22déc. 2018

Conseil municipal du 17/12/2018 : les services publics.

Pour développer les services publics, une réorientation politique et budgétaire s’impose à Trélazé !

Je rappellerai qu’en effet vos orientations budgétaires demeurent dans la lignée des précédents exercices avec, comme base de votre construction, cette fameuse épargne de gestion à hauteur d’environ 4 millions d’euros.

Nous avons déjà eu l’occasion de souligner que, dans un avenir relativement proche, nous aurons à trouver les moyens de financer de nouvelles dépenses (comme évoqués lors du DOB : scolarité à 3 ans, plan mercredi et maintien de la gratuité des TAP, évolution démographique positive sur la commune...).

Or, avec comme base préalable une épargne de gestion à 4 millions, nous continuons de nous interroger sur les moyens qui pourront être employés pour de tels financements. Nous nous sommes déjà inquiétés d’éventuels nouveaux rabotages sur les dépenses de services ou de nouvelles externalisations.

Sur ce dernier point, les services rendus à la population sont assurés, dites-vous. Par contre, dans plusieurs domaines, ils ne le sont plus par des employés municipaux. Nous avons déjà souligné que, concernant la petite enfance, ont eu lieu des transferts progressifs à la mutualité de l'Anjou au fur et à mesure des départs en retraite d’agents. Au sujet de la DSP à Léo Lagrange, entre la gestion des TAP et de la restauration scolaire pour la surveillance des enfants, seules les maternelles sont assurées par des agents publics (ces agents assurant également les TAP des tout-petits). Qu'il s'agisse du ménage de la Mairie, des écoles élémentaires et d'une partie des maternelles (depuis les TAP), ces missions sont en partie assurées par une entreprise privée. Nous pourrions aussi évoquer le service soins infirmiers externalisé, le chauffage ou la gestion du service mandataire passé du CCAS au privé. L’échange animé que nous avons eu il y a quelques mois à propos des espaces verts a, pour être honnête, aussi suscité quelques inquiétudes chez nous dans le domaine…

Quoi qu’il en soit, nous nous opposons à cette logique de l'externalisation qui ne nous paraît pas en adéquation avec un service public de qualité, tourné vers l'intérêt général et dégagé des logiques privées ou de rentabilité. Des services publics de qualité et leur développement que nous appelons de nos voeux (conformément à ce que je disais plus haut au sujet de la situation nationale) exigent un personnel avec des moyens, un personnel reconnu, formé et expérimenté. Et nous sommes bien conscients que cela se finance !

Oui, pour nous, et nous vous le disons depuis des années, le développement des services publics (et nous pas au mieux leur maintien) impose de mobiliser des moyens financiers.

Un budget, ce n’est pas que des chiffres, ce n’est pas que de la technique. Un budget, c’est avant tout des choix politiques, une orientation, un projet pour la Ville. Je crois d’ailleurs que cette conception des choses est saine et permet d’avoir les débats les plus clairs, les utiles possibles à nos concitoyens. C’est, pour ce qui nous concerne, ce que nous nous attachons à faire depuis la campagne de 2014 (et bien avant d’ailleurs!).

Nous vous le disions il y a quelques semaines, nous pensons que le développement des services publics et leur financement imposent donc une réorientation politique et budgétaire. Pour nous, les marges de manœuvres financières sont dans les dépenses liées à l’Evénementiel (Festival Estival, festivités à l'Arena, etc.).

D’année en année, vous nous dites que le Festival ne coûtera pas plus cher que l’année précédente. Or, de 450 000 euros, nous sommes passés à 596 000 (soit 33 % d’augmentation). Nous n’osons penser qu’une telle évolution se poursuive et nous verrions d’un très bon œil que les sommes allouées diminuent pour revenir aux 450 000, voir moins.

Outre le coût financier, nous vous avons fait part de notre souhait de voir le Festival évoluer et être repensé avec les acteurs locaux (et pas seulement permettre à quelques artistes locaux de s’y produire, ce qui est toutefois très bien!). Nous pensons en effet qu’il convient de l'intégrer à une politique culturelle générale nouvelle sur la Ville. En l’état actuel, il demeure essentiellement la pierre angulaire de toute votre stratégie de développement pour Trélazé, c’est-à-dire de votre politique événementielle et le pilier d’une politique de communication, pas d’une politique culturelle.

Nous ne disons pas non plus que rien n’est fait dans le domaine culturel sur Trélazé. Ce serait faux et ce serait aussi négliger ou mépriser une grande partie de la vie associative sur la commune. Vous savez que cela n’a jamais été notre position. Vous le voyez, nous ne sommes pas dans la caricature vis-à-vis de vos orientations politiques. Mais je reste persuadé, qu’en faisant confiance à l’intelligence collective, en mobilisant les expériences, les énergies et les idées, notamment à travers la mise en œuvre d’états généraux de la culture, il y a moyen de faire évoluer le Festival vers un élément de vie sociale sur Trélazé, voire au-delà (je pense notamment à l’agglomération angevine).

Enfin, vous le disiez lors du DOB, il s’agit là du dernier budget qui sera exécuté avant les prochaines municipales. D’ici là, bien de l’eau coulera sous les ponts, mais chacun se projette déjà sur la suite… Depuis plusieurs mandats, La Gauche Trélazéenne insiste sur la nécessité d’un développement des services publics.

22déc. 2018

Conseil municipal du 17/12/2018 : les associations.

Le maintien des subventions aux associations ?

Vous insistez fréquemment sur le maintien des subventions aux associations. S’il est vrai que de nombreuses communes (et pour différentes raisons !) les ont baissées, d’autres ne l’ont pas fait, dont notre commune. Compte tenu de la réalité de la Ville, c’est un choix politique que nous soutenons, vous le savez. Et vu l’évolution démographique de la commune, nous serions même favorables à voir l’enveloppe être augmentée.

