la Loire ou l'Authion, etc. A l'échelle intercommunale d'ailleurs, n'y-aurait-il pas intérêt à penser cet espace comme un maillon fort entre Les Ponts-de-Cé/la vallée de la Loire et le reste du site ardoisier (et au-delà, une ouverture sur Angers et l'agglo) ?
Les questions économiques ou d'emploi étant des compétences d'agglomération, il y a, sur ce pilier économique du développement durable, la nécessité de travailler de façon coopérative avec les autres communes pour la réussite du projet. Ce serait par exemple une erreur de réfléchir l'exploitation du plan d'eau en concurrence avec les autres espaces existants dans l'agglomération, le Lac de Maine par exemple.
Concernant ensuite les enjeux sociaux. Nous sommes tous conscients que notre commune est dans une situation compliquée. Chacun s'est déjà exprimé sur ce point. Un des principes fondamentaux d'une politique sociale est d'opérer des choix et de se doter de moyens visant à réduire les inégalités. Là encore, la présence d'un site comme le nôtre constitue un levier que nous pourrions activer dans l'intérêt des Trélazéens. Vous avez mis au cœur de votre mandat, nous dites-vous, la jeunesse. Et bien pourquoi ne pas faire le choix d'une base d'accueil de classes vertes sur le site ou à proximité ? Cette proposition fait partie, vous le savez, de notre projet de « Ville Humaine ».
Très sincèrement, du point de vue pédagogique et patrimonial, Trélazé et le site ardoisier sont particulièrement « exploitables » (histoire industrielle et sociale, Sciences et Vie de la Terre, EPS, etc.). Nous disposons aussi des Anciennes Ecuries… Et que dire de l'ouverture sur Angers et ses potentialités culturelles, ou encore sur la Vallée de la Loire...
Cela permettrait de se doter d'un outil utile, je dirai même « nécessaire », pour les écoles de la ville (voire pour le collège ou même le lycée professionnel sur la base de conventions), peut-être de travailler à de nouveaux jumelages avec d'autres communes en France ou à l'étranger (mer, montagne, ou autres), de garantir durablement les classes transplantées… Il y aurait même la possibilité de réfléchir à sa mise à disposition pour des écoles d'autres communes de l'agglomération. Là encore, les logiques de coopération doivent prévaloir !
A l'heure où la crise frappe lourdement, à Trélazé mais aussi ailleurs, l'ouverture sur d'autres horizons est essentiel pour la jeunesse. Trop d'enfants sont privés de vacances et d' « ailleurs ». Beaucoup de Trélazéens n'ont par exemple vu la montagne qu'une fois, grâce aux classes de neige ! Nous avons là un moyen concret de contribuer, dans la durée, à la réussite d'un projet visant à réduire les inégalités sociales.
Enfin, bien sûr, comment penser ce site sans évoquer son caractère exceptionnel du point de vue écologique et environnemental ? Concernant la faune, la flore, ou les caractères géologiques, la richesse du site est énorme. Nous aurions tort de penser son aménagement à la seule échelle de la carrière et de ses abords. J'évoquai, il y a un instant, la proximité de la vallée de la Loire et de l'Authion (je pense notamment à l'avifaune de la Fosse de Sorges). Point besoin d'insister sur le fait qu'il s'agit là d'un espace unique dont la préservation doit constituer un axe fort et essentiel du projet.
Aussi, un tel projet doit-il être pensé à plusieurs échelles, en termes de coopération et non de concurrence à l'échelle de l'agglomération. Cela suppose une approche démocratique, l'intervention d'un maximum d'acteurs locaux (élus, associations, citoyens, techniciens, etc.). Cela suppose aussi de ne pas laisser ce projet dans les mains d'exploitants privés. Il se doit d'être exemplaire alors qu'une éventuelle exploitation privée ne manquerait pas de faire prévaloir les critères de rentabilité sur les enjeux sociaux et environnementaux.

De même, nous nous opposerions à toute logique visant à utiliser l'exploitation de ce site dans l'unique optique de rapidement « renflouer les caisses ».
Il s'agirait là d'une vision restrictive et à très court terme, à l'opposé des enjeux que nous défendons. Nous souhaitions un projet répondant :

  1. aux enjeux sociaux et économiques (il revêtirait ainsi un caractère équitable),
  2. aux enjeux économiques et environnementaux (il serait viable),
  3. aux enjeux environnementaux et sociaux (il serait vivable).

Les trois enjeux réunis permettraient la mise en œuvre d'un projet humain et durable.

Je vous remercie de votre écoute.

26nov. 2014

Conseil municipal du 24 novembre 2014 : suite ...

Voici la suite des articles traitant du conseil municipal du 24/11/14.
Cliquez sur les images.

Courrier de l'Ouest :
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Ouest France :
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