Sur ce sujet, vous invoquez aussi souvent par exemple le coût des aménagements sportifs. Récemment, un président de club soulignait qu’ils sont avant tout « un investissement pour les générations à venir ». Je partage bien évidemment le point de vue, comme vous d’ailleurs, j’imagine !

Concernant maintenant les frais liés à l’utilisation des locaux municipaux par nos associations, je pense qu’il faut être vigilant à ne pas adopter une posture n’incluant que les coûts. Vous le savez, dans votre majorité, chez TCS ou chez nous, nombreux sont ceux à avoir une expérience associative (passée, récente ou actuelle). Lorsque vous présentez les choses de la sorte (en n’incluant que les coûts d’utilisation des locaux), les bénévoles (sans qui les associations ne fonctionneraient pas) peuvent entendre que leur investissement quasi-quotidien représente un coût pour la collectivité. J’entends bien qu’il convient d’être attentifs aux dépenses de la Ville mais je pense très sincèrement qu’il conviendrait aussi de mettre en face ce qui est économisé par l’action de tous ces bénévoles.

Les clubs sportifs par exemple pourraient très bien vous faire le décompte des heures passées par tous leurs bénévoles pour l’administration des structures, entraîner et encadrer les jeunes de Trélazé. Cela ferait une sacrée somme dans la colonne « économies pour la Ville »… Et, si nous faisions un tel calcul, je serais curieux de la mettre en parallèle avec ce que coûteraient des éducateurs pour un même volume d’heures.

22déc. 2018

Conseil municipal du 17/12/2018 : le devenir de la piscine.

La piscine de Trélazé pour 2020

Dans le PPI, vous évoquez le projet de la piscine pour 2020. Je crois que, quelle que soit l’issue des prochaines municipales, tout le monde conviendra ici qu’il s’agit là d’une urgence…

Je vous le disais il y a peu : nous sommes très heureux de voir que vous avez évolué vis-à-vis de notre proposition (faite il y a 3 ans maintenant) de permettre d’ouvrir des créneaux gratuits pour les Trélazéens, notamment l’été. Si le principe a été acté, force est de constater que le bénéfice de l’expérience fût très limité l’été dernier dans la mesure où les créneaux étaient réduits et que la piscine (pour des raisons techniques notamment) ne fut ouverte qu’entre le 14 juillet et début août.

Je pense que le projet de piscine pour 2020 mérite que nous nous y penchions avec le souci de mettre les moyens pour faire fonctionner ce futur outil. A nos yeux, il y a nécessité de créer les conditions pour qu’il réponde aux besoins de notre population. En clair, que la future piscine conserve sa vocation d’apprentissage et qu’on la double d’une autre vocation plus ludique et familiale.

Dans les années 2000, vous aviez eu avec les élus de La Gauche Trélazéenne un large débat sur la Médiathèque. La position qui avait été la nôtre à l’époque était qu’il fallait mettre les moyens en termes de fonctionnement pour faire tourner l’investissement fait. Nous vous avons fait part à plusieurs reprises de nos inquiétudes sur cette question de la médiathèque et des moyens qui lui sont alloués pour fonctionner.

Concernant la future piscine, nous ne disons rien d’autre. Si nous investissons massivement dans un bel outil à la fois d’apprentissage , familial et ludique, il conviendra de mettre les moyens pour le faire fonctionner.

Aussi, sommes-nous favorables à une réflexion préalable sur les plages d’ouverture de la future piscine en périodes scolaires, sur les créneaux alloués aux différentes pratiques et à une extension de son ouverture sur toute la période estivale (avec gratuité pour les Trélazéens).

Il y a quelques années, on m’avait répondu que la fermeture au mois d’août correspondait aux congés du personnel de surveillance.

Nous avons voté lors du conseil municipal du 5 novembre dernier des délibérations permettant le recrutement d’agents contractuels sur des emplois non permanents afin de faire face à des accroissements saisonniers d’activité. Je crois que nous pourrions nous saisir de ce moyen pour garantir une ouverture de la piscine sur toute la période estivale (gratuite sur des créneaux à définir), ce qui aura nécessairement un coût mais ce qui répondra cependant aux besoins d’une part importante de notre population (celle n’ayant par exemple pas les moyens de partir en vacances).

22déc. 2018

Conseil municipal du 27/12/2018 : l'école maternelle Jean Jaurès

L’école maternelle Jean Jaurès

Un sujet ressurgit et fait l’actualité : celui de l’école Jean Jaurès. Il y a trois ans, le 18 décembre 2015, nous vous interrogions ainsi : « ... à la lecture (rapide) du PPI, nous avons noté que des dépenses étaient prévues pour plusieurs écoles, mais qu'aucune n'était par contre notée pour l'école Jean Jaurès, rue de Bel-Air. Nous avons entendu, ici ou là, des bruits autour d'une possible fermeture de cette école... Nous profitons de l'occasion pour vous demander ce qu'il en est et je ne doute pas que vous nous rassuriez sur ce point... ».

En réponse, vous précisiez une fermeture discutée et programmée pour la rentrée 2018/2019. A la lecture des articles traitant de la situation, il semble que les premiers intéressés n’aient pas ce sentiment. C’est aussi ce qu’ils nous ont souligné samedi matin lors de la rencontre qu’ils ont organisée. Par ailleurs, nous avons été surpris de lire dans la presse que vous vous défendiez de prendre une décision sans concertation. Nous avons en effet lu que « le bureau municipal de Trélazé se réunira ce lundi et c'est lui qui prendra la décision » et que, si la décision n'a pas été prise en Conseil, reste que des « débats ont eu lieu en commission enseignement ».

Nous espérons qu’il ne s’agit que d’un malheureux mal-entendu car le conseil municipal est bien légitime à discuter de cette question, d’autant qu’il est public à la différence des commissions. Nous profitons donc de ce débat pour demander l’inscription au débat de notre prochaine séance d’un temps sur ce point.

Chacun d’entre nous s’accordera pour dire que la fermeture d’une école n’est pas une décision banale. Il est inconcevable que la représentation municipale ne soit pas sollicitée pour en débattre. Il serait même envisageable à nos yeux, et au regard de l’émotion soulevée par cette question, de prévoir un moment du prochain conseil avec ouverture du débat au public.

Compte tenu des crispations, il est essentiel de créer les conditions d’une sortie par le haut. Une chose est certaine : les idées préconçues ne font jamais bon ménage avec les réalités pédagogiques. A l’heure où les dédoublements et les faibles effectifs sont vantés (à juste titre !) par le gouvernement, je pense que nous ne pourrons pas nous contenter les uns et les autres de partir de préalables comptables simplistes (faible effectif global de l’école, nécessité d’investissements pour la remise aux normes des bâtiments) pour justifier la fermeture. Il y a besoin que les arguments des uns et des autres soient posés clairement afin que la décision finale soient la plus éclairée possible. D’autant qu’il apparaît clairement que les usagers de l’école se sentent bien dans cette école… Je crois que c’est un sentiment que nous avons tous partagés samedi matin lorsqu’ils nous ont accueillis.

22déc. 2018

Conseil municipal du 17/12/2018 : l'avenir du site Napoléon

L’avenir du site Napoléon.

Pour répondre à nos interrogations sur ce sujet lors du DOB, vous avez souligné que 35 000 euros avaient été engagés, qu’il y avait eu différents problèmes, que le PPRI avait été révisé plusieurs fois. Vous avez aussi choisi de faire appel à un cabinet d’assistance à maîtrise d’ouvrage qui devrait présenter très rapidement un projet.

Sur ce point, nous réitérons notre souhait de voir une commission extra-municipale se mettre en place (avec les élus, associations, citoyens, experts…), d’autant que comme l’ARENA en son temps, cette question ne faisait pas partie de votre programme présenté lors des élections municipales. Nous pensons, comme le soulignait Gilles Ernoult, que c’est justement parce que les décisions ne sont pas encore prises que nous souhaitons en discuter maintenant et que nous refusons d’avoir dans un avenir plus ou moins proche, à nous prononcer sur un projet ficelé. Sans cela, ce n’est pas la peine de parler de concertation.

Fin 2014, nous alertions déjà sur ce sujet. Nous considérons toujours qu'il y a là matière à travailler sur un projet qui doit être exemplaire, basé sur un mode de développement durable et humain. Faire ce choix suppose de le penser selon des enjeux économiques bien sûr, mais aussi sociaux et environnementaux et ce, à plusieurs échelles.

Concernant les enjeux économiques, le futur projet devra bien entendu prendre en compte la nécessité d'attirer des activités sur la ville, renforcer son dynamisme par la création d'emplois (que nous souhaitons pérennes) autour des potentialités du site en termes de tourisme, de culture et de loisirs. Sur ce point, la localisation géographique de la Carrière Napoléon offre des atouts incontestables : accessibilité, ouverture sur la vallée de la Loire ou l'Authion, etc.

A l'échelle intercommunale, n'y-aurait-il pas intérêt à réfléchir le futur de cet espace en terme de maillon entre Les Ponts-de-Cé/la vallée de la Loire et le reste du site ardoisier, et au-delà, une ouverture sur Angers et l'agglomération.

Nous le disions dès 2014 à propos de Terra Botanica : il faut en finir avec les stratégies concurrentielles dans lesquelles des millions d'euros sont gaspillés. La raison devrait l'emporter et nous considérons comme essentiel d’enfin réfléchir en termes de coopération.

Mais pour cela, c'est très en amont qu'il faut mettre tout le monde autour de la table. Penser culture et loisirs au niveau « Agglomération » n'est pas une ineptie et n'est pas contradictoire avec le nécessaire développement et le maintien des identités propres à chacune des composantes d'ALM.

Les questions économiques ou d'emploi étant des compétences d'agglomération, il y a, sur le volet économique, la nécessité de travailler de façon collective pour la pleine réussite du projet.

Le principe d'une politique sociale est d'opérer des choix visant à réduire les inégalités. La présence d'un site comme le nôtre constitue un levier que nous pourrions activer dans l'intérêt des Trélazéens. Vous avez mis la jeunesse, dites-vous, au cœur de votre mandat. Et bien pourquoi ne pas faire le choix d'un centre d'accueil de classes vertes sur le site ou à proximité ? Nous défendons ce projet depuis la campagne de 2014 et nous vous l’avons souvent formulé.

Du point de vue pédagogique et patrimonial, Trélazé et le site ardoisier sont particulièrement «exploitables» (histoire industrielle et sociale, Sciences et Vie de la Terre, EPS, etc.). Par les échanges professionnels que nous avons dans notre métier, les activités pédagogiques qui y sont déjà menées suscitent de vifs intérêts. Nous disposons aussi des Anciennes Écuries et du musée de l'Ardoise ... Et que dire de l'ouverture sur Angers et de ses potentialités culturelles ou encore la vallée de la Loire jusqu'à Fontevraud ? __ Ce projet de classe verte permettrait de se doter d'un outil utile et nécessaire pour les écoles de la ville, (voire pour le collège ou même le lycée professionnel sur la base de conventions), peut-être de travailler à des jumelages avec d'autres communes en France (mer, montagne, ou autres) !__

Il y aurait même la possibilité de réfléchir à sa mise à disposition, là aussi, pour des écoles de l'agglomération ou au-delà. Là encore, les logiques de coopération doivent prévaloir !

Enfin, bien sûr, comment penser ce site sans évoquer son caractère exceptionnel du point de vue écologique et environnemental ? Les intérêts sont certains concernant aussi bien la faune, la flore, ou les caractères géologiques du site. Une nouvelle fois, nous aurions tort de penser un aménagement à la seule échelle de la carrière et de ses abords, la proximité de la vallée de la Loire et de l'Authion (avifaune de la Fosse de Sorges) est là pour le souligner. Il s'agit là d'un site d'une richesse écologique unique dont la préservation doit constituer un axe essentiel du projet qui doit être humain et durable.

29nov. 2018

Budget 2019 ... suites.

Article du Courrier de l'Ouest de ce jour avec la déclaration de Boris Battais.

28nov. 2018

Accusations de harcèlement, diffamation ... un climat délétère s'installe !

Voici la déclaration faite par Gilles Ernoult lors du conseil municipal du 26 novembre 2018, ainsi que les articles de presse correspondants.

Article du Ouest-France du 28/11/2018 :


Déclaration des élu-e-s de La Gauche Trélazéeenne :

Cette délibération est une très mauvaise nouvelle car elle révèle un climat délétère qui semble s’installer dans nos instances, voire au-delà. Conformément à ce que nous avons régulièrement soulignés, nous n'avons jamais abordé les questions municipales sous l'angle de la calomnie ou des attaques personnelles. Toujours, nous les avons traitées politiquement autour des options de chacun. Le débat démocratique ne relève ni du consensus mou, ni de l'allégeance. Nous le concevons comme un libre débat, franc et clair autour d'orientations assumées et basées sur les idées, les convictions de chacun. Suite à certains dérapages, nous avions déjà tenu à rappeler publiquement cette posture lors d’une conférence de presse tenue en février 2015 et dont les articles sont lisibles sur notre blog.
Évidemment, nous serions malhonnêtes en affirmant ne pas être informés de la situation présente compte tenu des échanges que avons les uns et les autres et de notre utilisation des réseaux sociaux.
Car, jusqu’à ce soir, cette affaire, si affaire il y a, n’est que présente sur ces réseaux. A notre connaissance, aucune conférence de presse pour rendre publique l’affaire et ses protagonistes ne s’est tenue. Si des procédures particulières étaient engagées, elles sont confidentielles.
Pour autant, il est évident, à la lecture des éléments publiés, qu’elle oppose des actuels et anciens élus de la majorité municipale.
Les faits rapportés relèvent, selon nous et s’ils sont avérés, de postures et d’actes personnels visiblement condamnables. Savoir si il y a ou non diffamation, c'est de notre point de vue à la justice d'en délibérer, nous nous garderons bien de nous ériger en tribunal et de nous prononcer sur les faits. Par ailleurs, dans les articles cités, il est fait référence à un collectif réunissant des personnels victimes de harcèlement. Il est évident que si ces faits étaient avérés, ce serait gravissime et que des sanctions pénales seraient la aussi légitimes. Contrairement au Président de la République, nous croyons en l’utilité des corps intermédiaires et nous ne doutons pas que ces personnels sauront se tourner vers leurs organisations syndicales pour les accompagner, si nécessaire, dans les démarches prévues par la loi.
Dans ce contexte, et après avoir consulté un avocat, il s’avère qu’au vu de l'alinéa 2 de l'article L2123-34 du CGCT et des motivations présentées dans la délibération, les conditions du texte ne sont pas réunies car Monsieur le Maire n'est pas défendeur (ce n'est pas lui qui est visé par une plainte), mais demandeur (c'est lui qui porte plainte).
De plus l'arrêté du Conseil d’État en date du 9 Juillet 2017 N° 380377 précise "la compétence du Conseil municipal comme gardien des deniers publics en considérant qu'il lui revient d'une part de vérifier, sous le contrôle du Juge administratif, les conditions légales de la protection fonctionnelle demandée et d'autre part de vérifier si aucun motif d'intérêt général ne s'oppose à une telle protection.". De plus "il n'appartient pas aux collectivités de prendre en charge systématiquement l'intégralité des frais de justice réclamés par l'avocat de l'élu".
Cette jurisprudence illustre tout l'intérêt pour les élus de souscrire une assurance personnelle payée par leurs deniers personnels, d’autant plus lorsqu’ils perçoivent une indemnité, ce qui leur permet de se défendre de manière autonome sans avoir à solliciter une autorisation préalable du Conseil Municipal, le tout en épargnant les deniers publics.
Aussi, dans ces conditions, nous nous prononcerons contre cette délibération.

Article du Courrier de l'Ouest du 28/11/2018 :
CO-1-28112018.jpg

28nov. 2018

Budget 2019 ... inquiétudes.

Voici la déclaration faite par Boris Battais lors du Débat d'Orientations Budgétaires (DOB) du 26 novembre 201.

I- Contexte national
Avec ce DOB, nous entamons nos débats sur le budget pour 2019 et ce, dans un contexte particulier. Dans le rapport d’orientations budgétaires, vous abordez naturellement d’emblée le contexte national en soulignant que « le Projet de Loi de Finances pour 2019 s’inscrit dans la continuité de l’action engagée par le Gouvernement depuis le commencement du quinquennat » et que le « budget 2019 se veut aussi celui des engagements tenus en matière de redressement des comptes publics ».

Nous avons eu maintes fois l’occasion, cette année, de nous prononcer (vous et nous d’ailleurs!) sur les conséquences de la politique gouvernementale et de pointer les inquiétudes légitimes pesant sur les collectivités locales ou les moyens dont elles disposent (et disposeront) pour mener à bien leurs missions.
De nombreux élus locaux ont manifesté depuis des mois leur ras-le-bol (et ce fut encore le cas lors du dernier congrès des maires) et dénoncé le mépris de l’exécutif à l’égard des collectivités locales.

Je pense bien évidemment aux incertitudes relatives aux dotations d’État (dont nous dépendons particulièrement), à ce que nous convenions, ensemble, d’appeler la mise sous tutelle des collectivités locales. Je pense donc au contrat Cahors, mais aussi à la taxe d’habitation, au rejet des amendements sur la politique de la Ville, au rapport Borloo, ou encore à la saignée prévue dans le monde du sport (qui risque bien d’impacter toute la structure associative essentielle à la vie des communes). Et ce ne sont bien sûr que des exemples…

Nous ouvrons aussi nos débats sur les orientations budgétaires dans le contexte de la mobilisation des gilets jaunes témoignant d’une légitime colère à l’égard d’un pouvoir perçu comme servant les intérêts des plus riches et abandonnant les couches populaires. Si nous sommes bien conscients de l’extrême hétérogénéité des participants à ce mouvement, si nous ne nous associons pas à un discours simpliste « anti-impôt » ou « anti-taxe », si la situation impose un débouché politique à ce mouvement (et à un débat de fond au sujet d’une véritable refonte de notre système fiscal), nous tenons à dénoncer le choix fait le gouvernement, celui du pourrissement et de la non réponse à la légitime indignation populaire.

Et puisque le Gouvernement cherche à assainir les comptes publics, nous ne pouvons que lui proposer d’aller prendre l’argent où il est et de suivre la proposition des députés communistes, dont Fabien Roussel, qui appellent à mettre en place le prélèvement à la source pour les bénéfices des multinationales, afin d’éviter qu’elles ne pratiquent l’optimisation fiscale agressive. Pourquoi ce qui est possible pour les gens ordinaires ne le serait pas pour les multinationales ?

II – Orientations budgétaires pour Trélazé
Concernant ensuite les orientations budgétaires présentées ce soir, elles demeurent dans la lignée des précédents exercices avec, comme base de votre construction budgétaire, une épargne de gestion à hauteur d’environ 4 millions d’euros.

La prospective fournie montre aussi que vous misez sur une relative stabilité des recettes de fonctionnement (3 taxes).

Or, si nous mettons en parallèle les contraintes financières impliquées par le contrat Cahors et les charges auxquelles nous devrons faire face dans l’avenir, vous nous permettrez d’émettre quelques inquiétudes pour l’avenir.

Ont été évoqués de possibles transferts (retours) de compétences de l’agglo vers les communes. Nous le disons depuis des mois : outre le fait que ces choix conduisent à éloigner les centres de décisions des citoyens, la situation s’avère être une véritable usine à gaz... L’éventuel retour de certaines compétences dans le giron des communes imposera nécessairement un retour des moyens alloués. Nous savons que vous y serez attentifs, nous aussi !
Qu’il s’agisse ensuite (et ce sont là aussi des exemples) de la scolarité à 3 ans, du plan mercredi, de la poursuite des dédoublement et du souci affiché (que nous soutenons d’ailleurs !) de maintenir la gratuité des TAP, de l’évolution démographique de la commune (et donc des besoins de la population en termes de services publics ou d’associations), etc., il y a fort à parier que nous ayons à trouver les moyens pour financer de nouvelles dépenses.

Or, avec comme base préalable une épargne de gestion à 4 millions, nous nous posons de réelles questions sur les moyens qui pourront être employés. Cela vous imposera vraisemblablement, de rogner sur les dépenses de services, d’aller vers davantage d’externalisation, etc. En bref, de poursuivre ou amplifier ce qui est déjà à l’oeuvre.

Nous avons déjà eu l’occasion de souligner notre opposition à une telle logique. cette logique de l'externalisation ne nous paraît pas la solution pour développer un service public de qualité, tourné avant tout vers l'intérêt général et dégagé des logiques privées ou de rentabilité. Vous nous direz sans doute que ce qui vous importe est le « service au public ». Nous restons pour notre part attachés à un service public fort et efficace dans ses missions. Cela exige un personnel avec des moyens, un personnel reconnu, formé et expérimenté.

Nous terminerons en répétant que de notre point de vue il y a nécessité de développer les services publics sur la commune et donc de les financer.
Pour nous, et nous vous le disons souvent, les marges de manœuvres financières à mobiliser sont dans les dépenses liées à l’Evénementiel (Festival Estival, festivités à l'Arena, etc.). Concernant le Festival, nous pensons qu’il faut pour le Festival, une autre ambition. Nous pensons qu’il y a nécessité de le repenser avec les acteurs locaux et de l'intégrer à une politique culturelle générale nouvelle. Le Festival peut être un élément de vie sociale sur notre commune !
Enfin, le PPI évoque la dépense de 35 000 euros pour l’étude au sujet du site Napoléon. Nous aimerions en savoir plus sur ce sujet qui nous tient particulièrement à coeur.
Qu’il s’agisse du Festival, du site Napoléon ou des autres thèmes évoqués, nous demeurons tout à fait disposés pour échanger avec la majorité et lui réitérer nos propositions.

30juin 2018

Conseil municipal du 25 juin 2018

Ouest France :
OF 27 juin 2018.PNG

Pour compléter, voici l'article de "La Gauche Trélazéenne" publié dans le dernier numéro d'Infoville :

Un Festival Estival trop cher et à repenser !

La situation budgétaire de notre commune montre qu’il y a des marges de manœuvres financières à mobiliser dans les dépenses liées à l’Evénementiel (Festival Estival, festivités à l'Arena, etc.).

Le Festival coûte trop cher !

Si l'on compare par grandes masses : pour 2017, les 600 000 € dépensés par la Ville pour le Festival correspondent à près de 75% de ce qui est versé aux CCAS pour assurer toutes ses missions en terme de politique sociale dans une ville comme la nôtre ! Il conviendrait d’ajouter les coûts de l’intervention des agents de la Ville au bilan du Festival pour avoir une idée claire et très précise de son coût global !

Notre ville a besoin d'un autre Festival !

Il faut pour le Festival une autre ambition que le « toujours plus haut, toujours plus loin... » ! Il y a nécessité de le repenser avec les acteurs locaux. Il doit s'intégrer à une politique culturelle générale nouvelle. Le Festival peut être un élément de vie sociale sur notre commune !

La politique événementielle, essentiellement basée sur des spectacles, n’est pas une politique culturelle.

Prise dans le cadre de la Ville-Evénement, une telle politique relève davantage d'une politique de communication. Une véritable politique culturelle doit permettre à chacun-e de s’approprier la culture indispensable à son émancipation ! Une part trop importante de la population trélazéenne reste marginalisée en ce qui concerne l’expression et à l’appropriation culturelles. C'est le sens des débats que nous avons sur la médiathèque ou l'Ecole de musique.

Vos élu-e-s de La Gauche Trélazéenne
Boris Battais, Chantal Duffoui et Gilles Ernoult

30juin 2018

Conseil municipal du 23 avril 2018 ...

Courrier de l'Ouest :
CO 30 mai 2018.PNG

30juin 2018

Plan "Borloo" pour les banlieues ...

Pour afficher la déclaration faite lors du Conseil Municipal extraordinaire du 14 mai 2018 dans son intégralité, cliquez sur l'image.

borloo.jpg

17janv. 2018

Conseil municipal du 15 janvier 2018 ... précisions ...

La presse s'est fait l'écho d'un désaccord profond que nous avons avec la majorité municipale concernant les reversements de la ville à l'ARENA.

Plus précisément, la ville reverse 92527, 25€ à l'ARENA pour des mises à disposition de la salle (dont la ville est propriétaire !!!) pour la période s'étalant du 27 juin au 31 décembre 2017.
L'analyse détaillée de ces reversements fait apparaitre que 84% de ces montants (77556€ exactement) sont pour des usages au profit de l'UFAB. Rappelons que la convention qui lie la ville à l'UFAB prévoit déjà une subvention de 200.000€. Ainsi, sur l'année 2017, l'UFAB a reçu près de 328.000€ (directement ou non) de la part de la ville de Trélazé - cliquez sur le montant pour voir le détail -. A mettre en rapport avec le montant des subventions allouées aux clubs et associations sportives de Trélazé (140.000€) !
Nous avons donc interrogé la majorité municipale sur l'utilité de ces 328.000€. Un bilan s'impose !

Courrier de l'Ouest du 17 janvier 2018.
CO-17012018.jpg

Ouest France du 17 janvier 2018.
OF17012018.jpg

14janv. 2018

Budget 2018 - Déclaration des élu-e-s de La Gauche Trélazéenne -

Voici l'intégralité de la déclaration faite par Boris Battais au nom du groupe "La Gauche Trélazéenne" :
Conseil Municipal – 15 décembre 2017 - La Gauche Trélazéenne Budget 2018 - Délibération N°5

"M. le Maire, cher-e-s collègues,

Notre débat de ce soir fait suite à celui que nous avons eu lors du DOB au cours duquel nous avons pointé que le poids des investissements réalisés par le passé à Trélazé et les choix politiques faits nationalement (je pense bien entendu aux menaces sur les dotations aux collectivités locales et aux 13 milliards d'économies demandées aux collectivités locales) ne manquent pas d'impacter nos capacités budgétaires. Nous disions lors du dernier exercice que l'année 2017 serait cruciale à plus d'un titre ! Force est de constater que c'est bien le cas et que la situation est d'autant plus préoccupante que les dotations d’État représentent 23 % de nos recettes de fonctionnement, ce qui nous rend en effet particulièrement dépendants de leur évolution.

Nous disions aussi l'année dernière que le budget est pour vous un bel outil de communication politique. Comme depuis plusieurs années (et la presse s'en est fait l'écho), vous communiquez toujours en partant des recettes/dépenses de fonctionnement et vous pointez ce qu'il reste comme épargne de gestion (4,126 millions d'euros pour la projection de 2017 et 4,037 pour 2018), cela vous permettant de parler d'une situation favorable pour financer les investissements.

Or, nous le répétons, la réalité est tout autre ! Comme l'année dernière, vous nous présentez un budget contraint et dans la continuité des choix faits depuis plusieurs années. En témoignent les frais de remboursement de capital très élevés (un peu plus élevés que l'année dernière avec 1,986 million d' € et d'après la projection, ils continueront d'augmenter en 2019 et 2020) et les intérêts (à hauteur d'1,3 millions d'€ pour 2018) auxquels il faut ajouter 20 000 € de frais financiers. Et ce sont bien ces sommes qui sont à la base de votre construction budgétaire : avant même d'avoir dépensé un seul centime en 2018, vous vous imposez donc de générer cette épargne de gestion « minimale » à la hausse. C'est là, le préalable à toute votre construction budgétaire !!! Ensuite, tout en découle ! Comme nous le disions lors du DOB, cela vous conduit notamment à contraindre les dépenses de fonctionnement considérées comme les marges d'ajustement de votre stratégie globale de Ville-Evénement. L. Naham évoquait, il y a un instant, un « suivi à l'euro près » des dépenses de fonctionnement !

Nous avons aussi déjà pointé l'année dernière que, dans de nombreux domaines, des services rendus à la population ne sont plus assurés par des employés municipaux (petite enfance et la mutualité de l'Anjou; la DSP à Léo Lagrange, le ménage de la Mairie, des écoles élémentaires et d'une partie des maternelles, le service soins-infirmiers, etc.). Sans remettre en question le travail des personnes concernées, nous considérons par contre, et vous le savez, que cette logique de l'externalisation ne nous paraît pas la solution pour développer un service public de qualité, tourné avant tout vers l'intérêt général et dégagé des logiques privées ou de rentabilité. Vous vous défendez généralement en disant que ce qui vous importe est le « service au public ». Nous restons, pour notre part, attachés à un service public fort et efficace dans ses missions. Cela exige un personnel avec des moyens, un personnel reconnu, formé et expérimenté.

Si nous avons bien entendu votre sérénité quant aux prévisions pour 2018, la situation budgétaire nous paraît au contraire serrée et inquiétante. Lors du DOB, nous avons déjà échangé à propos des marges financières disponibles pour faire face à l'avenir aux menaces réelles et profondes pesant sur les collectivités locales et ce, dans une ville où les besoins sociaux sont particulièrement importants comme cela a été évoqué tout à l'heure par Grégory Blanc.

Nous répétons qu'à nos yeux, il y a dans les dépenses liées à l’Evénementiel (Festival Estival, festivités à l'Arena, etc.) des marges de manœuvres financières à mobiliser pour faire face aux contraintes à venir et nous savons bien que cela ne pourra se faire sans une réorientation de la politique menée dans notre ville.

Nous considérons en effet que le Festival coûte trop cher (la presse s'en fait l'écho à la suite du DOB). Nous pensons aussi que la réduction de son coût pour la collectivité doit être un des axes importants de notre réflexion commune sur son devenir. Nous avons bien sûr regardé le bilan du Festival pour 2017. Nous avons constaté les surplus évoqués à plusieurs reprises prestations de services de sécurité, surplus qui s'ajoutent à ceux concernant (pour ne parler que des plus importantes) les droits d'auteur (+ 11 000€), les locations mobilières (+38 987 €) ou les frais de réceptions (+ 10 000€). Ensuite, outre le fait que nous avons été surpris par la précision du prévisionnel des recettes liées aux Partenaires, certaines lignes (comme la prestation de services) imposent de vous croire sur parole. Je ne mets bien sûr pas en cause la sincérité des chiffres mais peut-être serait-il possible dans l'avenir de nous présenter (en commission Finances par exemple), pour information, le détail des contrats. Je suis persuadé que cela ne posera aucun problème, dans la mesure où vous maîtrisez à l'euro près vos dépenses ...

Plus largement, sur ces dépenses liées au Festival, lorsque nous en parlons aux Trélazéen-ne-s (ou à d'autres), beaucoup nous disent ne pas se rendre compte de ce que représentent les 600 000 € par rapport au budget de la Ville et aux autres dépenses. A grand renfort de chiffres et de pourcentages, vous nous dites que le Festival et l'Evénementiel correspondent à une part inférieure à d'autres postes de dépenses de la Ville. Mais d'autres comparaisons sont possibles : si l'on compare par grandes masses : pour 2017, les 600 000 € dépensés pour le Festival correspondent à près de 75% de ce qui est versé aux CCAS pour assurer toutes ses missions en terme de politique sociale dans une ville comme la nôtre ! Enfin, pour le Festival, vous nous avez confirmé que ce bilan ne comprenait pas les coûts de l’intervention des agents de la Ville et nous avons bien compris que, pour vous, il n’était question que d’un jeu d’écriture. Nous continuons de penser qu’il conviendrait d’ajouter ces coûts au bilan du Festival pour avoir une idée claire et très précise de son coût global ! Sur ces points financiers, je ne reviendrai pas sur ce qui jalonne nos débats : le coût des festivités organisées par la Ville à l’Aréna, les sujétions particulières ARENA LOIRE (213 000 € pour 2017) ou encore les 200 000 € pour l'UFAB ...

J'ajouterai aussi qu'un budget primitif ne peut se réduire à une guerre des chiffres ou à un débat « technico-technique ». Il est surtout l'occasion de se projeter dans l'avenir, d'échanger sereinement, de faire des propositions politiques et de définir des orientations stratégiques pour développer notre territoire.

Ainsi, lors du DOB, nous avons insisté sur notre souhait de voir le Festival être repensé avec les acteurs locaux. Par là, nous ne disons pas, comme vous semblez (ou feignez) de le croire, que nous voulons supprimer le Festival, que nous le souhaitons « au rabais » (entendre : de qualité moindre) ou encore que nous voulons uniquement que soi(en)t programmé(s) un ou deux artistes angevins.

Notre ville a besoin d'un autre Festival ! Il faut pour le Festival une autre ambition que le « toujours plus haut, toujours plus loin... » ! Lorsque nous disons qu'il y a nécessité de le repenser avec les acteurs locaux, nous pensons qu'il doit s'intégrer à une politique culturelle générale nouvelle permettant d'impulser la création artistique sur notre commune, de renforcer la diffusion culturelle, de favoriser une politique du patrimoine, de développer davantage l'accès à la connaissance et à la formation pour les amateurs et les jeunes, d'amplifier les partenariats entre les acteurs culturels (et nous voyons positivement ce qui se met en place avec le Chabada et cela peut se faire avec d'autres acteurs, y compris trélazéens), d'augmenter l'accueil des artistes en résidence, etc. Au fond, nous pensons que le Festival peut être un élément de vie sociale sur notre commune ! C'est aussi le sens de nos propositions en faveur de l'implantation d'une classe verte sur le site ardoisier ou de notre exigence d'un véritable débat démocratique et citoyen sur le devenir du site ardoisier.

Sur le sujet, vous faites comme d'habitude : vous nous répondez par des comparaisons avec les autres communes. Vous nous présentez généralement des chiffres globaux et évoquez le rayonnement du Festival... D'abord, je le répète : sans explications plus fines (enjeux, bilans, etc.) ou rubriques détaillées, des chiffres généraux dans une vague rubrique « Culture » ne veulent absolument rien dire ! Ensuite, et je vous l'ai aussi déjà dit, il faut être clair sur ce que nous appelons « une politique culturelle » en tant qu'élément structurant d'une politique globale sur une ville. Votre politique événementielle, essentiellement basée sur des spectacles, ne constitue pas à nos yeux une politique culturelle. Prise dans le cadre de la Ville-Evénement, une telle politique relève davantage d'une politique de communication (d'où le fait que vous parliez sans cesse de « rayonnement » d'ailleurs !) en vue de l'élargissement de nos bases fiscales ! Je note d'ailleurs que les pourcentages des dépenses annoncés tout à l'heure par L.Naham vont dans ce sens : 11% pour le Festival et l'Evénementiel, 4% pour la Culture... Vous différenciez donc bien les deux ! Et force est de constater que la politique événementielle coûte presque 3 fois plus que la politique culturelle !

Pour nous, une véritable politique culturelle ne peut ce concevoir « verticalement » et ne doit pas seulement « apporter » la culture aux gens sous forme de spectacles. Une politique culturelle doit surtout permettre à chacun-e de s’approprier la culture indispensable à son émancipation ! C'est tout le sens de ce que j'évoquais plus haut sur la nécessité de repenser le Festival car force est de constater qu'une part trop importante de la population trélazéenne reste marginalisée en ce qui concerne l’expression et à l’appropriation culturelles. C'est aussi tous le sens des débats que nous pouvons avoir sur la médiathèque ou l'Ecole de musique.

Voilà, nous sommes aujourd'hui fin 2017, à mi-mandat et de nombreuses questions politiques restent devant nous. Nous restons, vous le voyez, attachés aux valeurs de gauche qui sont les nôtres depuis des années et nous comptons bien poursuivre dans ce sens en interpelant la majorité lorsque nous ne partageons pas ses choix, en soutenant ceux qui nous semblent justes et en formulant toujours des propositions pour avancer, y compris en nous adressant aux citoyens.

Nous voterons contre ce budget."

01oct. 2017

Conseil municipal du 25 septembre 2017 ...

Retrouvez les interventions de vos élu-e-s de La Gauche Trélazéenne.

Courrier de l'Ouest du 28 septembre 2017 (cliquez sur l'image pour agrandir) :
co-28092017.jpg

Ouest France du 28 septembre 2017 (cliquez sur l'image pour agrandir) :
OF-28092017.jpg

02sept. 2017

Conseil municipal du 28 août 2017.

Compte rendu dans le Courrier de l'Ouest du 30/08/2017 : co-30082017.jpg

Article du 31/08/2017 :
co-31082017.jpg

27août 2016

Baignades : vieux fonds et gratuité de la piscine !

Voici notre article que vous trouverez dans le prochain Infoville :

Baignades : vieux fonds et gratuité de la piscine !

Fin juillet, la presse locale s'est légitimement fait l'écho des risques de la baignade dans les vieux fonds. Face à cette situation, il est précisé que la Mairie a un début de solution : l'aménagement de la Porée en base de loisirs, plaine événementielle, studios d'enregistrement, bars à thème, guinguettes ... Qui croira que l'accès payant à ce nouvel équipement empêchera les jeunes, et moins jeunes, de se baigner gratuitement dans les vieux fonds ?
Concernant le projet de la Porée, nous insistons depuis deux ans sur la nécessité d'un vaste débat citoyen et la coopération avec les communes voisines. Nous proposons un volet éducatif avec l'implantation d'un centre d'accueil de classes vertes. Le caractère écologique exceptionnel du site doit être préservé.
Le sujet doit être largement discuté ! Il serait inimaginable d'être mis devant le fait accompli sur le devenir de cette zone du site ardoisier et de voir la stratégie de Ville-Événement, caractérisée par la démesure ou des coûts exorbitants, priver les Trélazéens d'un espace de loisirs accessible à tous et auquel ils sont attachés.
En attendant, pour sécuriser les baignades, nous réitérons notre proposition (faite en conseil municipal) : ouverture de la piscine durant toute la période estivale et gratuité pour les Trélazéens !

Vos élu-e-s de La Gauche Trélazénne
B. Battais, C. Duffoui, G. Ernoult
http://lgt.lautre.net

25mai 2016

Conseil municipal du 23 mai 2015

declaration-23052016.jpg


Le conseil municipal du 23 mai 2016 a, notamment, examiné le compte administratif 2015.


En cliquant sur l'image réduite de gauche, vous pourrez lire la déclaration intégrale faite par Boris Battais.


Et voici la presse de ce jour :
Ouest France :
OF-25052016.jpg

Courrier de l'Ouest :
CO-25052016.jpg

04mai 2016

Mutualisation de services : la vigilance des élu-e-s de "La Gauche Trélazéenne"

Article du OF du 2 mai 2016 :
OF-03052016.jpg

23mars 2016

Conseil municipal du 21 mars 2016 : les emprunts toxiques

Voici la presse du 23 mars 2016 qui rend compte du conseil municipal du 21 mars 2016. La question des emprunts toxiques fut au centre des débats.
Les élu-e-s de La Gauche Trélazéenne qui se sont opposé-e-s dès le début (2005) à la souscription d'emprunts spéculatifs qui ouvraient la voie à des produits encore plus complexes (emprunts dits toxiques) s'insurgent contre le fait que la commune doive abandonner les poursuites en cas d'accord transactionnel.
Les responsabilités de ce scandale financier doivent être établies clairement.

Ouest-France du 23 mars 2016 :
OF-23032016.jpg

Courrier de l'Ouest du 23 mars 2016 :
CO-23032016.jpg

10févr. 2016

Conseil municipal du 8 février 2016.

Courrier de l'Ouest du 10 février 2016 :
CO-10022016.jpg

CO1_1022016.PNG

Ouest France du 11 février 2016 :
OF_11022016.PNG

Courrier de l'Ouest du 11 février 2016 :
CO1_11022016.PNG
CO2_11022016.PNG

Ouest France du 12 février 2016 :
OF-12022016.PNG

- page 2 de 5 -